Mme la secrétaire d'État, si j'ai bien compris ses propos, ne s'oppose pas à une charte, mais à l'idée que celle-ci soit inscrite aujourd'hui dans la loi. Elle a fait des propositions, que j'ai évoquées lors de la discussion générale, sur lesquelles il importe que nous travaillions, avec le CNC ou le Sénat – peut-être dans le cadre de la proposition de loi de l'UDI-Agir.
L'objectif n'est cependant pas d'inscrire cette charte dans la loi : il n'est pas question de créer une coquille vide, que nous ne pourrons ni remplir ni contrôler par la suite. Je ne suis pas d'accord pour introduire une telle disposition, qui relève du domaine réglementaire, alors que nous devons prendre des mesures législatives. Ici, nous faisons la loi. Notre objectif n'est pas de contrôler les dispositifs dans le détail.
Pour l'instant, nous comptons rédiger un rapport qui, je l'espère, comprendra des recommandations, notamment au sujet de la charte. Nous sommes tous d'accord pour dire qu'une charte de bonne conduite peut être un outil intéressant. Je n'ai moi-même pas envie d'être démarchée à toute heure en continu.
Il ne s'agit pas de faire une confiance aveugle aux entreprises. Il n'y a pas que les entreprises, d'ailleurs, puisque siègent également au CNC, comme l'a rappelé M. le rapporteur, des représentants d'associations de défense des consommateurs. Certains diront sans doute qu'il est possible de continuer à démarcher, mais selon certaines règles.
Je fais confiance au CNC pour élaborer une charte de bonnes pratiques. Nous suivrons donc l'avis de Mme la secrétaire d'État.