Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier
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Certes, je ne fais pas partie de la commission de la défense et n'ai pas pris part aux débats en commission. J'ai toutefois été assidu à ceux de ma commission des affaires étrangères ; la rapporteure pour avis peut en témoigner ! Pour revenir au fond, au bout du compte, c'est le budget qui doit correspondre aux besoins de nos armées. Nous ne d...
Comme je vous l'ai déjà dit, on n'a pas mis à plat tous les sujets. Ce n'est pas nous qui avons écrit la Revue stratégique ; vous vous en servez comme de la Bible, mais à ma connaissance, ce n'est pas le Parlement qui en est l'auteur. Le débat de fond n'a pas eu lieu.
Vous avez débattu de la Revue stratégique en commission ? Vous l'avez écrite ? Vous avez eu des exposés sur les besoins de l'armée, en fonction de ce qui est écrit dans la Revue stratégique. L'important aujourd'hui, pour le Parlement, c'est de travailler en liaison avec nos armées et avec le peuple pour savoir ce que celui-ci est prêt à payer a...
Madame la ministre, le choix des mots s'impose toujours, et ce soir encore. Parlant de la Turquie, vous avez dit que si elle n'est pas un allié, c'est qu'elle est un ennemi. Moi-même, je vous ai demandé tout à l'heure ce qu'est un monde qui n'est pas le « monde libre ». C'est la question aujourd'hui. Certains pays sur cette planète peuvent ne p...
Ils ne le seront jamais, mais défendent d'autres valeurs que celles de l'OTAN, des valeurs non guerrières. L'OTAN, elle, porte des valeurs guerrières.
Si, monsieur le rapporteur, puisque, pour l'OTAN, qui n'est pas allié est un ennemi. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la ministre. Réécoutez ou relisez ses propos, vous verrez bien.
Notre allié turc est aujourd'hui un ennemi de nos valeurs : il enferme les journalistes, il enferme des maires en quantité, des milliers d'élus locaux, des députés parce qu'ils critiquent la politique turque ; il massacre nos alliés kurdes qui ont porté le fer contre notre ennemi, Daech. Rien que cela rend nécessaire le vote de ces amendements....
Vous devriez nous défendre, monsieur le président, et à travers nous l'Assemblée elle-même ! Nous ne sommes pas ici pour nous faire humilier !
À entendre la ministre, je serais un député « irresponsable », à l'instar de tous ceux qui ne vont pas dans le même sens qu'elle. Je me considère comme responsable ; je suis un élu du peuple, et le peuple qui m'a élu a le droit d'être respecté dans cette enceinte. D'où ma réaction tout à l'heure – dont je m'excuse, monsieur le président : j'ai ...
Mon groupe votera la motion de rejet préalable, pour deux raisons. D'abord, l'obsession des 2 %. Vous n'avouez pas d'où sort ce chiffre.
Quelle est la menace ? Quels sont les moyens ? Ces 2 % ont été décidés à l'OTAN : c'est l'OTAN qui a dit à ses membres : « Vous devez consacrer 2 % de votre PIB à la défense, c'est votre contribution à l'Empire » – comme l'appelle Jean-Luc Mélenchon.
Vous ajoutez donc à vos dépenses militaires tout ce qui, aujourd'hui, n'y figure pas, mais vous n'augmentez pas le budget : vous y intégrez ce qui est déjà financé, pour vous rapprocher le plus possible des 2 % – alors que l'armée a besoin de moyens supplémentaires. Voilà ce qui fait réagir mes collègues. Vous l'avez dit, madame la ministre : l...
Ne restons pas bloqués sur les 2 % : nous sommes là pour défendre la France, ses valeurs, et pour faire en sorte que nos militaires ne soient pas sacrifiés.
Ensuite, comme je l'ai demandé en commission des affaires étrangères, saisie pour avis, que finance-t-on et combien met-on dans la dissuasion nucléaire ? C'est important. Qu'est-ce que cela représente ? Quel sera l'investissement ? À quoi vont servir les milliards ? À ces questions, nous n'avons obtenu aucune réponse. C'est la seconde raison de...