Les amendements de Thierry Benoit pour ce dossier

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Ça, c'est important. Nous sommes attristés de voir que, depuis cinquante ans, un déséquilibre s'est créé entre l'ensemble des acteurs au sein de la filière. Nos agriculteurs vivent mal de leur métier, et cela nous fend le coeur, comme diraient les Marseillais, de voir des adultes ne pas pouvoir encourager leurs enfants à reprendre l'exploitati...

C'est pourquoi je dis que le coeur de la discussion, c'est le revenu de nos agriculteurs. Dans le même temps, depuis cinquante ans, on voit des acteurs de la même chaîne – de grands industriels français, européens ou internationaux, des commerçants devenus de grands distributeurs – se fédérer en centrales d'achat. Eux gagnent leur vie de maniè...

Pour revenir au texte que vous nous proposez, monsieur le ministre, je voudrais aborder plusieurs points, et notamment la question des relations commerciales. Avec Philippe Vigier et Charles de Courson, nous avions identifié l'oligopole que représentent les quatre grandes centrales d'achat et déposé un amendement à la loi Sapin 2 – qui a failli...

Nous considérons que les relations commerciales qui régissent aujourd'hui les échanges entre les centrales d'achat de la grande distribution, les industriels et les producteurs souffrent structurellement d'une mauvaise répartition de la valeur. Nous devons donc légiférer pour corriger ce déséquilibre qu'on ne peut plus laisser perdurer. Pour c...

La contractualisation était la tarte à la crème. On a conseillé aux agriculteurs de créer des organisations de producteurs et on les a largués en pleine nature !

Notre rôle aujourd'hui, le vôtre, monsieur le ministre, c'est d'encourager les agriculteurs à se fédérer, mais surtout de faire en sorte que la loi donne du poids à ces organisations de producteurs, notamment dans le cadre des négociations commerciales. Aujourd'hui, lorsqu'un des plus grands industriels français, implanté dans un département de...

… mais ne les entend pas et n'en fait qu'à sa tête. À un moment donné, il faudra que la loi permette à nos agriculteurs de se fédérer et de travailler sur des indicateurs de prix incontestables, probablement avec l'appui de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Depuis quelques semaines, j'ai l'honneur ...

C'était aussi pour encourager M. Chalmin à cesser de dire : « Ah, vous savez, monsieur le député, il faut que l'agriculture française soit plus compétitive ! » Mais que faut-il pour que les agriculteurs soient compétitifs ? Qu'ils travaillent vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? Ils n'en peuvent plus, notamment les éleveurs – que je connais m...

Toutefois, on ne peut pas dire à quelqu'un qui a investi, il y a deux ou quatre ans, 1 à 2 millions d'euros dans un bâtiment d'élevage : « Madame, votre poulailler, c'est terminé : il n'est plus aux normes, vous changez de technique ! » Cela ne se fait pas ainsi, il faut se montrer réaliste.

S'agissant des produits phytopharmaceutiques, monsieur le ministre, nous pensons que c'est une erreur, une hérésie – Charles de Courson dirait que c'est débile – de dissocier le conseil et la vente de ces substances.

Les éleveurs sont des professionnels ; les technico-commerciaux qui passent chez eux pour préconiser l'utilisation de ces produits le sont aussi et il faut leur faire confiance. Il y aurait beaucoup d'autres sujets à aborder, mais comme nous sommes en temps programmé, nous réservons nos minutes de parole à la discussion des amendements afin de...