Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

388 interventions trouvées.

Article 100, alinéa 5, relatif au déroulement de notre séance mais je pourrais tout aussi bien invoquer le fait personnel. Monsieur le rapporteur, nous siégeons ensemble dans la même commission et je trouvais jusqu'à présent que vous étiez plutôt un collègue sympa, travailleur, respectueux. Nous avons même souvent travaillé ensemble, notamment...

Il n'est pas acceptable de mettre en cause l'assiduité de Pierre Dharréville, alors qu'il siège sans discontinuer depuis le premier jour de la commission spéciale jusqu'à aujourd'hui. J'affirme que de notre groupe – que mes collègues n'en prennent pas ombrage – , il est le plus sérieux, le plus travailleur, le plus engagé.

Croyez-vous que le fait qu'il sorte s'aérer cinq minutes vous autorise une attaque aussi basse ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Notre groupe s'est organisé pour pouvoir participer sans discontinuer aux débats et sans vous laisser beaucoup d'espace pour faire autre chose.

Il semble que, pendant mon absence momentanée, mon nom ait été cité pour que figure au compte rendu je ne sais quel propos que j'aurais tenu. Je tiens à confirmer deux ou trois choses. J'ai dit ici qu'après avoir bloqué la proposition de loi Chassaigne, votre attitude relève du « foutage de gueule », et j'assume mes propos. Ce n'est d'ailleurs ...

… je considère que c'est une attaque personnelle, que c'est porter atteinte à mon intégrité politique et à mon intégrité physique.

Si vous voulez que soient inscrits ces propos au compte rendu, d'accord, mais je demande que la présidence de l'Assemblée garantisse la liberté d'expression des députés de l'opposition et que les menaces physiques, dans cet hémicycle, soient interdites.

J'assume en revanche de penser que, lorsque la majorité ne respecte pas sa parole vis-à-vis des agriculteurs, cela relève du foutage de gueule.

Je dis seulement que la police de l'Assemblée doit garantir la sécurité physique des députés de l'opposition.

Nous avons la responsabilité d'apporter des réponses aux questions que se posent nos concitoyens. À la veille du salon de l'agriculture, les agricultures s'interrogent : sachant qu'un agriculteur gagne en moyenne 780 euros et une agricultrice 750 euros, …

… ils se demandent, si après une vie de labeur consacrée à nourrir le pays, ils pourront prétendre à une retraite équivalente à 85 % du SMIC, conformément aux promesses qu'on leur a faites. Ce n'est quand même pas la mer à boire !

Il y a un point sur lequel nous sommes d'accord : les retraites par capitalisation existent déjà. J'imagine que vous les connaissez mieux que moi, car elles sont nombreuses – plans d'épargne retraite entreprises, plans d'épargne pour la retraite collectifs, contrats « article 39 du code général des impôts » ou encore Préfon. La loi du 22 mai 20...

Force est de constater que vous êtes incapables de répondre à cette question et que le projet de loi n'apporte pas de réponses en la matière. Même si vous préparez un amendement visant à demander qu'un rapport soit publié dans le cadre du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale, vous n'apportez pas de réponse concrète à la ...

Qu'est-ce qui nous fait craindre un renfort de la capitalisation, c'est-à-dire la part de Smarties entre les 230 milliards d'euros capitalisés et les 5 000 milliards d'épargne populaire ? Quand seront exclus de la solidarité les revenus du travail qui dépassent 120 000 euros, quand les pensions qui doivent offrir aux retraités un niveau de vie ...

Nos camarades socialistes ont raison d'insister sur le fait que cette réforme enfonce un coin dans la solidarité entre les générations, dans la solidarité entre les professions et, au bout du compte, dans la solidarité au sein de la nation tout entière. Entre les générations, tout d'abord, parce qu'il y aura rupture d'égalité, au sein d'un mêm...

J'ai du respect pour vous, monsieur Mattei, mais cela à tout à voir, au contraire, avec l'amendement de nos collègues socialistes : on enfonce un coin dans les solidarités entre les générations !

Toutes ses remarques sont extrêmement limpides. Je me demande d'ailleurs pourquoi tous les économistes, les organisations syndicales et la plus haute juridiction de l'ordre administratif, ainsi que les cinq groupes parlementaires de l'opposition n'ont pas compris qu'après la réforme, les retraités nageraient dans le luxe, le calme et la volupté...

Plus sérieusement, au lieu de répéter que le Parlement coûte cher, montrez-nous que le fait de nous réunir pendant huit jours pour travailler sur une réforme de cette importance génère des coûts supplémentaires. Les parlementaires, présents ou non, sont payés au forfait, comme les fonctionnaires mobilisés et les militaires qui assurent la sécur...

Quoi qu'il en soit, il me semble dangereux pour la démocratie de contester à l'opposition le droit de s'exprimer sur une réforme aussi mauvaise, aussi nocive et aussi peu lisible, et que nous continuerons à combattre.

Avant de nous séparer pour une pause qui nous a permis de nous ressourcer, nous parlions des métiers qui consistent à prendre soin des gens : les soignants, tous ceux qui, d'une certaine manière, donnent du sens à la société fraternelle et à la République qui prend soin. Parmi ces personnes, celles qui travaillent dans les EHPAD, les établissem...

 « Je vous parle au nom de toute une profession. Je suis un peu fatiguée. Je viens de finir ma journée de douze heures, première journée d'une longue série qui s'achèvera dimanche. Cinq jours. Je vous laisse faire le calcul. « Je vais vous parler au nom de toute une profession : les infirmières, toutes ces personnes qui prennent soin des autres...