Merci, monsieur le président.
Ces hommes et ces femmes, sous contrat précaire, connaissent ce que vous avez appelé vous-mêmes les « contraintes », c'est-à-dire les limites que la loi fixe pour limiter leur renouvellement. Que nous demandent-ils lors de ces permanences, y compris les employés sous contrat temporaire dans la fonction publique ? Car des employés municipaux travaillant sous régime contractuel, dans le cadre d'un CAE, un contrat d'accompagnement dans l'emploi, ou d'un emploi-jeune, viennent aussi nous revoir, parce qu'ils ont besoin de travailler, de manger tous les jours, et ils nous demandent – à nous ! – d'aller à l'encontre de ce que vous défendez ce soir ! Mais vous prospérez là-dessus, sur la misère, sur la nécessité de manger. C'est inacceptable.