Les amendements de Jean-Christophe Lagarde pour ce dossier
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À ce moment-là, il n'est plus question d'efficacité, de responsabilité, ni de servir le peuple français : on commet simplement l'erreur de penser que le Parlement n'est qu'un obstacle. Je ne pense pas que ce soit votre idée.
Nous sommes au début d'un long processus. Je vous demande, au cours de ce processus, à l'instar du rapporteur général et président du groupe majoritaire, que l'on fasse preuve d'écoute, d'attention, parce qu'améliorer notre République, c'est renforcer le Parlement, tout en permettant au Gouvernement de mieux gouverner.
Mon rappel, monsieur le président, est fondé sur l'article 58, alinéa 1er, de notre règlement. Aujourd'hui, la commission mixte paritaire sur le texte EGALIM – pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable – s'est traduite par un échec. En conséquence, son examen en nou...
C'est impossible ! Monsieur le Premier ministre, les députés des petits groupes ne pourront pas suivre l'examen de tous ces textes.
Ainsi Thierry Benoit, qui a été le porte-parole de notre groupe sur le texte EGALIM, est le vice-président de la commission spéciale chargée de l'examen du texte PACTE ; il ne pourra pas se trouver dans une salle et dans une autre en même temps pour à la fois lire un texte et en corriger un autre. Monsieur le président, comme je l'ai souligné ...
pour des raisons qu'il est difficile de présenter dans le temps trop court qui nous est imparti, à l'image des tirs au but qui nous occuperont peut-être dans quelques minutes.
M. Gosselin a montré le caractère excessif de la rationalisation – terme en réalité très poli – du Parlement sous la Ve République et l'importance de la dérive présidentielle, non pas depuis l'année dernière, mais depuis 1958. À cet égard, monsieur le Premier ministre, dans votre réponse à Yves Jégo, lors de la séance de questions au Gouverneme...
J'attends au contraire de ce débat, cher Philippe Gosselin, qu'il nous permette de discuter de la façon dont nous pouvons multiplier les initiatives pour proposer des lois et contrôler le Gouvernement. En réalité, le débat doit permettre d'identifier les moyens d'avoir un Parlement plus fort, alors que le déséquilibre est si grand, sous la Ve R...
Ce n'est pas le Président actuel qui est en cause, ce sont nos institutions. Je demande donc que nous puissions débattre, parce que le pays qui a le Président le plus fort et le Parlement le plus faible est celui qui s'est le moins transformé au cours des quarante dernières années.