Je pensais qu'il était tombé, compte tenu des réponses qui m'ont été faites sur les amendements nos 304 et 306 , dont il est très proche.
Monsieur le président de la commission spéciale, je ne veux pas vous mettre mal à l'aise. Quand vous avez évoqué les populations autochtones qui occupent des terrains. Vous pensiez sûrement aux Amérindiens, qui étaient les premiers habitants de la Guyane, là est le problème.
Depuis le sénatus-consulte de 1854 et les lois de départementalisation puis de décentralisation, l'État n'a jamais rétrocédé les terres aux communes de Guyane, contrairement à ce qui s'est fait ailleurs dans le pays. Sous la question de l'habitat informel, que j'ai posée précédemment, affleure un problème qu'il faut régler très rapidement, car la dynamique actuelle nourrit de nombreux débats en Guyane, et je tiens à mettre en garde la représentation nationale : les interventions dans l'hémicycle ne sont pas anodines, car nous sommes les porte-parole d'une population qui souffre et qui attend du Gouvernement des réponses justes à la question foncière. Nous aurons l'occasion de reparler, lorsque de l'examen d'un prochain amendement, de l'exploitation forestière dans notre territoire.
En attendant, l'amendement no 307 est défendu.