Hier, lors de leur audition devant la commission des lois, le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Paris et le président de ce tribunal ont surtout souligné la difficulté majeure que constitue pour la justice le passage au numérique, pas seulement dans le rapport avec le justiciable mais aussi en interne.
Lors de l'examen du projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice, vous nous aviez expliqué que la justice convertie au numérique était une justice dégradée. Une fois de plus, vous aviez tout à fait tort car, dans la crise, nous avons précisément souffert de ce que la justice n'est pas entrée suffisamment dans l'ère numérique, ce qui se traduit par des difficultés qui ne concernent pas seulement le matériel ou les applications mais aussi la procédure. Cela rend difficile le travail au sein de l'institution judiciaire en période de crise.
Nous devons donc, dans les plus brefs délais, mener une réflexion pour faire entrer pleinement notre justice dans l'ère du numérique, comme c'est le cas dans d'autres pays.
Le 21/05/2020 à 23:59, conservateur6 a dit :
La justice a des difficultés à s'adapter au numérique donc on la fait numérise au maximum dans la réforme de la justice, logique... Et hors crise sanitaire, en quoi une justice numérisée est meilleure ?
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