L'adoption de l'article 1er et notamment de son alinéa 15 a permis d'apporter une précision salutaire sur le travail en collaboration entre les collectivités et l'Office, même si ce travail existait sans doute dans les faits. Il est vrai que les premières, contrairement au deuxième, ne disposent pas toujours de l'ingénierie environnementale nécessaire. Dans une période où l'on cherche à faire des économies, et alors que le Gouvernement s'apprête à proposer la création d'une Agence nationale de cohésion des territoires, il est important que de tels échanges se poursuivent et que les opérations soient réalisées dans les meilleures conditions. Il faut donc favoriser les liens entre les maires et les agents de l'Office. Qui, dans sa circonscription, n'a pas entendu parler d'un maire ayant de bonne foi fait curer un fossé pour résoudre un problème hydraulique ou prévenir une inondation, avant de voir sa décision remise en cause au titre de la protection de la biodiversité ?