Je vous entends bien, monsieur le secrétaire d'État, et je ne peux qu'approuver votre volonté et les propositions du rapport, ainsi que le vaste tableau que celui-ci dresse de la situation. Mais ma question portait sur la réactivité du Gouvernement face à l'urgence.
Lorsque l'on se rend aujourd'hui dans des établissements, on ne peut que constater la pénibilité du travail, l'absence de reconnaissance des métiers, l'insuffisance d'aides-soignantes, les problèmes de marché de l'emploi et de formation. Si nous attendons le texte de loi que vous annoncez – quand viendra-t-il, d'ailleurs ? – pour remédier à ces difficultés, je crains qu'il ne soit alors trop tard. Voilà pourquoi je vous demande dès à présent si des mesures peuvent être financées et mises en oeuvre rapidement, indépendamment de ce projet de loi. Certes, la situation à long terme pourra être prise en considération, je n'en doute pas, et nous nous y attacherons unanimement. Mais vous ne montrez pas la réactivité dont je vous ai demandé de faire preuve pour répondre aux attentes exprimées dans les établissements.