Nous en avons déjà longuement débattu, madame Ménard, je peux vous le redire de plusieurs façons différentes, ça ne changera pas !
Monsieur Bourlanges, je tiens à clarifier les choses. Le texte n'oppose pas l'adoption nationale et l'adoption internationale – jamais je ne le fais, pour ma part. Et les OAA jouent un rôle très différent selon qu'ils interviennent dans le cadre de l'une ou de l'autre.
Dans le cadre de l'adoption internationale, les OAA ont une activité d'intermédiation, non pas de recueil d'enfants. Les enfants confiés à l'adoption internationale bénéficient du statut protecteur de leur pays d'origine – qui varie d'ailleurs d'un pays à l'autre, certains régimes se rapprochant de notre statut de pupille de l'État, d'autres en différant sensiblement. L'activité des OAA que nous voulons supprimer avec cet article, c'est le recueil d'enfants.