Je suis fier de vous avoir accompagné, monsieur le rapporteur – cher Hervé Berville – , avec ma collègue Valérie Thomas, dans la construction de ce texte ; l'expérience, la maîtrise et l'ouverture dont vous avez fait preuve durant nos débats vous honorent. Enfin, monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, monsieur le secrétaire d'État chargé du tourisme, des Français de l'étranger et de la francophonie – chers Jean-Yves Le Drian et Jean-Baptiste Lemoyne – , la représentation nationale, dans toutes ses composantes, est consciente que votre implication personnelle, aux côtés du chef de l'État, fut décisive pour la réussite de nos travaux.
Parmi les avancées actées dès l'examen du projet de loi en commission, je retiendrai le renforcement sensible des ambitions françaises en matière d'action humanitaire, dans une période d'instabilité grandissante. Le continuum entre humanitaire et développement doit pouvoir répondre aux besoins des populations les plus vulnérables. Ce faisant – cela a été souligné par M. Chassaigne – , nous avons donné corps aux recommandations du travail que j'ai mené avec notre collègue Moetai Brotherson, ce dont je ne peux que me réjouir. Je retiendrai également l'inscription dans le texte du souci partagé de préserver la mobilité étudiante en provenance des pays les plus pauvres. Ces jeunes sont des acteurs à part entière du développement de leur pays. À cet égard, je tiens néanmoins à dire que la hausse de leurs frais d'inscription suscite encore des interrogations légitimes de la part de la représentation nationale. Je retiendrai enfin la volonté d'associer davantage l'ensemble des parties prenantes locales.