Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Pour l'instant, le dialogue engagé avec les enseignants acte le fait que pouvez compenser 45 euros par mois pour les enseignants sur les dix ou quinze premières années de carrière – peut-être vingt, on ne sait pas encore, et il faudra attendre que la loi soit votée pour savoir où vous placerez le curseur. Ce qu'on sait déjà, c'est que cette com...

Six derniers mois, bien sûr ! Pardonnez-moi, il me faut un peu de temps le matin pour retrouver mes esprits, je suis un diesel.

Chers collègues, lorsqu'on fait voeu de silence et d'abstinence, on risque moins de se tromper que lorsqu'on décide de tenir la tranchée ! Vous aurez néanmoins compris que la disparition de la règle des six mois ne sera évidemment pas compensée par votre bricolage, cette boîte à outils improvisée pour l'occasion à l'intention des enseignants.

En faisant l'impasse sur les problématiques de financement, sinon pour exagérer leur gravité, ou de prise en compte de la pénibilité, dont quatre critères ont été supprimés, en n'étant pas en situation d'expliquer de quelque façon que ce soit la manière dont vous comptez financer les périodes de transition, vous allez dégrader l'héritage…

On ne s'entend plus,avec tout ce bazar ! J'ai pourtant une voix grave mais le brouhaha est tellement dense que je n'arrive pas à m'entendre !

Vous enfoncez un coin entre les générations et vous attaquez le principe de répartition, tout cela pour favoriser encore un peu plus le système par capitalisation. Tout cela nous conduit à penser que votre objectif plus ou moins avoué est de déchirer l'héritage de la sécurité sociale. Cet amendement est pour vous l'occasion de l'affirmer clair...

L'instauration de l'âge d'équilibre crée de fortes inégalités, de fortes injustices entre les salariés d'une même génération. Il permet – je crois d'ailleurs qu'il a été inventé pour cela – de raboter les pensions de ceux qui souhaitent partir à 62 ans, l'âge d'équilibre. Je prendrai un exemple, non pas celui des jumelles – vous avez déjà un J...

Voulez-vous qu'on repasse le film ? Le 24 janvier, au moment où Édouard Philippe présente ce mauvais projet à l'ensemble des Français, il se sert des agriculteurs pour justifier sa mauvaise réforme.

S'ensuivent, dans tous les médias, des éléments de langage que nous retrouvons tous sur nos tablettes, car ceux des marcheurs circulent comme sur les marchés.

Les ministres qui interviennent dans les émissions de radio répètent ces mêmes éléments de langage : la réforme, disent-ils, réglera le problème des agriculteurs !

M. Turquois nous disait à l'instant que l'on ne peut pas s'occuper des agriculteurs puis des pêcheurs. Mais au sujet des pêcheurs, entre l'article 7, les ordonnances, les chèques en blanc, nous n'avons obtenu aucune réponse ! Pourront-ils encore partir à 50 ans après vingt-cinq ans de service ? Vous opposerez-vous à l'instauration d'un âge d'éq...

Dans la banlieue de Stockholm, cette vieille dame aime passer du temps dans sa petite parcelle, en plein hiver. Pour cette retraitée, jardiner n'est pas seulement un hobby : c'est une activité quelle aime bien, mais elle jardine surtout parce que cela lui permet de faire des économies, de survivre. « Je fais pousser des poivrons, des tomates, d...

Figurez-vous que nos inquiétudes, nos critiques et, pour ainsi dire, nos certitudes concernant votre mauvais projet tiennent au fait que les retraites par points, même déguisées par les mots volés d'universalité, d'équité, de redistribution, sont en vigueur dans d'autres pays d'Europe : la Suède, l'Allemagne… Je rappelais hier qu'en Allemagne l...

Bref, monsieur le secrétaire d'État, échangez-vous sur la question avec vos homologues européens, ou est-ce le libéralisme de l'Union européenne qui vous conduit à imposer ce système chez nous ? Car nous, ces jardins à l'allemande, ces jardins à l'anglaise, nous voyons ce que ça donne et nous n'en voulons pas ! Nous ne voulons pas du démantèlem...

Il est fondé sur l'article 100, alinéa 5, du règlement, monsieur le président. On nous dit que notre amendement est fallacieux, autrement dit, selon le dictionnaire, « qui cherche à tromper, à nuire ; perfide ». En quoi vouloir substituer aux mots « les mêmes droits pour tous »…

Notre amendement n'est pas fallacieux, il est fondé. Il vise à reconnaître les spécificités des métiers et les sujétions de services publics.

Il se fonde sur l'article 100 et pourrait vous être utile. Le règlement offre en effet à la présidente la possibilité de desserrer un peu l'étau lorsqu'un sujet est important pour permettre au débat de prospérer. En l'occurrence, le président de la commission des affaires économiques, pour qui j'ai beaucoup de respect – j'espère d'ailleurs que...

a relancé le débat sur la politique agricole commune et sur les retraites agricoles. Il me semble que cela justifierait que l'on permette à chaque groupe de développer son point de vue, sans abuser de votre patience.

Ma courte expérience me pousse à dire que, dans le cas contraire, nous perdrons beaucoup de temps. Les incidents de séance se multiplieront jusqu'à ce que vous ouvriez la possibilité de débattre d'un sujet qui concerne – excusez du peu ! – toute l'agriculture française et les 9 milliards d'euros de crédits provenant de la PAC.

Par ailleurs, j'aimerais que l'on ne vocifère pas dans mon dos quand je fais un rappel au règlement. J'ai beau avoir de grandes oreilles, quelquefois, ça bourdonne.