Ce débat est surréaliste. Nous nous trouvons face à des gens, dans le même hémicycle et le même parti politique, qui sont pour un département qui n'aurait pas de compétences spécifiques, ou à d'autres qui, au contraire, en distinguent suffisamment pour réclamer un statut particulier.
Il ne faut pas aborder ce débat sous l'angle institutionnel, identitaire ou administratif mais sous celui des compétences : il faut exercer les compétences, se les approprier, trouver les ressources nécessaires, et obtenir des résultats.
Les compétences existent. Elles ont été transférées, ou le seront grâce à ce projet de loi, à la Collectivité européenne d'Alsace. Partons donc du concret, et des avantages que nos concitoyens pourront en retirer. Dès lors, nous pourrons prendre conscience des réelles avancées que représente ce texte pour nos concitoyens.
S'agissant de l'Europe, notre position est arrêtée. La nouvelle collectivité représente une nouvelle étape dans l'intégration européenne. Le nom que nous lui avons donné correspond à la réalité d'aujourd'hui et sera encore plus vrai dans cinq ou dix ans, lorsque nous aurons été pilotes en matière d'intégration européenne.