Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

102 interventions trouvées.

Votre projet d'une justice sans juge, déshumanisée, numérisée et éloignée des territoires, fait l'unanimité contre lui.

Face à un service public de la justice à bout de souffle, vous répondez par une logique de gestionnaire et refusez de donner des moyens aux greffiers, aux magistrats ainsi qu'à la protection judiciaire de la jeunesse, au mépris des justiciables. Votre projet rend ainsi plus difficile, nous semble-t-il, l'accès au juge de nos concitoyens les pl...

Pire encore, vous privatisez des pans entiers de cette fonction régalienne de l'État. Monsieur le Premier ministre, devant la colère qui gronde et face à la désespérance qui gagne chaque jour un peu plus de terrain, allez-vous entendre, d'ici à la deuxième lecture, les propositions pour une meilleure justice qui émanent de l'ensemble des bancs...

Monsieur le Premier ministre, alors que la fatigue semble gagner le sommet de l'État, entendez-vous le cri sourd de la France en colère ? Après avoir sacrifié le pouvoir d'achat des retraités, au point que ceux que je rencontre chez moi se demandent ce qu'ils ont bien pu faire au Gouvernement pour être si mal traités, voilà que vous vous en pre...

L'augmentation de la taxe intérieure sur les carburants, combinée à l'augmentation des prix du pétrole, alourdit d'une manière insupportable, vous le savez, la facture d'un plein d'essence. Alors que tout le monde s'accorde à souligner, chiffres à l'appui, que ce racket, que ce véritable hold-up ne servira pas à financer la nécessaire transiti...

… alors que vous avez repoussé l'ensemble des propositions concrètes que nous avons formulées dans le cadre du projet de loi de finances, la colère gronde. Elle grondera à Dieppe, le 16 novembre prochain, à la veille de la foire aux harengs et à la coquille Saint-Jacques, parce que les pêcheurs ne sont pas épargnés par l'augmentation du prix d...

Elle grondera à la veille d'une mobilisation citoyenne légitime, qui portera la colère des territoires humiliés de la République. Alors que la France s'est enrichie de 146 000 millionnaires depuis que vous êtes arrivés aux responsabilités, allez-vous, enfin, comme le proposent les communistes, prendre l'argent là où il est, pour le rendre à ceu...

La semaine où nous apprenons, comme une trahison à la communauté éducative, que près de la moitié des postes supprimés dans la fonction publique en 2019 le seront dans l'école de la République, nous voulons vous parler d'une autre réalité qui tranche avec l' autosatisfaction du ministre sur les conditions de la rentrée : la scolarisation des en...

Ma question s'adresse à Mme la ministre des transports, en charge des services publics dégradés, des cheminots mobilisés et des territoires relégués.

Depuis dimanche, le train ne siffle plus entre Abbeville dans la Somme et Le Tréport en Seine-Maritime. Il est remplacé par des cars. Il faut désormais compter une heure pour parcourir les 35 kilomètres qui étaient couverts en quarante minutes par le rail. Cette ligne de vie, qui dessert huit gares, attend des travaux. Mais rien ne vient malgr...

Monsieur le Premier ministre, hier, tel un boxeur qui esquive pour ne pas être sonné, vous avez refusé de répondre au président André Chassaigne qui, au nom des parlementaires communistes, vous exhortait à consulter le peuple par référendum sur le sens de notre démocratie. Pour accélérer le démantèlement du service public ferroviaire et le dém...

Alors que les retraités humiliés et les acteurs des EHPAD asphyxiés – qui ne sont en rien une génération dorée – se mobilisent, et que la colère monte dans les territoires oubliés de la République, la fracture sociale semble vous faire peur !

Au lendemain du Salon de l'agriculture, vous nous avez dit, pour justifier l'injustifiable, qu'il faut attendre je ne sais quand pour répondre à la désespérance des retraités agricoles : le peuple qui souffre vous fait peur ! Monsieur le Premier ministre, depuis 2005 et le référendum sur la constitution européenne, les libéraux ont peur du peu...

Monsieur le ministre de l'économie et des finances, sous les auspices de l'État, Fincantieri et Naval Group veulent créer une entité dans laquelle l'Italien tiendra une place prépondérante. Ce projet signe la fin de la vocation historique de l'entreprise, qui consiste à pouvoir répondre à tous les besoins de notre marine. Il signe la montée en...

Monsieur le ministre, quand allez-vous associer l'Assemblée nationale à un sujet aussi stratégique pour notre souveraineté nationale et militaire ? Je doute que le candidat à la primaire aurait cautionné ce que le ministre de l'économie et des finances fait aujourd'hui. Réveillez en vous ce qui reste de De Gaulle ! Monsieur le ministre, il est ...

Monsieur le Premier ministre, puisque, dans sa grande sagesse, la Constitution nous autorise encore à interpeller le Gouvernement, je le fais sur un sujet grave qui menace la cohésion sociale. Les inégalités sont un mal prospère. Quatre chiffres, issus d'un rapport publié il y a quelques jours, le démontrent. Depuis les années 1980, les 1 % le...

Monsieur le Premier ministre, depuis plusieurs mois, les acteurs de la ville interpellent le Président de la République sur les graves conséquences de vos mesures d'austérité pour les quartiers populaires. Tous les leviers de la politique de la ville – logement, insertion et accompagnement social, vie associative – sont amputés. Pas moins de 46...

… sans que cela ait été annoncé durant la campagne électorale, sans la moindre concertation préalable, sans qu'aucun acteur ait pu anticiper ce qui s'apparente à un véritable coup de sabre.

Le consensus sur le niveau de solidarité nationale pour les quartiers populaires est rompu. Cette rupture ne connaît pas de précédent. Il y a quelques jours, réunis à Grigny avec l'ensemble des acteurs de la politique de la ville, 150 maires de tout l'arc politique, en présence de Jean-Louis Borloo, ont fait une déclaration solennelle appelant...

Monsieur le Premier ministre, la ministre des solidarités et de la santé a annoncé aujourd'hui vouloir remplacer la carte Vitale par la carte bleue en portant le forfait hospitalier à 20 euros.