Les amendements de Richard Ramos pour ce dossier

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Encore une fois, il faut distinguer entre ce qui est possible et ce que l'on doit faire. Aujourd'hui, lorsqu'on achète une salade qui porte la marque d'un grand distributeur – je ne donnerai pas de nom – , l'emballage porte le logo français, il y est écrit « fabriqué en France », mais si on le retourne, on lit : « Union européenne et hors Union...

Je reconnais, monsieur le président Lescure, le bon sens dont vous avez fait preuve en commission mais le problème c'est que ce sont les plus faibles qui risquent d'être trompés par le facing d'un produit comportant un logo « bleu blanc rouge » signifiant qu'il est fabriqué en France – puisqu'il est aujourd'hui démontré qu'il influence l'acte d...

On a beaucoup parlé de grande distribution, mais un ouragan s'annonce, plus puissant, qui a nom Ali Baba, Amazon ou autre… Cela, c'est un vrai problème. Notre rapporteur nous propose d'anticiper la venue de cet ouragan : s'il n'est pas possible d'avoir plus d'informations en ligne, si on n'oblige pas les vendeurs à en mettre plus, demain, la Fr...

Je voudrais répondre à M. Aubert, qui n'est plus là mais qui, tout à l'heure, se plaignait de ne plus rien y comprendre : je pense qu'il a raisonné en tant qu'élu d'une circonscription, et non en tant qu'élu de la nation.

Je vais vous expliquer pourquoi. Il est l'élu d'un territoire où il y a beaucoup de gens qui fabriquent des légumes.

Pour ce qui est de sa circonscription, son raisonnement sur l'empreinte carbone est juste – parce qu'on y fait des légumes. Mais il y a des vaches, en France !

Or les vaches qui sont élevées de façon industrielle présentent un meilleur bilan carbone que nos vaches de race qui auront été dans les prés.

Attention donc à ce que l'argument du bilan carbone ne débouche pas sur l'inverse de ce que nous voudrions faire. S'agissant maintenant de la restauration collective, c'est un vrai combat. Nous avons, au niveau de l'État, une responsabilité. Nous allons faire peser sur les collectivités locales les conséquences de décisions que nous allons pre...

En effet, dans les cliniques où l'on sert une meilleure alimentation, les patients restent moins longtemps. Il faut démontrer que mieux manger permet de faire des économies. Il y a des expérimentations à mener en la matière, et il me semble que l'on pourrait aller dans cette direction. Enfin, M. Garot l'a dit, il n'y aura pas de bien manger sa...

Pour l'alimentation, pour les achats, il faut faire la même chose. Apprenons aux enfants à bien manger : ils apprendront à leurs parents à bien manger.

Je partage les observations de Marc Le Fur, de Thierry Benoit et de Julien Aubert. Le raisonnement est juste et leurs questions sont bien posées. Et puisque leur raisonnement est juste, je pense qu'ils vont voter ce texte. Où en est-on aujourd'hui ? Dans les supermarchés, les consommateurs achètent des produits pas chers plutôt bas de gamme, d...

… on va arrêter de vendre un saucisson auquel on a ajouté du sucre pour retenir de l'eau qui vous est vendue au prix de la viande ». Il faut expliquer de manière pédagogique aux Français qu'ils vont payer plus cher, mais qu'ils ne mangeront plus de produits de basse qualité. L'objectif est que tout le monde ait le droit à la même alimentation. ...

Ce matin, lorsque je suis intervenu sur le sujet des outre-mer, M. le ministre a considéré que c'était la seule fois où nous n'étions pas d'accord. Je suis donc rassuré, car, finalement, nous allons nous mettre d'accord. Comme je l'ai fait ce matin, je voulais également rappeler à l'intention de mon collègue du MODEM que les outre-mer ont pour...

Je partage l'avis de notre collègue Ericka Bareigts. L'outre-mer présente des particularités, notamment sur ce sujet. On ne peut pas accepter que des produits de moindre qualité entrent sur les territoires ultramarins.

Ce n'est évidemment pas ce que prévoit ce projet de loi, mais ce que dit Mme Bareigts est très important. Par ailleurs, vous savez que les cas d'obésité sont plus fréquents en outre-mer qu'en métropole. En effet, la courbe de l'obésité suit celle de la pauvreté : comme les territoires d'outre-mer connaissent des taux de pauvreté supérieurs, il...

Cet amendement porte sur le sujet central, celui des concentrations. Je comprends l'amendement qui devrait nous être proposé par le rapporteur, à la sagesse duquel je fais toute confiance. Il faudrait que l'on puisse travailler a priori lorsque les cartels existent, mais on nous embrouille continuellement à propos du droit européen, si bien que...

M. Charles de Courson veut casser ce cartel, et le Parlement français a le droit de dire à Bruxelles ce que pense la Nation française. Monsieur le ministre, il faudrait que vous puissiez recevoir, comme vos homologues allemands, une feuille de route du Parlement pour mener des négociations comme celle-là avec la Commission européenne. Aujourd'...

Nous devons donner un signe aux exploitants qui se sont engagés et s'engagent dans la démarche HVE 3.

Comme l'a relevé le président Chassaigne, chaque alinéa est introduit par « ou ». Il faut trouver une manière d'indiquer à nos agriculteurs que nous allons les conduire vers plus de qualité, faire en sorte de tirer vers le haut notre « terre nourricière », pour reprendre cette vieille expression.

Selon moi, retenir le niveau HVE 3, c'est donner un signe à tous les agriculteurs qui ont la capacité de l'atteindre.