Les amendements de Richard Ramos pour ce dossier

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Il s'agit d'ajouter au titre II les mots « accessible à tous », de sorte qu'il soit ainsi libellé : « Mesures en faveur d'une alimentation saine, de qualité, durable, accessible à tous et respectueuse du bien-être animal ». Nous menons un combat important : nous devons passer de la fourche à la fourchette, de la fourchette à la fourche, car c'...

Le président Jacob, même s'il est un spécialiste, fonctionne avec un vieux logiciel : avec la demande mondiale, on passe de la logique de la fourche à la fourchette, et de la fourchette à la fourche. Dans le monde entier, c'est le consommateur qui décide de ce que l'on mangera.

La logique productiviste de produits à bas coûts ne répond pas à la demande mondiale future, à savoir plus de qualité dans l'assiette et l'information accessible d'un clic sur nos portables concernant les produits, leur contenu et combien le paysan a touché par kilo. Votre logique, monsieur Jacob, ne permet pas à l'agriculture française de mon...

Mais nous ne pouvons pas faire un procès d'intention à M. le ministre de l'agriculture : il n'a cessé d'affirmer qu'il défendrait la PAC.

Commençons par lui donner, tous ensemble, un mandat pour défendre la PAC et les intérêts français.

Défendons-le tous, sur tous les bancs. Ensuite, monsieur Le Fur, vous fonctionnez avec un vieux logiciel.

Vous êtes dans le nouveau monde, je n'ai aucun doute sur ce point, mais la question est simple : avons-nous envie de manger de la fraise allemande et des produits espagnols ?

Nous savons que les produits espagnols ne permettent pas aux consommateurs de manger sainement. Je n'ai pas envie que l'agriculture française ressemble à l'agriculture espagnole. La vraie question, et vous l'avez posée plusieurs fois, monsieur Le Fur, c'est qu'il faut arrêter d'importer des produits respectant des normes différentes de celles ...

Je pense que la réponse que proposent M. le ministre et M. le rapporteur est vraiment celle que nous attendions, au sein de la commission des affaires économiques. Nous avons auditionné un représentant de l'entreprise Bigard – vous savez que moi, je n'ai pas peur de donner les noms – , qui a repoussé son micro et a refusé de répondre à la repré...

Je voulais en effet remercier les députés du groupe Les Républicains qui ont cosigné mon amendement, comme les députés siégeant sur les autres bancs.

Je vais évidemment dire la même chose que nos collègues Paul Molac et Sébastien Jumel. Peut-être que certains de nos collègues ne le savent pas, mais une vache produit du lait tous les jours.

En effet, cela est déjà arrivé, un collecteur peut, du jour au lendemain, dire à un producteur que vu leur désaccord, il arrête la collecte de son lait. Et du jour au lendemain, ce n'est même plus en état de faiblesse que se retrouve ce producteur, mais en état de mort. Ces amendements, émanant de tous les bancs, sont de bon sens : on ne peut ...

C'est un amendement de bon sens. Nous protégeons le faible contre le fort. Dans le cadre d'un contrat, le consommateur peut être le maillon faible de la chaîne. En l'espèce, il s'agit de faire en sorte que l'acheteur, notamment la grande distribution, communique au producteur clairement et exactement le prix de la marchandise livrée. Je ne dout...

L'objectif de promouvoir les contrats de durée longue, afin de donner davantage de visibilité aux producteurs, avait fait l'objet de discussions lors des États généraux de l'alimentation. Mais aucun consensus ne s'est dégagé : en fonction des caractéristiques du produit ou du marché, une contractualisation plus courte ou plus longue que les tro...

Je me rangerai à la sagesse de notre rapporteur, mais il faudra vraiment travailler sur les dispositions réglementaires : ce que veut interdire notre collègue Thierry Benoit, c'est que de gros groupes comme Lactalis, qui ne sont pas propriétaires des tanks à lait, qui n'y ont pas même mis un kopeck, imposent au paysan de leur en réserver l'usag...

Le sous-amendement no 2712 est important. Aujourd'hui, la transparence est absente du monde du lait et tout ce qui concourt à la transparence du prix va dans le bon sens. Or différencier le prix du lait dans la cour de la ferme et le prix du lait qui arrive chez l'industriel, c'est concourir à une plus grande transparence et permettre demain à ...

Il s'agit de permettre à des producteurs laitiers de sortir du cadre contractuel en les autorisant à revendre librement jusqu'à 20 % de leur production. Imaginons qu'un producteur de lait veuille faire un petit camembert, un petit Gavray, monsieur le ministre. Cette disposition lui permettrait de dédier, sans pénalité, une partie de sa producti...

Je ne comprends pas, monsieur Le Fur, que le grand spécialiste que vous êtes s'oppose à une construction des prix agricoles qui soit différente de celle qui existe. Aujourd'hui, la grande distribution impose ses prix. Le texte, me semble-t-il – mais peut-être vous ai-je mal compris – repose sur l'idée qu'une entreprise n'est jamais aussi bien d...

Ce qui m'intéresse, c'est de tenter de faire en sorte, comme le prévoit le projet de loi, que le prix soit fixé par les organisations professionnelles, que celles-ci ne soient pas condamnées en justice, comme l'a été un cartel de pauvres endiviers, et que l'on rende possible ce qui ne l'est pas en plaçant au coeur du système l'agriculteur et le...

La proposition de M. Besson-Moreau répond aux deux critères, car elle laisse les organisations professionnelles travailler et décider, tout en prévoyant l'intervention de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires si cela ne fonctionne pas. Il est vrai, monsieur Chassaigne, qu'au moment où l'on parle, la gr...