Je retiendrai enfin la volonté d'associer davantage l'ensemble des parties prenantes locales, notamment les parlementaires de nos pays partenaires, à l'élaboration des politiques de développement. Nous avons co-construit cette loi en commission mais aussi en séance publique, conformément aux engagements que nous avions pris – ministre, rapporteur et députés de la majorité – d'associer tous les bancs de l'Assemblée. Force est de considérer que les résultats ont été au rendez-vous ; je pense notamment à l'intégration d'une cible complémentaire à l'objectif de consacrer 0,7 % de notre revenu national brut à l'APD, trajectoire ambitieuse vers laquelle notre pays devra désormais tendre sans relâche d'ici à 2025. Je pense également à la problématique du produit de cession des biens mal acquis, qui bénéficiera désormais en toute transparence aux populations spoliées. À cet égard, je tiens à saluer le dispositif issu du travail conjoint entre les députés et le Gouvernement. Je citerai aussi le sujet de la création d'états civils fiables, permettant à chaque individu qui voit le jour sur cette planète de bénéficier d'une identité – un droit fondamental, qui est à l'origine de tous les autres. Citons enfin l'introduction de thématiques fondamentales, comme la promotion du commerce équitable, qui lie la question de la croissance à celle du partage, ou encore la lutte que nous devons mener sans relâche contre l'esclavage et le travail forcé.
Mes chers collègues, avec plus de 200 amendements adoptés en commission et en séance publique, il ne me semble pas exagéré de dire que nous avons tous pu, sur chacun des bancs de notre hémicycle, apporter notre pierre à l'édifice législatif que nous sommes sur le point de voter. Je terminerai donc en vous disant ma fierté d'appartenir au groupe parlementaire La République en marche qui, après s'être tant investi dans ce projet de loi…