Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Elle l'a été lorsqu'elle vous demandait – au titre de l'article 50-1 de la Constitution, ou à n'importe quel autre titre – de venir devant elle et que vous avez préféré, vous, le Tour de France, et votre secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, la buvette et les couloirs du Parlement.

Que cherchiez-vous à cacher ? Maintenant, avez-vous compris, monsieur le Premier ministre, qu'il n'y a pas de pérennité ni de légitimité pour l'État républicain quand les ministres se défaussent, sur les fonctionnaires qui les exécutent, des ordres qu'ils donnent ?

Il n'y a pas, dans ces conditions, d'État républicain. Alors, puisque les choses sont avérées, monsieur le Premier ministre, quelles mesures et quelles sanctions politiques comptez-vous prendre autour de vous pour que la vertu soit rétablie dans l'État ?

Au titre de l'article 58, alinéa 1, du règlement, qui traite de l'organisation de nos débats, je demande à la présidence d'intervenir auprès de nos collègues du groupe La République en marche, afin que ne se reproduise plus ce qui s'est produit tout à l'heure de façon assez imprévisible et, pour tout dire, inacceptable. L'une des membres de mon...

Au titre de l'article 58, alinéa 1er, du règlement qui traite de la bonne tenue des débats, je souhaite expliquer en quelques mots devant nos collègues notre sortie pendant les questions au Gouvernement. Nous soupçonnons une sorte de prévention, peut-être machiste, qui a conduit à interrompre notre collègue Clémentine Autain peu avant la fin d...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, à Trèbes et à Carcassonne, comme ailleurs auparavant, un acte terroriste a déployé une violence abjecte mais calculée, dans le but de subjuguer la raison, d'imposer la soumission à la peur, qui pousse au chacun pour soi, et, pour finir, d'abolir la norme humaine. Cependan...

En ce sens, le lieutenant-colonel Beltrame est un héros de la condition humaine. Certes, son sacrifice n'efface ni la douleur, ni le sang, ni la mort, mais il nous prescrit un devoir impératif et impérieux : à notre tour de refuser à l'ennemi quelque victoire que ce soit, à commencer par celle de la division, de la confusion et de la polémique ...

Monsieur le Premier ministre, nous, opposition, vous le disons : nous sommes certains que vous, vos ministres et tous les services de l'État avez fait, dans cette circonstance, tout ce qui était en votre pouvoir, du mieux que vous le pouviez.

Monsieur le Premier ministre, nous sommes disponibles pour l'union autour de la mémoire de ceux qui sont morts et de l'exemple qu'ils nous donnent. Appelez-nous à un deuil national, et nous vous répondrons favorablement.

Monsieur le président, tout à l'heure, dans un moment d'émotion, vous vous êtes abandonné à l'une de ces crises d'autorité que nous n'acceptons pas.

Je vous en prie, écoutez-moi, mes chers collègues. La fonction de président donne une prééminence à l'un ou à l'une d'entre nous pour la police des débats, mais ne crée pas de rapport hiérarchique entre nous.

Le président de l'Assemblée est primus inter pares, rien de plus. Il ne nous admoneste pas : il peut et il doit garantir la police des débats. Ce faisant, il ne peut utiliser d'arguments qui ne sont pas en son pouvoir. L'article 52 de notre règlement intérieur dispose en effet que le président ouvre la séance, dirige les délibérations, fait ob...

Il n'appartient pas au président de l'Assemblée de modifier l'article 48, alinéa 6, de la Constitution, qui prévoit les séances de questions au Gouvernement. Vous n'avez pas l'autorité qui vous permet de supprimer une telle séance.

Monsieur le président, vous avez réussi, par ruse et cautèle, à faire passer votre charge à travers les gouttes de la discussion que nous avons eue sur tout le reste dans cette assemblée : qu'il s'agisse de l'indemnité représentative de frais de mandat – IRFM – , de l'organisation de ceci ou des droits de cela, tout y est passé, sauf la préside...

Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous me confirmer l'information qui circule et ne m'a pas été encore confirmée, selon laquelle une bande de violents avait imaginé d'agresser des lieux de culte musulmans et d'attenter à la vie de M. Castaner et à la mienne ? Dans la mesure où il s'agit du secrétaire d'État chargé des relations avec le Parle...

Merci, mes chers collègues. Monsieur Castaner, au nom du groupe La France insoumise, je vous exprime notre parfaite solidarité personnelle, comme nous l'avions fait au moment où M. Fillon, M. Macron et Mme Le Pen avaient été menacés.

Sur un sujet tel que celui-ci, je n'ai naturellement pas l'intention de passer à aucune forme de polémique. Mais je me permets une suggestion, monsieur le Premier ministre. Le ridicule qui comptait nous assaillir a été arrêté le 28 juin, et je l'apprends quatre mois plus tard. J'estime que M. Castaner et moi sommes hommes assez mûrs pour évalue...

Je ne fais grief à personne mais je suggère qu'à l'avenir les personnes qui seraient visées de cette façon soient prévenues à temps.

Lorsque l'information de telles arrestations arrive, il faudrait peut-être ne pas aller au-delà d'un délai d'une demi-heure pour en informer des gens comme nous, car nous avons des familles et il est ensuite extrêmement difficile de les ramener au calme, comme vous le comprenez.

À Marseille, dans ma circonscription, la personne qui comptait me faire un mauvais sort a été vue à de nombreuses reprises dans une permanence…