Les amendements de Olivier Véran pour ce dossier
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« Je suis indépendant, j'ai travaillé toute l'année et pourtant, ce mois-ci, je n'ai pas réussi à me verser de salaire. » Ce sont les mots de Jérémy Clément, gilet jaune, que j'ai rencontré hier. J'ai été touché par sa détresse car est aussi celle de milliers de Français qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois.
C'est pour eux que nous travaillons. Tous les Jérémy Clément ne sont pas des indépendants ; ils peuvent être salariés, voire sans emploi. Nous avons tous ici, collectivement, le devoir d'apporter une solution à chacun, et personne ne peut se targuer d'avoir jusqu'à présent réussi dans cette mission. Nous avons commencé.
J'ai pu répondre à Marc, quarante-deux ans, ouvrier dans une usine pétrochimique, salarié au SMIC, qui, malgré ses trois heures supplémentaires chaque semaine, a du mal à joindre les deux bouts. J'ai pu lui répondre qu'avec les mesures que nous avons adoptées depuis le début de la législature, il va percevoir 800 euros nets supplémentaires par ...
J'ai pu répondre à Sandra, trente-huit ans, mère célibataire de deux enfants, dont le cadet est en cours de diagnostic pour un probable autisme.
Elle a dû quitter son travail pour s'en occuper et souhaiterait le reprendre, mais n'a pas les moyens de recruter une nounou à temps plein. J'ai pu lui répondre que désormais, elle aura 140 euros de plus par mois pour faire garder son enfant, grâce à l'augmentation du complément de libre choix du mode de garde, et qu'elle n'aura plus à avancer ...
Répondre à Marc, répondre à Sandra, c'est apporter des réponses à des situations de vie individuelles difficiles. C'est le sens de la solidarité nationale.
Mais nous ne devons pas oublier d'apporter une réponse collective à ceux qui contribuent à cette solidarité. Je pense ici à Jérémy Clément et à tous ceux qui attendent de notre part que nous les aidions aussi dans leur quotidien. Madame la secrétaire d'État auprès de la ministre des solidarités et de la santé, pouvez-vous nous apporter de la li...
Ma question s'adresse à Mme la ministre des solidarités et de la santé. Il y a quelques minutes, en traversant la salle des quatre colonnes pour vous rejoindre dans l'hémicycle, j'ai été interpellé par un journaliste, comme c'est régulièrement le cas pour les députés de la majorité.
Il me demandait : « Alors, allez-vous prendre le virage social ? » Mais de quel « virage social » parlons-nous, lui ai-je répondu. Nous n'avons pas besoin de virage social, ai-je ajouté, nous avons un cap, celui donné dès le départ par le Président de la République, et nous suivons une trajectoire à la fois déterminée et efficace.
Alors, c'est vrai, nous faisons différemment : nous prônons l'innovation sociale, nous évitons les vieilles recettes, parfois faciles, qui consistaient à distribuer des allocations sans s'intéresser à leur utilité réelle et sans savoir comment nous sortirions les gens de la misère. Mais il serait tout de même paradoxal de s'excuser de mener une...
Nous travaillons à l'émancipation pour les Françaises et les Français, notamment par le chemin de la formation et de l'emploi – je ne citerai qu'un exemple, celui de ces mères isolées trop éloignées de l'emploi, qui bénéficieront demain d'un complément de garde renforcé et d'un tiers payant pour qu'elles n'aient plus à avancer d'argent. Nous me...
Si nous prenons la question des retraités, par exemple, oui, il y a eu une augmentation de la CSG pour certains retraités et une sous-indexation de la revalorisation des retraites…
… mais, en retour, un retraité qui percevait 900 euros par mois au début de la législature, en percevra 1 000 dans deux ans ; il paiera 30 euros de moins par mois pour sa mutuelle, pour une meilleure couverture santé, et il n'aura plus à renoncer aux soins faute de pouvoir avancer 2 000 euros pour s'équiper d'une audioprothèse ou se payer des p...
Madame la ministre, le projet de loi de financement de la sécurité sociale que vous avez présenté aujourd'hui en conseil des ministres préfigure et met en oeuvre ce que nous appelons « l'État providence du XXIe siècle ». Pouvez-vous nous en présenter quelques-unes des grandes mesures ?
Madame la ministre des solidarités et de la santé, j'étais hier, comme tous les lundis matin, en blouse blanche au CHU de Grenoble pour des consultations publiques en neurologie. Comme beaucoup de médecins, j'ai connu une évolution de mon métier, sous le coup des contraintes médico-économiques, au fil des réformes de gouvernance appliquées aux...