Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Votre splendeur n'admet d'opposition que si l'opposition est d'accord avec vous ! Voilà. Mon voisin a beau répéter comme un perroquet ce que disent les autres…
J'en reviens aux militaires, à l'intention de ceux que les débats sur le fond intéressent ; les débats pour la forme, c'est autre chose – voir Mme Fabre…
On l'a bien résumé : un militaire du rang qui s'élève jusqu'aux plus hautes fonctions de l'armée n'aura pas, au moment de mettre un terme à sa carrière, la même pension que les autres officiers du même grade. Vous nous dites que c'est normal, puisqu'il n'a pas suivi la même trajectoire. Or des situations différentes justifient certes des différ...
Commençons par dire que l'évaluation faite par le rapporteur concernant la moyenne des retraites est démentie par la Cour des comptes qui, elle, obtient une moyenne inférieure de 500 euros au chiffre que vous avez donné. Au demeurant, les cheminots paient une surcotisation par rapport aux autres assurés. Je mettrai cependant ces éléments de cô...
Il m'apparaît très étrange d'attribuer l'augmentation du prix du gaz à autre chose qu'à sa véritable cause, à savoir le fait que l'entreprise subit dorénavant un prélèvement : celui des dividendes. Ce prélèvement, collègue Petit, nous sommes capables de le distinguer des autres coûts de production. Bien entendu, vous avez raison de dire que le...
L'amendement no 24931 me donne l'occasion de me faire l'écho devant vous, collègues, de la rencontre que nous venons d'avoir à l'instant avec des avocats, dont un bâtonnier. Juste auparavant, j'avais rencontré le bâtonnier de Lyon et son adjointe. Je suis frappé – et vous savez que mon expérience politique est longue puisque, comme cela a été r...
Du coup, ils en sont à s'interroger non plus sur eux-mêmes, ni sur le niveau de retraite qu'ils vont toucher – la plupart d'entre eux, ils le savent, en seront au minimum contributif, alors même qu'ils entrent dans le métier à bac+3 ou bac+4, ce qui représente un haut niveau de qualification – , mais sur la place de la justice dans le pays. Ils...
Voilà qui est plus aimable, monsieur le secrétaire d'État, que les propos tout à fait désagréables de M. Turquois ! Pourquoi, monsieur le rapporteur, voulez-vous dicter à M. Quatennens ce que doivent être ses arguments ? Dites que vous les rejetez, mais évitez de faire des commentaires sur leur articulation ou leur caractère répétitif. Du rest...
Vous ne comprenez pas pourquoi nous réclamons des régimes particuliers, que vous appelez spécifiques, alors que nous reprochons à votre système de ne pas être universel. Bien sûr ! C'est vous qui avez commencé en disant : il y a quarante-deux régimes, c'est illisible, donc nous faisons un régime universel. Nous vous avons dit dès le début que c...
Voilà pourquoi nous sommes obligés de vous expliquer que ces régimes, que vous rebaptisez « spécifiques », répondent à des nécessités. Par conséquent, le système n'est pas universel. Il n'y a qu'une chose qui soit universelle : la transformation en points de ce qui était autrefois évalué en trimestres cotisés. Ces points sont votre seule invent...
Ce rappel sur le fondement de l'article 58, alinéa 1, du règlement. J'ai en effet été interpellé personnellement par quelqu'un que j'estime, M. Mattei. M. Mattei s'est dévoué au bien public toute sa vie dans son métier de notaire. J'ai quant à moi été fort longtemps parlementaire. Mais je ne voudrais pas que l'on réduise mes mérites ! Vous par...
L'heure de la retraite… on verra ! Il est à craindre qu'il n'y en ait jamais, car lorsqu'on est engagé pour une cause, on la défend jusqu'à son dernier souffle, comme l'ont fait tous mes camarades jusqu'ici ! Cela mérite d'être dit ! Il y a aussi des militants dans cette salle, pas uniquement des gens qui ne sont là que pour les circonstances. ...
Oui, vous avez raison, c'est effectivement le cas. Notre collègue Caroline Fiat a également vu ses locaux dégradés, de même que plusieurs d'entre nous.
Nous n'appelons donc pas à de tels actes. Enfin, je voudrais ajouter un dernier élément de fond, pour la clarté de nos débats, au sujet de la ligne du programme où nous faisons référence aux réserves des différentes caisses autonomes, dont la somme totale s'élève à 114 milliards d'euros. Nous faisons valoir qu'il n'y a aujourd'hui aucune urgen...
Ce propos tiendra lieu de conclusion à la phase de notre débat qui s'achève. Nous arrivons au terme de l'examen de l'article 1er, dont nous avons longuement débattu. Il traite des principes généraux de la réforme, que nous avons mis en débat un par un, et combattus alinéa par alinéa. Au bout du compte, nous en restons à notre analyse. Chers co...
À l'inverse, les gains de productivité observés au cours des trente dernières années, ainsi que la diminution du temps de travail globalement nécessaire pour produire une quantité de richesses vingt fois supérieure, démontrent que les gens pourraient partir en retraite moins tard et moins pauvres, exactement comme le propose notre contre-projet...
Dans cet hémicycle, nous demeurons, avec d'autres, les partisans de la réduction du temps de travail, non seulement dans la journée, dans la semaine et dans l'année, mais dans la vie en général. Il y a là une façon alternative de répartir la richesse que les efforts de chacun offrent à la nation.
Il est évident que le texte constitue non seulement un bouleversement général, mais aussi une préparation au passage résolu à la capitalisation. Vous ne pouvez démontrer le contraire. L'article 65 de ce texte de loi est exclusivement consacré à encourager les retraites par capitalisation et les assurances. La loi PACTE le prévoit d'ailleurs ex...
Ces amendements avaient leur place à l'article 1er. Cela ne nous empêchera pas de les voter, car ils tendent à combattre un effet de dépréciation de la valeur d'une carrière. Un contrat de travail est un contrat global, fût-ce dans la fonction publique : si vous êtes moins payé à la fin, c'est la valeur du travail qui est dépréciée. Je réponds...
Cher collègue Lescure, peut-être le Canada est-il l'exception parce que cela fonctionne bien, mais dans tous les pays ayant une activité financière incertaine ou considérée comme telle, les gens comprennent qu'ils se feront dévaliser s'ils s'en remettent à la capitalisation.