Les amendements de Jean-Jacques Bridey pour ce dossier
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Je me réjouis de cette reformulation : nos échanges ont porté leurs fruits. Hier, certains se plaignaient du manque de co-construction ; en voici au contraire un bel exemple, au profit de nos territoires ultramarins. Avis favorable.
Je suis très ennuyé, monsieur le député. Je vous avais en effet indiqué ma préférence pour le terme « arsenalisation », plutôt que « militarisation », ce que vous avez intégré. En revanche, vous n'avez pas pris en considération mon autre observation, puisque vous n'écrivez pas que la France « participe à toutes les initiatives utiles », mais qu...
Nous en revenons aux contrats opérationnels de la Revue stratégique, lesquels font référence à trois théâtres simultanés. Vous n'avez pas cité la suite de l'alinéa 94 qui précise les motifs d'engagement : assumer les responsabilités de la France dans l'espace euro-méditerranéen ou en Afrique, respecter les accords de défense et de défense colle...
Je vous concède, monsieur Chassaigne, que l'expression « les plus capables » n'est sûrement pas la plus heureuse, mais elle est la seule qui existe. Elle vise, en matière d'interopérabilité, les armées qui disposent d'équipements et de matériels qu'on appelle discriminants – ce n'est pas le cas de toutes les armées, qu'elles soient occidentales...
Quant à l'expression « les plus capables », elle permet d'établir une distinction avec d'autres alliés. Ainsi, l'Allemagne n'est-elle peut-être pas un allié des plus capables car elle ne possède pas les équipements discriminants qui permettraient l'interopérabilité.
Revenons-en à notre base industrielle et technologique. Si nous voulons préserver l'autonomie industrielle française, nous devons être capables de garantir l'interopérabilité de nos équipements. Nous ne pourrons les rendre efficaces et éventuellement les exporter que s'ils ont démontré leur capacité à être utilisés en lien avec d'autres pays su...
Je ne reviens pas sur ce que j'ai dit précédemment. Mais je ne peux pas laisser dire que la mention de « [nos] alliés occidentaux » constituerait une discrimination à l'égard d'autres zones géographiques.
Non, il est question des alliés les plus capables. Nous citions le partenariat stratégique avec l'Inde il y a quelques instants. Dans quelques années, si l'Inde dispose de capacités discriminantes, c'est avec plaisir que nous ferons de l'interopérabilité.
Je ne sais pas si le programme SCORPION a du retard mais nous allons accélérer les livraisons.
Nous accélérons les livraisons par rapport au précédent Livre blanc ! On ne peut donc pas parler de retard ! La cible : une livraison à hauteur de 50 % à la fin de la LPM contre 30 % auparavant.
Il ne faut pas avoir peur de ce que vous appelez les surinvestissements. J'avais mal compris en commission mais j'ai bien relu votre amendement. SCORPION est déjà un atout pour améliorer l'efficacité de nos soldats, c'est un atout pour leur protection et c'est un atout pour leur opérationnalité. Ne faisons donc pas passer cet atout pour un risq...
Je comprends ce que vous voulez dire, monsieur le député. Néanmoins, la doctrine française compte la contre-insurrection parmi les missions des forces armées. Il s'agit donc juste d'un rappel, d'une précision : à côté du contre-terrorisme, il y a la contre-insurrection. Ce n'est pas une opération de police mais une mission des forces armées – d...
Avant de donner un avis défavorable à votre amendement, monsieur le président Chassaigne, je voulais vous apporter quelques précisions. L'OTAN n'est pas une chimère, ni une figure ésotérique. L'OTAN, ce sont vingt-neuf nations, vingt-neuf pays indépendants qui se sont alliés dans une alliance stratégique. C'est un élément clé de la sécurité eu...
Écoutez-moi, président Chassaigne, allons vers les 2 %, ce qui n'est un diktat ni des États-Unis, ni de M. Trump. La décision a d'ailleurs été prise avant M. Trump. Soyons donc raisonnables ! Dans cet hémicycle, une très large majorité de la représentation nationale me semble d'ailleurs favorable à ce que la France reste dans le commandement m...
Je n'ai pas employé ce terme, monsieur Lecoq. L'OTAN est une alliance de vingt-neuf pays libres, indépendants, autonomes, qui ont le droit de s'allier pour assurer leur sécurité.
Enfin, il est beau de dire qu'il faudrait que la France fasse des efforts supplémentaires pour sa défense et, dès que l'on parle de l'OTAN, d'employer le mot terrible de « réarmement ». Soyons logiques ! Si nous avons le droit de mettre à la hauteur de nos ambitions les moyens de nos armées, donnons aussi cette ambition à tous les pays. L'OTAN ...
Avant de donner un avis défavorable, j'aimerais faire quelques commentaires. D'abord, je le répète, l'objectif de cette LPM est l'ambition 2030. Je ne doute pas que tous ici sont d'accord pour que, en 2030, nous donnions à nos armées un format complet, équilibré, dans lequel nous aurons renouvelé l'ensemble des matériels d'intervention et lanc...
Vous, peut-être, mais de l'autre côté de l'hémicycle, non ! Soyez donc cohérents : il y a un quinquennat budgétaire, une perspective et une trajectoire financières, et il y a un cap – un modèle complet et équilibré pour nos armées. Avis défavorable.
Nous avons eu ce débat en commission, et ma position restera la même. Vous voulez que l'on définisse les ressources budgétaires puis que l'on mette les contrats opérationnels en cohérence avec elles. Mais ce que nous proposons dans la Revue stratégique et dans la présente loi de programmation, c'est qu'au vu des contrats opérationnels définis p...
Il s'agit de tenir durablement le cap, avec les équipements modernisés, les lancements des grands programmes, etc. , donc d'atteindre l'objectif en 2030. C'est l'objectif du modèle d'armée. Mais le contrat opérationnel vaut dès à présent. Dans la LPM actuelle, le Livre blanc définissait des contrats opérationnels qui débouchaient sur un modèle...