Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Monsieur le secrétaire d'État, votre réponse est limpide : vous avez fait le choix du nivellement par le bas, par zéro point. D'autres paramètres vont concourir à la dégradation des droits à la retraite associés au chômage. Vous refusez les correctifs, et le calcul ne sera plus fondé sur le salaire passé mais sur l'allocation, qui est inférieur...

Je ne sais pas si vous connaissez ce magnifique auteur, Édouard Louis, qui a écrit Qui a tué mon père. Avec beaucoup de poésie et aussi de sensibilité, il explique que certains décideurs politiques ne sont pas du tout affectés par les décisions qu'ils prennent. Quoi qu'ils décident ici, leur vie ne s'en trouvera pas modifiée : ils vont pouvoir ...

… va plomber la vie de ceux qui ont le moins, aggraver la situation de la France qui manque, pénaliser ceux qui n'ont pas les mêmes points de vie en bonne santé, accroître les inégalités entre les hommes et les femmes.

J'ai en tête les salariés de mon territoire, ceux qui n'ont pas profité de la retraite parce que l'amiante les a laminés en quelques jours, ceux dont je vois, lorsque je fais le marché quand je ne suis pas ici à défendre leur point de vue, les visages abîmés, les dos broyés. Ils portent sur leur corps les stigmates des politiques libérales que ...

Oui, depuis la nuit des temps : c'est toujours la même classe ! Les libéraux sont aux responsabilités depuis trop longtemps.

Vous voyez le type d'individus auxquels j'ai affaire, monsieur le président : je parle de la vie des gens et on me parle du goulag !

Il n'est pas acceptable d'entendre de tels propos quand on parle de la réalité sociale des salariés que nous représentons. Quand on est marin pêcheur, on n'a pas les mêmes points de vie en bonne santé que d'autres.

Vous voulez parler des femmes ? Venez voir les décortiqueuses de coquilles Saint-Jacques, qui commencent à travailler à quatre heures et demie du matin, quel que soit le temps, et qui répètent les mêmes gestes pour en offrir le blanc à ceux qui ont les moyens de se le payer : elles n'ont pas les mêmes points de vie en bonne santé. Quand on est ...

Je ne suis pas certain, mesdames et messieurs les députés du groupe La République en marche, que le ministre chargé des relations avec le Parlement apprécie que vous vous en preniez à nos camarades de la droite après avoir tapé sur la gauche à bras raccourcis. Ce n'était pas, je pense, la stratégie définie à l'origine. Désormais, vous êtes seul...

… et que l'on en transporte une tonne par jour, on n'a pas non plus les mêmes points de vie en bonne santé.

Nous vivons un beau moment de consensus, ce qui prouve que le débat n'est jamais inutile. J'ai moi-même souligné, dans le cadre de la commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la République quatorze ans après la loi du 11 février 2005, combien les parents d'enfants handicapés se voient souvent co...

Nous sommes très inquiets de votre incapacité à prendre en considération la misère sociale décrite avec brio et émotion dans le film Au nom de la terre. Vous n'avez pas résolu la question des retraites agricoles. C'est une trahison indigne !

En quoi le fait de s'offrir du parfum est-il une insulte ? J'espère pour vous, chers collègues, que, de temps en temps, vous pouvez vous offrir du parfum. Mais n'oubliez jamais que, derrière, il y a des trieuses de verre, des verriers, et que, pour un flacon qui coûte 100 euros, le coût de la valeur travail est de 1 euro.

Le reste, c'est le fric que fabriquent ceux qui font l'économie en dormant – vous savez, ceux que vous avez décidé de câliner depuis que vous êtes aux responsabilités, de choyer par vos dispositions fiscales et d'épargner dans la mauvaise réforme que vous nous proposez !

Je me dois de faire entendre ici ces réalités, ne vous en déplaise, lorsque nous débattons d'égalité entre les hommes et les femmes et de pénibilité. Vous savez, tant qu'on sera là, on sera là pour vous…

À Dieppe, cher collègue, l'industrie représente 24 % du PIB, contre 10 % au niveau national. Vous pouvez venir vérifier quand vous voulez ! Donc oui, je peux parler d'industrie !

Je vous avais prévenu, madame la présidente, que l'on risquait de passer un peu de temps sur le sujet !

Le fond, nous ne cessons d'en parler. Je rappelle que le sens de mon intervention précédente était, en référence à Édouard Louis, que la modification d'une loi a des conséquences sur la vie réelle des gens. Qui peut contester cette réalité objective ? J'en reviens à l'égalité entre les hommes et les femmes. Lorsque vous décidez d'intégrer les ...

… outre qu'il ne prend pas en compte les facteurs de pénibilité de leur travail et le fait que leur espérance de vie en bonne santé n'est pas la même que celle des bourgeoises de Neuilly.

J'imagine que si je vous heurte en disant cela, c'est l'effet d'un réflexe de classe de votre part, comme je fais moi-même preuve d'un réflexe de classe en vous parlant ainsi.