Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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Malgré tous les efforts déployés par certains pour nous écarter et nous décrédibiliser, Les Républicains resteront fidèles à leur engagement : nous sommes un parti de Gouvernement, et nous savons qu'il n'est pas facile de gérer un pays dans une situation de crise. Pour autant, nous ne saurions vous donner un blanc-seing. Trop de questions demeu...

Je souhaite savoir quelle sera l'organisation de nos travaux, monsieur le président. Nous avons plus de 1 000 amendements à examiner…

…et nous avons pu constater, en fin de journée, que nous n'avancions qu'à petits pas, avec quelques tensions. Nous pouvons certes débattre sans tensions, et c'est préférable, mais la vie d'un amendement ne suit pas toujours un cours linéaire et nous savons bien que certains d'entre eux ont déjà suscité quelques interrogations hier. Allons-nous...

L'apaisement est là, monsieur le président. Je défends mon amendement : il n'y a ni attaques personnelles, ni mises en cause, ni difficultés particulières, ni rappel au règlement, ni anicroches, ni remise en cause de la présidence. Nous regrettons simplement qu'à l'heure où nous reprenons nos travaux, peut-être pour toute la nuit, avec près de ...

Ma question est simple et relève du b. a.-ba, c'est une question de béotien. Je m'étonne qu'à cette question simple – et bonne, puisque vous l'avez ainsi qualifiée –, il n'y ait pas de réponse. Les délais des mesures sanitaires étant à nouveau allongés, cet amendement vise à prévoir une clause de revoyure permettant au Parlement de se prononce...

…ce que nous avions compris depuis longtemps. Sans doute voulait-il accélérer les choses, mais cela n'est pas possible lorsque nous sommes réunis au coup par coup. C'est précisément ce que nous vous reprochons : ne pas avoir de clause de revoyure, ne pas pouvoir nous retrouver pour débattre, sauf sous la pression des événements. Il faut pour n...

Dans le même état d'esprit, il vise à prévoir une clause de revoyure. Je ne répéterai pas systématiquement l'ensemble des arguments, puisque ce sont les mêmes. Nous voulons non pas gagner du temps, car vouloir à tout prix gagner quinze jours ou un mois n'aurait pas de sens, mais permettre un débat serein et organisé. J'insiste sur ce dernier po...

Le groupe Les Républicains estime que la situation est assez grave pour que l'on évite de fracturer notre pays, et de fracturer la représentation nationale. Se faire chauffeur de salle pour susciter ici et là des réactions inappropriées, ce n'est pas très digne, monsieur le rapporteur ,

alors que la situation exige au contraire qu'au-delà de nos sensibilités, nous unissions nos forces. La présidente de la commission avait tenté d'éteindre l'incendie ; vous soufflez sur les braises encore chaudes.

C'est regrettable, et cela pourrait donner envie, après avoir écouté les arguments de nos collègues socialistes, d'avoir une réaction épidermique et de voter cette motion de rejet. Oui, nous délibérons dans des conditions qui ne sont pas honorables. Nous avons terminé l'examen en commission à cinq heures dix du matin ; nous le reprenons en séa...

Vous avez refusé, mais nous y reviendrons. Tous ces arguments que nous entendons sur la vaccination, sur le passe sanitaire… mériteraient, si nous étions sérieux, un examen sérieux, donc dans des délais beaucoup plus sérieux. Mais nous avons conscience de l'urgence, et nous sommes des gens responsables : nous nous abstiendrons donc, afin que ...

Il faut distinguer entre les majeurs et les mineurs de moins de 12 ans – qui, eux, ne peuvent être vaccinés. Il convient donc de préciser les choses. Ce n'est pas la peine de compliquer la vie des familles – c'est déjà assez simple en ce moment sans que l'on en rajoute ! Voilà l'objet de ces deux amendements.

Je l'ai dit hier avec d'autres : nous avons l'impression de vivre un jour sans fin. En effet, nous nous retrouvons mois après mois pour aborder des sujets qui, sans être totalement identiques, sont de la même veine. Hélas, nous dressons mois après mois les mêmes constats. La pandémie progresse, puis nous pensons sortir de la crise, puis nous y ...

Nous ne sommes plus, mesdames et messieurs membres du Gouvernement et de la majorité, au mois de mars 2020, quand, confrontés à toutes les incertitudes, il fallait effectivement faire vite et le mieux possible. Nous avons aujourd'hui un peu de recul et nous pouvons prendre le temps d'un débat démocratique serein. Or vous avez tendance depuis tr...

nous représentons le peuple ici ! Qu'est-ce qui peut justifier que l'examen des amendements se transforme en un tel abattage, si ce n'est une volonté de ne rien changer au texte gouvernemental ? La porte est fermée depuis le début. C'est tout de même fâcheux. Cela l'est d'autant plus que, sur le fond, nous sommes tout à fait favorables à la va...

Nous sommes à vos côtés, mais nous posons également des questions : pourquoi vacciner tous les mineurs ? Pourquoi organiser la vaccination dans tel sens et non dans tel autre ? Pourquoi vouloir faire ceci ou cela ? Nous avons joué notre rôle en vous interpellant, notamment par le biais d'amendements qui n'ont malheureusement reçu aucun écho. N...

Nous devons soustraire les activités du quotidien au passe sanitaire car nous ne voulons pas d'une France à deux vitesses. Nous pourrons peut-être nous retrouver – nous verrons quel sort sera réservé à nos amendements –, mais comptez sur nous pour être au rendez-vous du débat démocratique et de l'exigence que nos concitoyens ont envers le Parl...

Cela ne se fait peut-être pas, mais je tiens à ouvrir dans nos débats une parenthèse singulière qui vous touchera peut-être. On ne sait peut-être pas assez que l'Assemblée est une belle maison commune, peuplée de rencontres et de figures et habitée d'une grande part d'humanité. Vous, vous le savez, mes chers collègues, au-delà de nos différence...

L'état d'urgence sanitaire a été une nécessité à un temps donné et nous avons été nombreux, au mois de mars 2020, à le voter parce qu'il fallait des outils pour gérer la crise. Ensuite, il a fallu sortir d'une forme de confort intellectuel, juridique, de banalisation de l'état d'urgence – qui est un droit exorbitant du droit commun, un droit d'...

Pourquoi ne pas prévoir une bonne fois pour toutes une clause de revoyure tous les trois mois ? C'est d'ailleurs ce que Sacha Houlié et moi-même vous avions proposé.