Interventions sur "économie"

87 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...tes, concourt à fragiliser les territoires qui sont déjà le plus en difficulté. Je ne cite que quelques exemples : vos décisions en matière de dotations aux collectivités ; vos orientations sur la fiscalité ; vos choix en matière de mobilité, qui frapperont durement les territoires ruraux ; vos choix en matière familiale s'agissant des retraites des plus modestes ; vos choix d'accompagnement de l'économie, avec notamment les décisions sur les chambres de commerce et d'industrie ; vos choix en matière d'environnement, en particulier les prélèvements sur les agences de l'eau. Tout cela fait que, sur le fond, nous ne pouvons pas souscrire au budget tel qu'il est présenté. Quant à la forme, si nous ne partageons pas complètement les arguments qui ont été développés par notre collègue, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...ances est toujours attendu, et forcément encore plus lorsqu'il s'agit du premier budget du quinquennat. Surtout, ce budget pour 2018 était extrêmement attendu au regard des annonces faites. En effet, on ne peut pas dire que le Gouvernement ait ménagé ses annonces ni lésiné sur la communication. Mi-septembre déjà, monsieur le ministre, vous nous parliez d'un budget de rupture. M. le ministre de l'économie et des finances l'avait indiqué : « C'est une rupture complète avec ce qui a été fait depuis plus de trente ans ». Et d'ajouter : « Ce budget doit faire entrer le pays dans le XXe siècle ». Devant tant d'assurance et de certitudes, nous nous attendions à un budget rénové, innovant. Hélas, quelle déception ! S'il y a des points positifs, sur lesquels j'aurai l'occasion de revenir, il n'en demeure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Certes, oui, nous avons des visions différentes. J'en reviens au budget. Nous nous attendions à un budget de révolution. Aussi, à la lumière des propos de M. le ministre de l'économie et des finances, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir un budget qui laisse apparaître un déficit de l'État qui se creuse fortement, pour atteindre près de 83 milliards d'euros ! C'est un niveau jamais atteint depuis 2014. Alors que le déficit était de 69,9 milliards en 2016 et que le déficit prévisionnel pour 2017 était de 76,5 milliards, vous culminez, avec près de 14 milliards de plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Je vais y venir ! Votre budget n'est donc pas un budget de rupture, mais un budget de renoncement : sur la baisse des dépenses publiques, sur la réduction du déficit de l'État, sur la maîtrise de notre dette. Concernant les dépenses, la réalité est loin des premières annonces. Le Gouvernement avait initialement annoncé 20 milliards d'euros d'économies, mais là encore, le compte n'y est pas : il n'y en aura que 15. Or ces 5 milliards manquants représentent un écart gigantesque pour les comptes publics. C'est bien là le noeud du problème : le Gouvernement relâche l'effort dès le premier budget. Le sérieux budgétaire qu'il revendique n'est pas au rendez-vous. Et cela se traduit par une nouvelle dérive des comptes de l'État. Ainsi, en volume, h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...e, il taxe les propriétaires comme des ennemis de la République. Si l'on peut se satisfaire de la démarche de supprimer l'ISF, c'est une suppression bancale, car vous n'allez pas jusqu'au bout. Si le Gouvernement veut exonérer les valeurs mobilières, les placements, les disponibilités, il fait le choix de taxer la propriété au motif que seuls les investissements productifs, ceux qui favorisent l'économie, doivent être exclus d'un impôt sur le patrimoine. C'est du mépris à l'égard des propriétaires, parmi lesquels certains, qui n'ont pas de grosses retraites, ont fait le choix d'organiser un complément de revenu en achetant un bien immobilier pour le louer. Alors que le nombre de logements est toujours insuffisant, puisque 800 000 personnes en attendent un, c'est également ne pas prendre en consi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...territoriales, passant de 1,8 % en valeur en 2017 à 1,2 % en 2018 sous l'effet de contrats passés entre les représentants de l'État et des plus grandes collectivités territoriales, comment bâtir un contrat quand la confiance est altérée ? C'est ainsi que le Haut Conseil des finances publiques considère cet objectif de démarche contractuelle comme un pari. Là encore, l'État centralisateur fait des économies sur le dos des collectivités territoriales. Ainsi, à défaut de mener des réformes structurelles, comme il le fait pour les collectivités, il rabote également sur le budget des agences de l'eau, des chambres de commerce et d'industrie, ainsi que Marie-Christine Dalloz aura l'occasion de le dire, ou encore des chambres de métiers. Pour ajouter un élément au château de cartes qui s'écroule, le Con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Roseren :

Madame la présidente, messieurs les ministres, chers collègues, le projet de budget que nous nous apprêtons à examiner traduit les choix ambitieux qui sont les nôtres pour les cinq ans à venir : redonner du pouvoir d'achat, libérer notre économie afin de relancer la croissance et lutter efficacement contre le chômage, protéger les plus fragiles et prévoir le futur. Ces choix correspondent aux engagements que le Président de la République avait pris lors de la campagne présidentielle et que nous avons défendus lors de la campagne législative. Je suis donc étonné que nos collègues puissent manifester une quelconque surprise quant au contenu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

... euros le pouvoir d'achat des habitants du Var, mais pour ceux de l'Ariège le gain sera de moitié ! J'en viens à la loi de programmation des finances publiques. Selon vous, il serait la preuve que le Président de la République tient ses promesses. Mais si c'était vraiment le cas, ce serait 10 milliards d'euros qu'il faudrait demander aux collectivités, et non 13 ! Quant à la forme prise par ces économies, plutôt qu'une baisse uniforme des dotations pour toutes les collectivités, vous avez choisi de mettre à contribution les 317 plus grosses d'entre elles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Madame la présidente, monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre, chers collègues, le contenu de ce projet de loi de finances ne nous a guère surpris. Pour certains adeptes de la calculatrice et de l'argent roi, il s'agit de compter ce qui rapporte et ce qui coûte. Voici donc où l'État souhaite faire des économies : l'éducation, la santé, le logement, la Sécurité sociale… Or qui peut croire aujourd'hui que les services publics vivent dans l'opulence ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...la politique du Gouvernement favorise encore les plus fortunés. Ainsi la transformation de l'ISF en impôt sur la fortune immobilière permettra-t-elle aux 1 % des Français les plus riches d'économiser 3,6 milliards d'euros ! Aux oubliettes, la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales, la taxe sur les transactions financières intrajournalières, la taxe sur les dividendes. Le choix est clair : l'économie financière, qui appauvrit les gens et dévaste la planète, a de beaux jours devant elle. Exit l'économie réelle ! Certains disent, aujourd'hui : « Profitons ! ». Que diront-ils demain : « Sauve qui peut ! » ? Pour conclure, je voudrais citer Denis Duclos : « Une métamorphose du libéralisme en autoritarisme s'annonce. Un dispositif de contrainte et de hiérarchisation s'esquisse, analogue à celui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...été multipliée par douze pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 million de personnes. Il y a donc urgence à trouver des solutions qui marchent. Car je suis d'accord avec vous, monsieur le ministre : depuis trente ans, ça ne fonctionne pas ! Vous répondez par plus d'austérité, vous nous dites qu'il faut moins d'impôts pour ceux qui en payent beaucoup et qu'ils investiront alors dans l'économie, qui créera des emplois, et encore plus si on diminue les cotisations des entreprises en transformant le CICE en baisse de cotisations pérenne, si on diminue l'impôt sur les sociétés, si l'on taxe moins les dividendes avec la flat tax, véritable bouclier fiscal. Vous confiez les clés de la maison France aux gros actionnaires et aux grandes fortunes…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...ion d'un million d'emplois en contrepartie du CICE ? Qu'en a-t-il été ? Les experts s'accordent sur le chiffre de 100 000 créations, bien loin des promesses qui, comme d'habitude, n'ont engagé que ceux qui les ont crues ! Dès lors, nous ne souhaitons pas de chèque en blanc ! Puis, beaucoup plus simplement, est-il raisonnable, au moment où la solidarité doit s'exprimer pour faire redémarrer notre économie, d'exonérer quelques dizaines de milliers de contribuables de sommes faramineuses ? Non bien sûr ! Je veux parler des 3,2 milliards d'euros récupérés ou abandonnés – cela dépend du côté où on se trouve – en transformant l'ISF en IFI, impôt sur la fortune immobilière. Voyant cette affaire pas très populaire et alimentant largement le sentiment d'un président des riches, vous essayez, pour faire di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Les 50 millions d'euros espérés peineront à masquer les 3 200 millions gagnés par quelques-uns ! Habitant l'Allier, département au patrimoine très riche, j'aurais examiné avec intérêt la possibilité d'exonérer tout ou partie des monuments historiques classés ou inscrits pour mieux sauvegarder ce patrimoine historique exceptionnel qui peut, dans des départements ruraux comme le mien, nourrir une économie du patrimoine créatrice d'activité et contribuant à la sauvegarde de savoir-faire parfois très anciens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...-delà de particularités comme celles que je viens d'évoquer et qui démontrent que nous ne sommes pas emmurés dans des idéologies à jamais figées comme je l'entends parfois, nous pensons, au groupe GDR, qu'il n'y a aucune urgence à supprimer l'ISF et que ceux qui le paient ne vont pas se retrouver brutalement sur la paille. Monsieur le ministre, vous avez raison : il faut investir pour relancer l'économie !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...mme dans les métropoles, les opérateurs investissent car le retour sur investissement est assuré et rapide ; là où la population est moins dense, il faut que s'exerce la solidarité nationale pour que ces territoires ne subissent pas des handicaps qui les feront décrocher, et leurs habitants avec. Il est temps que ce dossier soit considéré comme grande cause nationale ! Le très haut débit, c'est l'économie de demain, donc l'emploi de demain ; le très haut débit, c'est l'assurance de trouver des réponses à des problèmes difficiles à régler aujourd'hui – je pense à la télémédecine par exemple ; le très haut débit, c'est une attractivité renforcée pour des territoires offrant par ailleurs une qualité de vie recherchée par de nombreuses familles. Eh bien, plutôt que de faire un cadeau à quelques dizain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...à nos enfants, et aux enfants de nos enfants. Nous voulons une France patrie des investissements et des ambitions, plutôt que terre d'asile du déclin et de l'obsession nostalgique. Nous voulons une France juste, où chacun soit en capacité d'évoluer et de trouver sa place. L'ADN de notre budget est conforme à celui de La République en Marche. Il s'appuie sur la justice et l'efficacité : libérer l'économie pour créer de l'emploi et protéger les plus faibles, encourager l'initiative pour mieux soutenir la solidarité, protéger et favoriser nos entreprises car dans une économie ouverte, cela est aussi juste que nécessaire. Nous nous ancrons dans la réalité…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...rité. Vous avez appliqué la même vieille méthode que dans l'ancien monde : celle des artifices comptables. La meilleure preuve en est, si tant est que nous ayons pu nous faire des illusions, votre réponse, cet après-midi, lors des questions au Gouvernement. Lorsque vous évoquez les charges supplémentaires liées à l'augmentation de la CSG, vous les chiffrez par mois. Mais lorsque vous évoquez les économies permises par l'exonération de la taxe de d'habitation – laquelle ne sera en 2018 que de 30 % de son montant total – , vous les chiffrez annuellement. Or, il y a forcément un delta entre des charges présentées mensualisées et des recettes présentées annualisées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...agilisés par ces transitions : tel est l'objectif de notre proposition de sortie progressive du crédit d'impôt pour la transition énergétique, le CITE. C'est dans cet esprit aussi que nous souhaitons une réforme en profondeur de la formation professionnelle, afin que chacun puisse saisir les opportunités offertes par les nouveaux modèles de croissance. Pour innover, investir, recruter dans cette économie nouvelle, les entreprises doivent mobiliser des moyens de financement appropriés. Mais les entreprises de France ont plus de difficultés qu'ailleurs à trouver des fonds propres. Trop souvent, elles doivent se replier sur des financements bancaires, plus prudents, moins propices à la prise de risque et à l'innovation. L'une des raisons à cela est la fiscalité du capital, qui pèse plus fortement en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

Constatant que ces articles contiennent des dispositions fiscales qui sont de nature à dynamiser la reprise de notre économie, la commission des affaires économiques a émis sur chacun d'eux un avis favorable. À titre personnel, je me félicite en particulier des articles relatifs à la fiscalité de l'énergie qui visent à réduire nos émissions de gaz à effet de serre et à améliorer la qualité de l'air, en augmentant le signal prix de la consommation des produits énergétiques carbonés et en incitant et en accompagnant la ré...