Les amendements de Olivier Becht pour ce dossier

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Nous avons débattu de ce texte pendant plusieurs mois en commission, notamment à la faveur de diverses auditions. Nous en avons débattu dans cet hémicycle en première lecture pendant près de cinquante heures. Nous estimons que le débat a été riche. Il a été complet. La motion de rejet préalable n'est donc qu'une manoeuvre dilatoire qui nous imp...

Il nous paraît nécessaire de venir au plus vite au vote du texte. C'est pourquoi nous ne voterons pas la motion.

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission et rapporteur, mes chers collègues, oui, nous nous apprêtons effectivement à dépenser plus de 300 milliards d'euros pour nos armées, mais non, mes chers collègues des groupes GDR et FI, nous ne le faisons pas pour être en conformité avec l'objectif de 2 % du PIB f...

Nous le faisons, car voilà vingt-cinq ans que l'on baisse les crédits de nos armées. Nous le faisons parce que nous sommes engagés aujourd'hui sur des théâtres d'opérations extérieures, au Sahel et au Levant, ainsi que sur le territoire national, à travers l'opération Sentinelle. Nous le faisons parce que certains de nos matériels sont à la lim...

dans les airs, avec 28 nouveaux Rafale, 55 Mirage 2000D rénovés, onze nouveaux Airbus A330 MRTT et A400M, ainsi que de nouveaux hélicoptères NH90. Elle porte aussi sur l'espace, avec les nouveaux satellites MUSIS – système multinational d'imagerie spatiale pour la surveillance, la reconnaissance et l'observation – et les systèmes CERES – capaci...

Monsieur le président, madame la ministre, madame la secrétaire d'État auprès de la ministre des armées, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, nous nous apprêtons à voter un texte qui engagera les finances de notre nation pour les sept prochaines années en consacrant près de 300 milliards d'euros à nos forces armées. À l...

Nous aurions pu notamment – c'est un petit clin d'oeil, madame la ministre – marquer l'ambition de doter la France d'un second porte-avions, afin d'assurer la permanence de cet outil stratégique d'intervention et de supériorité sur les mers. Nous aurions pu également rêver de crédits matériels ou d'infrastructures encore plus importants. Mais ...

Oui, mesdames et messieurs, notre pays doit se redonner les moyens d'assurer correctement la défense des Français et, au-delà, des Européens. Car, de notre action contre Daech au Levant à la stabilisation de l'Afrique au Sahel, en passant par les mesures de réassurance face aux appétits de la Russie, c'est bien la défense des intérêts européens...

Alors que l'arrivée de l'intelligence artificielle alliée à l'ordinateur quantique pourrait entraîner sur le champ de bataille une révolution similaire à celle créée par l'arrivée de la poudre au XVe siècle, il nous faudra mobiliser des crédits de recherche et de développement à la hauteur de ces enjeux. La France peut-elle y arriver seule alor...

Nous traitons ces sujets quasiment en boucle depuis plus de vingt heures. Il est vrai que, comme Mme Le Pen vient d'arriver, il était peut-être nécessaire de revenir dessus.

Nous le savons tous, revoir le lissage reviendrait à trouver des milliards d'euros supplémentaires : or personne ne dit où les prendre. Quant aux deux dernières années, qui, chacun le reconnaît, constituent des marches importantes, je rappellerai tout d'abord qu'elles portent en grande partie sur des commandes de matériels qui auront été passée...

Pas autant qu'on le croit : de nombreuses têtes étaient déjà connues ! … nous avons la conviction que cette LPM sera finalement honorée et que les crédits seront bien dépensés comme elle le prévoit.

J'avoue avoir un peu de mal à suivre M. Lachaud. Il nous explique avec beaucoup de conviction, depuis maintenant deux jours et deux nuits, qu'il faut sortir de l'OTAN et construire ensuite une défense européenne. C'était votre argument, monsieur Lachaud, hier et avant-hier.

Et aujourd'hui, vous nous dites qu'il faut abandonner les coopérations industrielles européennes dans le domaine de la défense, qui sont la première pierre à poser pour bâtir cette défense européenne. Votre stratégie consiste donc, en définitive, à laisser l'Europe aussi démunie que le banc de poissons face au chalutier ! C'est bien cela ?

L'objet de cet amendement est d'inciter à nous interroger sur notre force aéronavale. Nous avons aujourd'hui un seul et unique porte-avions, le Charles de Gaulle. Régulièrement, ce bâtiment subit des révisions techniques, ce qui est normal. Celles-ci sont programmées, donc prévisibles et connues de nos principaux adversaires. La souveraineté de...

Je remercie Mme la ministre de son ouverture sur le sujet. Je suis d'accord que la LPM maintient l'ambition d'un deuxième porte-avions, mais je pense qu'il serait bon de la réaffirmer, et pas exclusivement par rapport à nos possessions ultramarines. Je rappelle que 90 % du commerce mondial passe encore par la mer, que notre pays doit donc maint...

où subsiste un droit local. Je veux parler, en l'espèce, de l'article L. 2541-9 du code général des collectivités territoriales, qui permet au conseil municipal de sanctionner l'un de ses membres pour trois absences consécutives non justifiées.

L'article L. 2541-10, au demeurant, prévoit quant à lui une exclusion pour cinq absences consécutives ; mais le problème, ici, est celui des absences justifiées. Il ne me semble pas nécessaire, en l'occurrence, que les conseils municipaux aient à connaître les raisons qui empêcheraient les militaires de se rendre à une séance du conseil municip...

Je ne polémiquerai pas avec M. Lecoq. Tout d'abord, monsieur le rapporteur, la question ne peut relever du règlement intérieur des conseils municipaux puisque, par la force des choses, c'est la loi qui s'applique et s'impose au règlement. Le conseil municipal ne pourrait décider, sous peine de censure par le tribunal administratif, que les disp...

Ce n'est pas, je le répète, du caractère de l'excuse elle-même qu'il est question ici, mais de son caractère « suffisant ». Cela donnera lieu à un débat au sein du conseil municipal, débat qui ne manquera pas d'être instrumentalisé par les maires ayant des militaires parmi leurs opposants, même si ces derniers, monsieur Lecoq, ne font pas de po...