Je reviens un instant sur l'amendement no 13 , que nous avons rejeté très rapidement. Il visait à faire du recteur de l'académie de Strasbourg un recteur de région académique de plein droit. Nous avons déjà eu ce débat en commission, mais je profite de votre présence, madame la ministre, en espérant que vous pourrez relayer ce message auprès du ministre de l'éducation, pour vous dire que nous souhaitons que le recteur de l'académie de Strasbourg, chancelier des universités, puisse être responsable de budgets opérationnels pour le premier degré et le second degré ainsi que pour le volet soutien, et qu'il soit directement affectataire, depuis le ministère, des moyens destinés à faire fonctionner son rectorat.
Dans la configuration prévue par M. Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, le recteur de Strasbourg serait amené à négocier son budget de fonctionnement et les dépenses du titre 2, relatives aux personnels du rectorat, avec le recteur de Nancy-Metz. On voit bien que ce serait assez incohérent.
Nous insistons sur le fait qu'il faut tirer toutes les conséquences de la création de la Communauté européenne d'Alsace, en particulier du côté des services de l'État. L'académie de Strasbourg doit être une académie de plein exercice.