Les amendements de Virginie Duby-Muller pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, il est grand temps de s'occuper des Français. Quand aurons-nous enfin un véritable capitaine à la barre ?
Monsieur le Premier ministre, hier, par esprit républicain, j'étais présente à Versailles. Si l'article 18 de notre Constitution autorise le Président de la République à prendre la parole devant le Congrès, l'esprit du texte réserve clairement cette intervention aux circonstances graves et particulières.
Pourtant, hier, nous avons assisté à un exercice bavard : un Président de la République qui réalise son bilan de compétences devant sa majorité, sommée d'applaudir à chaque paragraphe, …
… et tâche de rassembler ses forces et de remonter dans les sondages en taclant « en même temps » François Hollande sur la taxe à 75 % – alors même qu'il était son secrétaire général adjoint à l'Elysée à l'époque – et en comparant les plateformes de débarquements pour les migrants à des « déportations » dans des « camps ». Cette comparaison est...
Hier, nous attendions des annonces concrètes, et nous avons été déçus. Le Président de la République a osé parler d'« engagements tenus » alors même que la liste de ses renoncements ne cesse de s'allonger. Qu'en est-il du plan pauvreté, repoussé au mois de septembre pour cause de match de foot ?
Le plan dépendance ? Repoussé en 2019 pour des concertations, tandis que nos EHPAD se meurent. La réduction de la dépense publique ? Repoussée à la fin de l'année, car le rapport du Comité d'action publique 2022 – dit « CAP 22 » – vous dérange, alors même que nous sommes le seul pays de la zone euro dont la dette publique continue d'augmenter.
La laïcité ? Circulez, il n'y a rien à voir. C'est finalement un discours-fleuve pour masquer ce que le Président ne fait pas. À près de 300 000 euros le Congrès, ça fait cher la mise en scène.
En convoquant ainsi le Congrès chaque année, Emmanuel Macron continue d'accessoiriser votre fonction, monsieur le Premier ministre. Vous êtes pourtant l'interlocuteur naturel et constitutionnel du Parlement. Monsieur le Premier ministre, devrons-nous subir chaque année le même exercice narcissique du Président de la République, alors même que ...
Monsieur le Premier ministre, depuis des mois, la situation des habitants de l'île de Mayotte ne cesse de se détériorer : cambriolages réguliers, attaques à la machette, coupeurs de route, violences dans les écoles, dans les transports scolaires, dans les hôpitaux, dans les rues… Cette situation doit faire réagir tous les députés – je tiens à ...
Croyez-moi, aucun autre département français n'accepterait de connaître le sort de Mayotte. Moi-même, j'avais eu l'occasion de me rendre sur place, et de constater cette réalité locale. Le coeur du problème mahorais, c'est surtout une immigration clandestine, totalement incontrôlée, de dizaines de milliers de Comoriens. Pour le Président de l...
Pour nous, c'est plutôt une urgence, un drame, qui appelle mieux que des mesurettes. Monsieur le Premier ministre, les Mahorais ont l'impression d'être abandonnés par la France : ils vous appellent au secours, et les îles sont aujourd'hui bloquées. Vous avez fait le choix de laisser Mayotte dans le silence ; vous n'avez même pas daigné vous dé...
Monsieur le Premier ministre, avec la baisse des aides personnalisées au logement – APL – pour 6,5 millions de bénéficiaires, la suppression de l'APL accession, la suppression du dispositif Pinel et du prêt à taux zéro dans le neuf sur 95 % du territoire français, vous multipliez les coups de rabot dans notre politique du logement, au détriment...
Dans le projet de budget pour 2018, vous allez encore plus loin en imposant aux organismes HLM de compenser la baisse des APL par une diminution des loyers. Cette mesure, sortie de votre chapeau sans aucune concertation, suscite l'incompréhension totale des bailleurs sociaux sur le terrain, car les loyers sont les seules recettes dont les organ...
Votre mesure inédite n'est ni plus ni moins qu'une attaque en règle contre notre politique du logement aidé. C'est un coup d'arrêt pour nos politiques locales du logement, car nos collectivités n'arriveront pas à tenir leurs engagements. C'est une marque de mépris pour nos locataires sociaux, qui vont connaître une dégradation évidente de leur ...
Vous annoncez des compensations, mais la baisse des loyers est immédiate, alors que les contreparties n'auront des effets significatifs qu'à moyen ou long terme. La politique d'aménagement et d'habitat est une mission de service public. Quand lui donnerez-vous réellement les moyens d'exister ?