Notre attention à tous, jeunes et moins jeunes, est de plus en plus captée par les réseaux sociaux au point que peut se produire une forme d'enfermement informationnel pouvant aller jusqu'au changement d'opinion sur tel ou tel sujet, voire à la radicalisation, comme nous l'avons évoqué à plusieurs reprises.
L'amendement no 2214 vise à donner aux utilisateurs les moyens techniques nécessaires, délivrés par la plateforme, pour évaluer leur action et leur activité sur les réseaux sociaux et comprendre le fonctionnement de ceux-ci en termes de contenu vu, de likes, d'information absorbée et de temps passé.
Quant à l'amendement no 2219 , il vise à protéger les mineurs, puisque, comme mes collègues – notamment Mme Abadie – l'ont déjà indiqué, ceux-ci sont exposés à des contenus haineux, ou même pornographiques, alors que c'est interdit.
Parfois, ces contenus émanent du secteur culturel et ont déjà été traités par le CSA qui a soumis leur consultation à une limite d'âge, mais ne sont pas présentés comme tels sur les réseaux sociaux. L'amendement vise donc à contraindre les plateformes à reproduire les métadonnées ajoutées par le CSA.