Les amendements de Jean-Louis Bourlanges pour ce dossier
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En réalité, nul n'est plus conscient que moi de l'histoire de ces populations. Je me rappelle les livres que j'ai lus et qui m'ont profondément marqué. Quand j'avais quinze ans, mon livre préféré était Le Siècle des Lumières, d'Alejo Carpentier : ce livre, qui était lu sur France Culture, racontait toute l'histoire de la révolte de Toussaint Lo...
La comparaison que j'ai faite n'est qu'une métaphore destinée à éclairer l'idée que, lorsqu'on prend une mesure, il ne faut pas multiplier les actes de souffrance. Je refuse donc ce procès que vous m'intentez !
Je comprends que vous disiez tous que vous vous méfiez de nous, parce que vous avez, dans le passé, trop subi pour nous faire vraiment confiance, mais je vous dis malgré tout de nous faire confiance, …
Je suis évidemment sensible à l'argumentation que viennent de développer nos collègues du groupe Les Républicains sur les effets de la baisse des plafonds du quotient familial en matière de politique familiale et sur son incidence sociale. Toutefois, selon moi, le problème central n'est pas celui-là, mais un problème d'égalité fiscale. Si le gr...
Cela ne correspond ni au même niveau de richesse, ni au même niveau de vie, ni à la même façon de vivre et de procéder !
Il faut donc défendre le quotient familial au nom de l'égalité devant l'impôt, car c'est une mesure d'égalité. À cet égard, nous estimons que la baisse des plafonds décidée aux cours des dernières années est inique. Néanmoins, comme nous sommes centristes – excusez-moi, chers collègues du groupe Les Républicains, chacun a sa spécificité – , no...
Nous comprenons les servitudes qui pèsent sur le Gouvernement. C'est pourquoi nous proposons un dispositif progressif consistant à revenir, en trois ans, sur la baisse indue des plafonds. Cette proposition est conforme à la fois à la justice et à l'esprit de responsabilité qui nous anime.
Une sensibilité très partagée s'exprime, ici, dans cet hémicycle, sur la nécessité d'apporter, à terme plus ou moins rapide, et dans des conditions à définir, une solution au problème qui se pose à de nombreuses personnes à revenus faibles, qui sont astreints à des emplois difficiles et à des horaires malcommodes…
… et qui subissent donc de plein fouet les inconvénients sociaux de l'augmentation massive du prix des hydrocarbures. En même temps, nous savons bien que l'on ne peut pas, par une sorte de décret de baguette magique, abolir l'augmentation du prix des carburants, développer et mettre en oeuvre des systèmes qui se contenteraient d'en neutraliser...
En réalité, il faut réfléchir aux mécanismes de soutien au pouvoir d'achat. C'est dans l'idée de la prime d'activité. Il faut éventuellement envisager un complément de revenu universel, c'est-à-dire un soutien indifférencié au pouvoir d'achat qui permettrait d'apporter une solution aux personnes concernées sans les inciter à perpétuer des prati...
Nous comprenons très bien votre analyse, monsieur le ministre, mais vous me savez très réservé depuis toujours sur cette réforme. Je crois que l'inquiétude exprimée par nos collègues est légitime, car ce qui est en cause, c'est l'extrême difficulté à distinguer ce qui est exceptionnel de ce qui ne l'est pas, pour tous ceux de nos concitoyens qu...
Je ne souhaitais pas intervenir, mais je tiens à exprimer mon désaccord avec ce que vient de dire mon collègue Jean-Paul Mattei. Je serai clair : je suis fondamentalement opposé à cette réforme, mais j'estime qu'au point où nous en sommes, il faut aller au bout, car son arrêt causerait un désordre encore plus important, notamment dans les serv...
Cette réforme aura en effet trois conséquences : premièrement, chacun paiera, tous les ans, la croissance et l'inflation, soit 3 % de plus que ce qu'il aurait payé dans l'ancien système ; deuxièmement, les bénéficiaires seront les héritiers ; troisièmement, ceux qui paieront les jeunes, ce sont les jeunes ! Cela n'est guère positif ! On y va ma...