M. le Premier ministre l'a d'ailleurs dit lui-même, voilà quelques instants encore, et c'est ce débat que nous souhaitions avoir.
Nous considérons plus particulièrement qu'il est nécessaire, face au constat d'échec des expérimentations pour la prévention de la radicalisation, de mettre en place un comité interministériel qui réunirait experts et décideurs politiques pour réfléchir à une approche globale de la prévention de la radicalisation et des actions de dissuasion du terrorisme.
Dans un contexte de menace prégnante, garantir l'unité et la cohésion nationales est essentiel. Pour ce faire, tous les leviers doivent être actionnés, de l'école au monde du travail, en passant par la culture, l'éducation, la santé, pour que personne ne soit abandonné, laissé sur le bord du chemin.
L'enjeu de la lutte contre le terrorisme réside moins dans le renforcement de l'arsenal administratif que dans celui des moyens humains et matériels de la police, des douanes, de la justice et bien entendu des services de renseignement, lesquels peinent à se relever de la réforme de 2008.