Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier
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Cette circonstance nous fait devoir à tous et il ne faut pas qu'il y ait de récupération politicienne de ce moment.
C'est pourquoi je crois utile de préciser que ni les gilets jaunes ni la jeunesse mobilisée n'ayant aucune responsabilité dans cette situation, ils n'ont donc aucune raison de remiser leurs revendications. Vous le savez, le principal, pour que nous ne nous divisions pas et pour que l'assassin n'ait pas le dernier mot, c'est que la vie continue...
Puisque vous avez rappelé, monsieur le ministre de l'intérieur, qu'il fallait à tout prix que le marché de Noël ait lieu, j'ajouterai qu'il faut que la République, ses passions, ses mobilisations perdurent : elles ne sont pas à la merci d'un assassin.
Monsieur le Premier ministre, vous le savez, en France, dans notre pays passionné d'égalité et de fraternité, il n'y a pas d'ordre public possible, ni même souhaitable, sans justice sociale et c'est ainsi qu'il faut comprendre la puissance et l'étendue du mouvement des « gilets jaunes » que nous voyons se déployer dans tout notre pays, que ce s...
Si vous voulez régler la crise actuelle, partez de l'idée que la situation est tellement exceptionnelle qu'elle justifie, puisque le débat budgétaire est encore en cours, le rétablissement immédiat de l'impôt de solidarité sur la fortune et la suppression de la taxe sur les carburants.
Il n'est pas juste d'arguer de la transition économique lorsque vous disposez de 40 milliards au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, que vous allez faire passer dans le droit commun, alors que vous pourriez affecter ce montant au budget de l'écologie, où il remplirait immédiatement les carnets de commandes dans tout le pa...
Vous avez, paraît-il, l'intention d'interdire la manifestation appelée par les gilets jaunes pour samedi. Je suis donc obligé de vous dire que, si beaucoup d'entre nous participeront à la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles, les insoumis iront aussi dans cette manifestation.
Aussi, monsieur le Premier ministre, permettez que la démocratie sociale et la démocratie parlementaire se retrouvent. Permettez la manifestation.
Le groupe FI s'associe au message de la représentation nationale de solidarité avec la population de l'Aude, durement meurtrie. Il exprime sa compassion à ceux qui sont aujourd'hui dans le deuil et, depuis ce micro, cette tribune, j'appelle mes amis « insoumis »…
La nature nous laisse semblables, la loi nous fait égaux et, bien sûr, la loi de l'entraide ici et l'ordre politique à cet instant. Comme vous l'avez sans doute appris, ce matin, le procureur de circonstance que vous avez nommé après un entretien d'embauche, ayant autorisation de perquisitionner depuis vendredi dernier, a choisi de le faire ce...
Cette perquisition a été réalisée sans aucun motif d'urgence comme ce peut être le cas lorsqu'il faut faire éclater la vérité. Car la plainte initiale date d'il y a un an, déposée par quelqu'un qui a dit elle-même que c'était une plaisanterie pour complaire à Mme Le Pen – qui ne lui avait d'ailleurs rien demandé. Or, un an et demi après, on fa...
Je ne me plains pas d'être perquisitionné, je me plains de cette mise en scène et du résultat concret auquel nous arrivons.
La deuxième plainte concerne les comptes de la campagne pour l'élection présidentielle. C'est un véritable traquenard, ce M. Logerot, que vous avez augmenté de 57 %, ayant transformé la commission des comptes de campagne en un moyen de dénoncer les gens et de les clouer au pilori.
Voilà ce que j'ai à vous dire. Où est l'État de droit ? Je suis président d'un groupe parlementaire d'opposition et mon chef de cabinet a subi une perquisition pendant sept heures. Vous avez tous mes rendez-vous depuis deux ans, vous avez aspiré tous les fichiers du mouvement La France insoumise et tous ceux du parti de gauche sans nous ayons s...
Collègues, êtes-vous devenus déraisonnables ? Voyez-vous ce que cela veut dire ? Vous sentez-vous solidaires de procédés pareils ?
Quand on fait vingt-deux heures d'avion pour siéger dans cet hémicycle, on peut avoir la voix cassée !
Chers collègues, le peuple qui suit nos travaux depuis plusieurs jours a, j'en suis certain, bien vu qu'il n'avait pas de meilleur défenseur de ses droits démocratiques que nous tous, les députés.
Nous travaillons en effet ici en pleine lumière, les uns sous le contrôle vigilant des autres. C'est pourquoi je suis certain que si, le moment venu, on lui demande son avis, il préférera toujours une République parlementaire à l'obscurité d'un monarque.
Vous avez dit, monsieur le Premier ministre, que l'opposition ne cherchait pas la vérité, mais la crise. Or, la crise est là, mais la vérité se dérobe.
C'est la raison pour laquelle nous demandons l'audition devant la commission d'enquête du seul qui la connaisse tout entière : le Président de la République, Emmanuel Macron. Il en a la possibilité. Je m'adresse à vous, monsieur le Premier ministre : que refusiez-vous d'assumer lorsque, pendant cinq jours, vos députés ont été abandonnés et l'o...