Les amendements de Pascal Brindeau pour ce dossier
8 interventions trouvées.
Monsieur le garde des sceaux, vous voulez mettre fin à l'hypocrisie en vertu de laquelle un condamné sait, avant même d'entrer en prison, qu'il n'effectuera pas la totalité de sa peine, ce qui est incompréhensible pour nos concitoyens. Nous pouvons suivre ce raisonnement. Désormais, l'octroi de l'ensemble des réductions de peine, pas seulement...
Dans la continuité des propos tenus à l'instant par mon collègue Philippe Gomès et de mon intervention un peu plus tôt, je dirai qu'une hypocrisie succédera à une autre. En l'absence de moyens permettant d'assurer aux détenus une possibilité d'insertion, une formation et éventuellement, pour ceux qui le souhaitent, un métier, les juges de l'ap...
Monsieur le ministre, si je n'étais que pessimiste et uniquement dans la critique, je n'aurais pas déposé cet amendement. En effet, celui-ci vise, dans le cadre de la philosophie qui est la vôtre de mettre fin au crédit de réduction de peine automatique pour instaurer un système prétendument au mérite, à tenir compte des réserves qu'émettent le...
Mais je vois que vous n'êtes en rien convaincu par ma volonté d'essayer de trouver malgré tout le chemin du dialogue.
…mon amendement concerne les réductions de peine pour les détenus condamnés à moins de cinq ans – ce qui englobe évidemment ceux condamnés à moins d'un an. Et puis je ne comprends pas bien votre argumentation, monsieur le garde des sceaux, sur la rupture d'égalité. Vous dites que le système proposé créerait des ruptures d'égalité, avec des ré...
Les détenus en maison d'arrêt ou en maison centrale ne peuvent pas, par définition, avoir des activités sportives ou d'insertion, ou bénéficier d'un emploi. Il y a déjà rupture d'égalité s'agissant des RSP. Je ne sais pas si tout cela intéresse quelqu'un au banc du Gouvernement…
Malgré tout ce que vous dites sur les efforts consentis pour améliorer l'employabilité, on n'atteindra pas à nouveau un taux d'emploi de 50 % dans les prisons simplement en claquant des doigts, ni même avec les mesures que vous allez prendre. Ce n'est pas du pessimisme, c'est du réalisme. Il est vrai qu'à vous écouter, on peut dormir tranquille...
Tout va bien se passer, à vous croire : le nombre de détenus va diminuer et le nombre de places augmenter ; et la réinsertion aura lieu dans les meilleures conditions. Tout va si bien que nos débats auraient même un caractère un peu inutile et suranné. Monsieur le garde des sceaux, souffrez que l'on continue malgré tout à débattre et que l'on p...