Les amendements de Pierre Dharréville pour ce dossier

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Chère collègue Cendra Motin, vous avez bien raison de dire que c'est un grand bond en arrière qui nous est proposé au travers de cette réforme ! Merci pour cet aveu ! Vous avez dit, monsieur le secrétaire d'État, que nous voulions supprimer le coeur de votre réforme, mais ce coeur, à peine sorti de la forge, ne bat déjà plus ! Votre système ne...

Elles ne sont pas au rendez-vous, nous le voyons d'ores et déjà. Nous avons passé quelques jours à débattre des objectifs de ce projet de loi et dès l'article 2 ils se fracassent sur votre volonté de régression sociale ! D'où cette myriade de nouveaux régimes et une réduction des droits de certains de nos concitoyennes et concitoyens – notre co...

Comme nos collègues, nous souhaitons que vous assumiez la réalité de votre projet. D'ailleurs, je ne vois pas en quoi cela pourrait vous poser problème de le présenter comme un système par points. Vous le revendiquez ; nous, nous le combattons, car nous en prévoyons tous les effets négatifs ; mais vous devriez au moins prendre acte de cette app...

Nous aurions bien aimé exercer le pouvoir pendant quarante ans, cher collègue ! Cela n'a pas été le cas. Ainsi l'a voulu la démocratie, dont nous acceptons les règles – mais nous ne désespérons pas, vous le savez. La machine infernale que vous décrivez, monsieur Lavergne, c'est tout simplement le capitalisme.

Nous pourrions en parler, car nous aurions beaucoup à dire sur la manière dont celui-ci est en train de détruire l'humain comme la planète. Tout ce qui a été mis en oeuvre pour contrecarrer le pouvoir de l'argent dans notre société, notamment à la Libération – je pense à notre grand système de protection sociale et de sécurité sociale – , celle...

Il ne faut pas tricher là-dessus. Vous devez assumer les désagréments du système par points, lequel vous permet pour l'heure de ne pas parler du taux de remplacement, qui nous semble un élément essentiel.

Les députés de la Gauche démocrate et républicaine ont, avec leurs collègues insoumis, un petit débat rédactionnel, que nous serons certainement en mesure de régler. Je préfère, pour ma part, la formulation que nous proposons, mais je suis prêt à me rallier à celle de nos collègues si la nôtre n'était pas retenue. Pourquoi ? Car nous proposons...

Vous nous dites, monsieur le secrétaire d'État, de ne pas inquiéter les gens inutilement. Ce n'est pas nous qui les inquiétons : ils sont déjà très inquiets ! D'abord, ils vous connaissent. Ils vous voient à l'oeuvre depuis deux ans et demi.

Ensuite, la réforme a mis toute une partie du pays dans la rue, justement parce que les gens sont très inquiets !

Rassurez-nous ! Tout à l'heure, M. le rapporteur a expliqué que l'ordre de grandeur serait à peu près identique, 70 ou 75 % – je ne trahis pas vos propos. Nous proposons de sanctuariser un minimum de 75 %. Si cela correspond à vos prévisions, l'inscrire dans le texte ne vous coûte rien. L'article 1er fixe en effet des objectifs ; je ne suis pas...

Franchement, il est avéré que cet article 1er est un article d'affichage ! Affichons donc des mesures sérieuses, et tâchons de les mettre en application.

Monsieur le secrétaire d'État, vous critiquez nos références : je vous confirme que nous n'avons pas les mêmes. Vous citez l'étude d'impact, je me fonde sur des études menées par des économistes. Stéphane Peu a cité Henri Sterdyniak, qui est un économiste très sérieux. Vous contestez ses analyses : il serait intéressant d'en discuter avec lui –...

Vous avez cité le graphique de la page 182 de l'étude d'impact. Tous ceux auxquels nous accordons du crédit expliquent que les pensions baisseront d'au moins 20 %. Or vous écrivez : « Les pensions servies par le système de retraite seront en moyenne plus élevées dans le système universel que dans le système actuel, en raison notamment d'un âge ...

Je souligne : « en raison notamment d'un âge moyen de départ plus élevé à la suite de la réforme. » Donnez-nous donc des précisions sur ce point, cela nous intéresse !

Mme Panot vient d'avancer des arguments importants. J'ajoute qu'alors que la moitié environ de ceux qui liquident leur pension ne sont déjà plus dans l'emploi, on sait bien l'effet que produira un recul de l'âge du départ. Vous nous avez dit, monsieur le ministre, que la réforme ne changerait rien pour les personnes éligibles à l'actuel dispos...

À court terme, c'est peut-être vrai, mais les effets se feront sentir sur les générations suivantes, puisque l'âge de départ va reculer, y compris pour ces personnes-là – à moins que vous ne me démentiez ? Deuxième question, concernant les personnes qui ont commencé à travailler entre 20 ans et 22 ans. À l'heure actuelle, elles peuvent partir ...

Ce sont là des arguties. Discutons de la prévention si vous le voulez, mais parlons aussi de la réparation.

Nos échanges sont régulièrement pimentés par quelques interventions d'une majorité Calimero, qui est un peu vexée de ne pouvoir diriger les débats comme elle l'entend.

Mais c'est ainsi : nous avons déposé de nombreux amendements qui, si vous écoutez bien ce que nous disons, nous permettent de défendre nos idées, de formuler des propositions, d'argumenter, d'interroger M. le secrétaire d'État. Tel est notre but dans chacune de nos interventions – et ceux qui n'ont pas bien entendu pourront lire le compte rendu...

La continuité du niveau de vie est pour nous un élément essentiel : nous souhaitons garantir la parité du niveau de vie entre actifs et retraités. C'est pourquoi, avec Mme Dubié, nous vous proposons d'en faire un des objectifs de l'article 1er.