L'accord du 13 juillet dernier, allouant 8,2 milliards d'euros aux professionnels de santé, constitue une reconnaissance majeure et inédite des professionnels de santé par l'État. Il vise malheureusement exclusivement les sages-femmes, les personnels non médicaux des établissements de santé et des EHPAD, les internes et étudiants de santé.
Cette revalorisation exclut donc de son dispositif les professions médicales libérales de services de soins infirmiers à domicile et de maisons d'accueil spécialisées. En effet, n'étant pas rattachées à l'hôpital public, elles ne sont pas concernées par ces mesures et ont pu, légitimement, se sentir exclues de la reconnaissance de la nation, alors que leur contribution à la lutte contre la covid-19 a été décisive et que leurs salaires équivalent à ceux du personnel de santé de l'hôpital public.
Durant cette crise sanitaire dont nous ne sommes pas sortis, les aides-soignantes à domicile ont été et sont encore plus présentes que d'ordinaire auprès de leurs patients ; elles vont jusqu'à prêter main-forte au sein de l'hôpital.
Ces éléments me semblent justifier à eux seuls que l'État reconnaisse cet apport considérable à la santé publique. C'est pourquoi je vous remercie de bien vouloir m'indiquer les intentions du ministère des solidarités et de la santé en la matière.