Les amendements de Richard Ferrand pour ce dossier
289 interventions trouvées.
… à dire que certains de nos collègues ne seraient pas capables d'aligner deux mots. C'est, à l'égard des parlementaires, une marque de mépris, qui est indigne !
et d'empêcher vos rapporteurs de rapporter, au nom de l'Assemblée, les conclusions de la commission qui s'est réunie sur le projet de loi de révision constitutionnelle.
… vous avez ensuite choisi de passer du blocage de nos travaux au blocage de notre institution. Vous avez fait ce choix par tous les moyens, par des rappels au règlement qui n'en sont pas, en multipliant vos interventions, dans le but unique de faire en sorte que l'Assemblée nationale ne puisse pas travailler. M. Marleix et certains députés su...
Certains d'entre vous sont même allés jusqu'à annoncer une motion de censure – qui, semble-t-il, a fait long feu.
… c'est nourrir une crise politique. Si vous pouviez même faire plus et porter atteinte au fonctionnement même de notre démocratie, vous le feriez.
Vous avez une volonté de paralyser l'Assemblée nationale, de faire en sorte qu'elle soit entravée. Notre large majorité…
Et je suis fier de montrer à quel point nous avons voulu, jusqu'au bout, faire en sorte que l'Assemblée nationale ne soit pas entravée. Mesurez une chose : nos institutions sont solides, notre majorité l'est aussi.
Viendra le moment où votre irresponsabilité sera comprise par tous nos compatriotes. À ce moment, vous devrez bien vous remettre au travail. C'est une question d'heures. Nous, nous serons toujours là !
Nous tenons séance parce que nous devons examiner le projet de loi de révision constitutionnelle. Vous avez décidé de profiter d'une affaire judiciaire pour prendre nos débats en otage, …
Je note que, sans même que la commission d'enquête ait commencé ses travaux, sans même qu'il nous soit donné de connaître les analyses des auditions de police ou du parquet, …
… sans même qu'il nous soit permis de disposer des conclusions de l'Inspection générale de la police nationale, vous décrétez l'affaire d'État, …
Au rythme où vont les choses, j'ai l'impression que vous avez déjà écrit le rapport, que vous savez déjà tout, puisque vous préjugez pour faire de la polémique politique !
Voilà l'attitude que nous observons. Ensuite, je découvre toute une série de diktats. Le premier peut se formuler ainsi : « Voilà quelques jours que nous sabotons le déroulement des travaux, et en plus, il faudrait nous dire comment on va modifier l'ordre du jour, et séance tenante ! »
C'est l'histoire du pompier pyromane : on continue de troubler le déroulement des travaux, mais on voudrait tout de même en savoir immédiatement les conséquences !
Ce n'est pas sérieux ! Puis j'entends un autre collègue déclarer : « Au fait, il faut tout de même me dire quel ministre sera au banc quand on va parler des collectivités territoriales, parce que je vais faire le tri moi-même ! » Et puis quoi encore ? Mais on rêve !
C'est la garde des sceaux qui représente le Gouvernement : il faut la respecter, tout de même ! C'est quoi, ce comportement ?
Enfin, après les deux premiers diktats, voici le troisième : « Maintenant que nous avons réussi à bloquer nos travaux, que nous avons multiplié, par tous les moyens, les entraves et les empêchements,
autant interrompre ces travaux ! » Je ne sais pas si vous avez piscine ; nous, en tout cas, nous avons du travail !
Je voudrais dire à M. Corbière quelque chose d'assez simple. À bien l'écouter, il fait à la majorité un curieux procès de volonté d'étouffement. Je voudrais, monsieur Corbière, vous rappeler quelques faits : j'ai indiqué hier, à ce même micro, que dès l'instant où les conditions juridiques seraient réunies, nous ne nous opposerions pas à la cr...
C'est pourquoi je ne peux pas accepter d'entendre dire qu'il y aurait une volonté d'étouffer quoi que ce soit.