Les amendements de Stéphane Peu pour ce dossier

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En effet, où est l'embellie économique et sociale qui permettrait une telle économie à prestations constantes, au moment où l'institut national de la statistique et des études économiques – INSEE – montre que la pauvreté augmente considérablement dans notre pays ?

Le Président de la République a beau dire aujourd'hui qu'il traîne « comme un boulet » la baisse des APL, vous persévérez dans cette erreur originelle du quinquennat.

Baisse de 5 euros, désindexation, suppression de l'APL accession, réduction du loyer de solidarité et maintenant contemporanéisation : en année pleine, ce seront 4 milliards d'euros versés en moins, dont 2,5 milliards assumés directement par les ménages.

Bref, les APL sont votre obsession et votre cagnotte. Pourtant, ces aides sont efficaces ; elles permettent aux ménages modestes d'amortir le coût du logement.

Monsieur le ministre, vous avez évoqué la « justice sociale » pour expliquer votre réforme. On dirait du Orwell : « La guerre, c'est la paix. ». Mais à ce compte-là, Airbnb, c'est l'abbé Pierre, et Bernard Arnault, c'est la solidarité.

Monsieur le ministre, au regard de la situation sociale dans le pays, envisagez-vous de surseoir à cette réforme injuste ?

Monsieur le Premier ministre, le 31 octobre dernier, vous êtes venu dans mon département de Seine-Saint-Denis, avec de nombreux ministres. Vous y avez fait un discours très attendu et des annonces dont j'ai immédiatement souligné, sans esprit de polémique, qu'elles souffraient peut-être de manques, notamment en matière d'éducation, mais qu'elle...

Une concertation, ce n'est pas une négociation. Les départements, invités quelques heures avant le dépôt de l'amendement – qui n'avait pas été présenté en commission – , n'étaient pas d'accord avec cette proposition. Par ailleurs, le député Gilles Carrez a fait des propositions au Premier ministre sur le financement de la Société…

Déroulez-lui le tapis rouge, tant que vous y êtes ! Vous allez réussir à les faire accéder au pouvoir !

Madame la garde des sceaux, soixante-quinze femmes ont été tuées par leur compagnon depuis le 1er janvier ; deux d'entre elles vivaient à Saint-Denis, dans ma circonscription. Si le Grenelle des violences conjugales annoncé pour la rentrée pourra être utile, les féminicides, en revanche, ne connaissent pas de trêve. Il est donc urgent d'agir ma...

Or, elles ne sont pas appliquées ou le sont peu, et s'avèrent donc inopérantes, faute de moyens. Une chose est claire : la plus grande des empathies et la meilleure des communications n'endigueront pas ce fléau, sans mesure concrète et financée. L'Espagne l'a fait, mais ici, en France, nous y consacrons 0,0066 % du budget dédié, celui de la jus...

La protection judiciaire et policière des victimes est une impérieuse nécessité. Aucune des victimes qui franchit les portes d'un commissariat ou d'un tribunal ne doit en repartir la peur au ventre et au péril de sa vie. Mais comment pourrait-il en être autrement quand les commissariats sont en sous-effectif et que, par exemple, faute d'officie...

Monsieur le ministre de l'économie et des finances, je veux vous parler d'un groupe qui, entre 2013 et 2018, a réalisé 2,7 milliards de bénéfices, a obtenu 522 millions d'argent public au titre du CICE – crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi – et, dans le même temps, a supprimé 10 000 emplois. Ce groupe vient d'annoncer la mise en v...

Peut-être nous rejoindrez-vous pour condamner moralement de tels agissements. Malheureusement, il s'agit non pas d'un écart de conduite, mais d'un système. En effet, on pourrait parler aussi du groupe Carrefour, où 3 000 emplois sont menacés, et de beaucoup d'autres. Condamner ne suffit plus, il faut des actes ! Monsieur le ministre, allez-vou...

Madame la ministre chargée des transports, j'ai deux minutes pour pousser un « coup de gueule express » contre un grand projet inutile, auquel les élus comme les usagers des transports en commun d'Île-de-France vous demandent de renoncer : le Charles de Gaulle Express, ce projet scandaleux, ce train des riches, réservé à une clientèle de choix,...

Ce train traversera la banlieue, sans s'arrêter, toute porte fermée, telle une diligence sillonnant le far west.

Mais, madame la ministre, la banlieue n'est pas une réserve d'Indiens ; c'est le territoire d'hommes et de femmes qui se lèvent tôt, travaillent dur et connaissent aujourd'hui les retards et l'inconfort de lignes hors d'âge, et de ce qui ressemble parfois à des wagons à bestiaux.

Comment ne pas comprendre leur colère, alors qu'ils vivent chaque jour les conséquences de vingt-cinq ans de sous-financement des infrastructures de transport ? Vous allez dilapider près de 2 milliards d'euros d'argent public dans un projet qui ne les concerne pas, et qui va leur pourrir la vie pendant cinq années de travaux. Pour justifier l'...

Madame la ministre, il faut écouter les Français. Depuis des mois, dans tout le pays, ils demandent des services publics de qualité, partout et pour tous.

Or, avec le Charles de Gaulle Express, vous faites le contraire : un service rapide et confortable pour les uns, lent et pénible pour les autres. Madame la ministre, il n'est pas trop tard pour renoncer, pour arrêter le « deux poids, deux mesures », et ainsi vous emprunterez un chemin plus vertueux, plus juste et plus ambitieux pour notre pays...