Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Ce flagrant délit marque d'une tache indélébile le projet de suppression de soixante-douze postes de juge d'instruction. La balance de la justice n'a-t-elle pourtant pas vocation à être impartiale ? Nous vous demandons solennellement de renoncer à ce projet.

Nous vérifierons, en examinant dans le détail la mise en oeuvre de cette réforme, si la parole est tenue. Madame la garde des sceaux, vous êtes d'une certaine manière la garante du texte fondamental.

Soit vous décidez de la garantir la présence de la République partout et pour tous, soit vous décidez d'arracher les sceaux posés sur la Constitution par votre illustre prédécesseur, Michel Debré. Dans ce dernier cas, il s'agirait d'un blasphème.

Monsieur le ministre, il y a une semaine, nous vous avons remis un rapport sur la pêche, signalant les défis considérables qu'elle doit relever. Cette pêche à dimension humaine, qui irrigue les criées, qui préserve nos emplois, doit affronter le vieillissement des hommes et de la flotte, l'insuffisance des moyens accordés aux lycées maritimes, ...

La fermeture des eaux britanniques reporterait sur nos côtes l'effort de pêche de tous les bateaux de l'Union européenne. Monsieur le ministre, en cas de Brexit dur, êtes-vous prêt à prendre une mesure simple et forte en vue d'éviter cette concentration ? Pouvez-vous vous engager à limiter l'accès à la bande des 12 à 200 milles nautiques aux na...

Vos compliments, monsieur le ministre, je m'en moque ! Les pêcheurs, comme les agriculteurs, n'ont pas de sortie de secours. Loin de se gargariser des discours, ils veulent des actes, des réponses précises à leurs questions précises ! Comment protégez-vous nos pêcheurs des chalutiers hollandais venus piller nos mers ? Comment les protégerez-vou...

Monsieur le ministre, ce soir à Rouen, les habitants manifesteront à nouveau pour demander du respect. Hubert Wulfranc sera à leurs côtés. Chez moi en Pays de Bray, chez Fabien Roussel dans les Hauts-de-France, les appels de détresse des producteurs se multiplient. Éleveurs, maraîchers, apiculteurs – toutes les filières font ce constat : au 8 o...

Demain, à Neuville-Ferrières, je réunirai les agriculteurs – parce que rencontrer leurs représentants c'est bien, mais réunir les agriculteurs, c'est mieux – , et vérifierai si vos propos concernant les producteurs laitiers se vérifient effectivement dans ma circonscription. Par ailleurs, monsieur le ministre, les larmes de crocodile devant Au...

Monsieur le ministre de l'économie et des finances, à Dieppe, Sandouville, Cléon et dans la France entière, on entend sonner les trompettes des fiançailles de Renault avec Fiat-Chrysler. Vous-même semblez pressé qu'on publie les bans de ce mariage paré de toutes les vertus. Comme les salariés, nous sommes, nous, au contraire, très sceptiques q...

Monsieur le Premier ministre, « on va tenter de nous remettre dans le moule » : ce que les communistes dénonçaient au début du grand débat, à Bourgtheroulde, se vérifie à son issue. Vous avez rédigé les questions, balisé les échanges, vous avez brandi l'étendard de la démocratie participative – mieux encore, le Président s'est invité partout, s...

Les éditos ont salué sa performance, comme si nous étions au stade, alors qu'il s'agissait en réalité, pour vous, de remobiliser vos soutiens laissés groggy par la colère des ronds-points. Vous avez ajouté à cela la démocratie numérique pour sortir du moule, à la fin – c'est le miracle des algorithmes – des conclusions dont nous avions annoncé ...

Tout cela pour nous asséner, in fine : « ce que les Français veulent, ce que les Français savent, ce que les Français nous ont dit ». D'après votre grande lecture de ce grand débat, on ne trouve plus les Français favorables au rétablissement de l'ISF, alors qu'ils sont plus de 70 %, dans les faits, à soutenir cette revendication.

À la sortie de votre moule, la colère de la France qui manque est complètement retournée. Les Français qui ont répondu ne sont pas tout à fait ceux qui crient leur colère ; ils en sont même, pour une bonne part, le portrait sociologique inversé. Ils viennent surtout des métropoles qui vont bien et peu du monde rural et des villes moyennes, qui...

Votre synthèse, ce n'est pas la France. Vos conclusions font volontairement l'impasse sur l'exigence de démocratie, de justice fiscale et territoriale.

Aux oubliettes, l'exigence de pouvoir d'achat des salariés et des retraités ; au rancart, le besoin de services publics de proximité, avec la commune comme ciment ; aux orties, le nouveau souffle démocratique du référendum d'initiative citoyenne. Vous dites avoir entendu les Français mais, au bout du compte, la seule oreille que vous leur avez...

Pourquoi n'avez-vous pas soutenu la proposition de loi pour une reconnaissance sociale des aidants déposée par Pierre Dharréville ?

Monsieur le Premier ministre, vous avez raté la séance de rattrapage du congrès des maires que le Président de la République s'est offert hier avec des maires normands triés sur le volet :

les vingt premières questions suggérées, des premiers rangs qui applaudissent en cadence les réponses présidentielles, une ambiance « salon des maires » qui occupe les chaînes en continu, un président La Palice qui va répétant : « J'aime la proximité. Demain, il fera beau, s'il ne pleut pas, peut-être » et, soyons justes, quelques vraies questi...

Monsieur le Premier ministre, quand la République est frappée au coeur, comme hier, elle tient bon grâce à la mobilisation sans faille de ses fonctionnaires de sécurité, de justice, de secours et de santé, garants de l'humanité protégée, à qui nous voulons, à notre tour, rendre hommage.

J'exprime, au nom des parlementaires communistes et républicains, notre solidarité entière avec les victimes et la ville de Strasbourg devant une violence qui vise une nouvelle fois notre pacte républicain. Cette situation nous oblige à tenir bon et à réaffirmer nos valeurs pour faire vivre la démocratie. Or, hier, au milieu de la nuit, après...