Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier
74 interventions trouvées.
C'est la même méthode que pour la suppression de la taxe professionnelle, souvenez-vous : la volonté du Président suffit !
J'ai cru comprendre que le Gouvernement serait favorable à l'amendement no 2 sous réserve de la rectification proposée par M. Lachaud. S'agissant des interventions militaires de la France, il me semble indispensable de respecter les résolutions des Nations unies. À une certaine époque, on a entendu dans cet hémicycle un ministre des affaires ...
La question de l'arme nucléaire est une vraie question. Au moment où nous avons mis en place la dissuasion nucléaire, il y a eu un débat dans notre pays, parce qu'il s'agissait de quelque chose d'important pour l'avenir du monde, et pas seulement pour notre pays : quelque chose d'important pour la paix. Nous étions, nous le groupe communiste de...
Il y a un énorme problème. Nous disposons de documents, comme le projet de loi et le rapport annexé. Un amendement demande à apporter des précisions, et on nous dit que les choses sont déjà précisées dans la Revue stratégique. Or la Revue stratégique n'est pas la loi ! Elle n'a pas été votée par le Parlement – ou alors j'ai raté un épisode !
Si ce tableau doit faire référence et qu'il est de nature à nous rassurer, il faut l'intégrer dans la loi.
Il ne peut pas en aller autrement : notre rôle est de légiférer au nom du peuple et c'est ce que nous écrirons ici qui fera demain force de loi, pas la Revue stratégique.
Le rapporteur nous invitait précédemment à lire les rapports de l'Assemblée, notamment de la commission de la défense, sur les questions nucléaires. Pour ma part, je suis co-rapporteur d'une mission d'information de la commission des affaires étrangères sur l'arme nucléaire. À ce titre, j'ai auditionné de nombreuses personnes, notamment des mil...
Si la France n'est pas touchée, elle n'a pas à utiliser l'arme nucléaire. C'est cela, l'enjeu. Mais si vous avez élaboré une nouvelle doctrine, alors le débat public, avec les citoyens, sur l'opportunité de continuer à posséder l'arme nucléaire, sur la nature qu'elle doit revêtir et sur le niveau auquel elle doit être mise en oeuvre doit être o...
Si la dissuasion nucléaire nécessite du matériel rénové comme les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins ou divers avions, la rénovation et l'amélioration des missiles ASMPA – air-sol moyenne portée amélioré – et les études de développement de leur successeur semblent totalement inutiles au regard des contraintes budgétaires de la nation. En...
Quelle place et quel rôle pour la France sur l'échiquier mondial ? Telle est la question que soulève notre débat. La loi de programmation militaire semble s'en tenir à une posture défensive et passive, en ne mentionnant que la posture de dissuasion nucléaire, alors que le statut de puissance nucléaire devrait s'accompagner d'un rôle fort et pro...
J'entends bien le message concernant les emplois ; ce n'est pas à un communiste que vous expliquerez combien la défense de l'emploi doit être prioritaire dans notre pays. Dans ma circonscription, le Gouvernement a décidé de fermer une centrale thermique au charbon. Nous essayons de travailler à la reconversion, de faire en sorte que les 170 mi...
J'essaie toujours d'éviter les jugements : je considère que tout le monde ici est responsable, et je ne qualifierai jamais un député d'irresponsable.
Chacun a une opinion, avec laquelle on peut ne pas être d'accord. En l'occurrence, je voulais simplement dire que la France dans sa globalité, l'exécutif comme le législatif – ne serait-ce que par le biais des groupes d'amitié – peut se prévaloir de son sens des responsabilités en matière nucléaire pour convaincre et continuer à agir. On se rap...
Poser la modernisation des composantes de la dissuasion comme seule garantie du maintien de notre capacité à répondre à l'évolution du contexte stratégique et à l'émergence de nouvelles menaces nous paraît insuffisant. D'abord, l'approche pluraliste des questions de sécurité montre que les acteurs à l'origine des menaces ne sont plus seulement ...
Il est vrai qu'aujourd'hui la dimension cyber est considérée comme importante et que nous connaissons tout de même une escalade technologique : chaque fois qu'un dispositif est trouvé, l'adversaire ou l'ennemi potentiel en trouve un meilleur, il faut aller plus loin et c'est une bataille scientifique qui se joue.
J'aime beaucoup la science. Je me suis intéressé à un article sur les éruptions solaires et leurs conséquences – ce qui ne relève pas, vous en conviendrez, d'une cyber-attaque ! Dans le cadre de missions à l'AIEA, à Vienne, j'ai demandé à des ingénieurs très hautement qualifiés si une éruption solaire de grande ampleur pouvait neutraliser tous ...
Réponse des ingénieurs : oui. Lorsque l'on travaille sur la défense, sur la protection de nos intérêts, le fait d'être toujours dans la course technologique ne doit pas nous interdire de considérer que les outils dont nous nous servons pourront encore être utilisés – j'entends les propos qui viennent d'être tenus sur la résilience. Cela est d'a...
André Chassaigne a coutume de souligner l'importance du choix des mots. Passer du titre de « ministre de la défense » à celui de « ministre des armées » doit donc avoir son importance. Vous parlez de la deuxième armée du « monde libre », madame la ministre, mais la notion de « monde libre » suggère aussi celle d'un monde à libérer. Avec qui le ...
Il est vrai que les 2 % poussent à s'interroger. Je commence à mieux comprendre : ce n'est pas l'OTAN qui a demandé à la France de consacrer 2 % du PIB à la défense ; la France faisant partie du commandement intégré de l'OTAN, il faudrait plutôt dire qu'au sein de l'OTAN, la France et les autres membres ont décidé de porter leur budget militair...
Un peu de comptabilité : j'ai entendu, depuis le début de cette séance, qu'on allait intégrer au budget militaire des dépenses qui n'en faisaient pas partie auparavant. Si je comprends bien, les OPEX n'étaient pas forcément financées sur le budget militaire tel qu'on le conçoit habituellement ; les retraites non plus. Une multitude de dépenses ...