Il faut bien comprendre que les territoires ont des demandes différentes, liées parfois à des spécificités qu'ils entendent conserver. Lorsqu'ils sont confrontés à des problèmes qui leur sont propres, je ne vois pas comment ils pourront développer une synergie pour s'en sortir, si on ne leur en donne pas les moyens. Le groupe Libertés et territoires considère donc que ce texte ne va pas assez loin, qu'il est même beaucoup trop timide. J'irai jusqu'à dire que vous êtes en train de réinventer, non pas l'eau chaude, mais l'eau tiède. Nous avons besoin d'un texte plus ambitieux !
Quant à l'égalité, un fils de paysan comme moi, issu du monde rural, a compris dès le départ qu'elle était toute théorique et qu'il n'aurait jamais les mêmes opportunités que celui qui habite dans un milieu urbain et aisé. Néanmoins, j'ai fait le choix de rester campagnard car, quand on est paysan, on ne quitte pas sa terre comme ça, on reste auprès de son arbre, comme le chantait Francis Cabrel.
Cela pour vous dire que, si dans certains cas la liberté opprime et la loi libère, en l'occurrence l'égalité théorique conduit à des inégalités réelles.