Je vous remercie pour votre réponse, monsieur le ministre. Nous sommes en effet plusieurs à nous intéresser à ce sujet. Au-delà de la filière équine, ces actes ont causé un véritable traumatisme ; ils ont donné lieu à des images si douloureuses qu'elles ont choqué tout un chacun, et je salue à mon tour l'action des forces de l'ordre.
Au très fort traumatisme s'ajoute dans nos campagnes une crainte liée au fait que le problème n'est pas encore résolu. Quoi qu'il en soit, je vous remercie pour votre réponse et pour les actions qui sont entreprises.
L'amendement est soutenu sur tous les bancs de l'Assemblée – des deux bords en passant par le centre – , ce qui prouve notre intérêt partagé pour cette question. En l'état actuel du texte, les mutilations ne sont pas incluses de la manière dont nous le souhaitons. La récidive est prise en compte, tout comme la gravité de l'acte, et la mort de l'animal est considérée comme une circonstance aggravante, mais la mutilation en tant que telle n'est pas traitée.
Nous voulons envoyer un signal qui soit non seulement sémantique mais surtout pénal. Je sais que cela ne suffira malheureusement pas à mettre la main sur les auteurs de ces actes, mais nous pouvons au moins nous mettre d'accord pour envoyer un signal fort. Nous maintenons donc nos amendements.