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... celle du pragmatisme, qui conduit à conserver les mécanismes qui fonctionnent, à améliorer ceux qui ne fonctionnent pas bien et à faire confiance aux acteurs du secteur de l'enseignement scolaire. Le budget de l'enseignement scolaire pour 2018 s'élève, hors pensions, à 51,3 milliards d'euros, enregistrant une hausse de 2,6 % par rapport à 2017. Ceci témoigne de l'ambition du Gouvernement pour l'éducation nationale et l'enseignement technique agricole, deux secteurs décisifs pour notre pays. Ce budget concerne 12 millions d'élèves, la moitié des fonctionnaires de l'État et chacun d'entre nous en tant que parent d'élève, en tant que citoyen. Plus de 20 % des élèves sortent de l'école primaire sans savoir correctement lire, écrire ou compter. Ces difficultés concernent particulièrement les enfants ...
...t pas français – nouvellement arrivés : la République, bien sûr, car depuis ses débuts, l'école républicaine fait une place particulière à ces enfants ; l'excellence, ensuite, car l'enjeu est bien de permettre à ces enfants, au passé souvent douloureux mais extrêmement motivés, d'exprimer leurs pleines capacités scolaires, nonobstant l'obstacle initial de la langue ; la bienveillance enfin, car l'éducation nationale peut être fière de ses personnels qui, au quotidien, aident ces enfants à intégrer la communauté scolaire et, à travers elle, la communauté nationale. Pourtant, si l'on en croit un récent rapport de l'OCDE intitulé « Les élèves immigrés et l'école : avancer sur le chemin de l'intégration », les performances de la France en matière de réussite scolaire des enfants immigrés sont très fai...
...ves en situation de handicap doivent, dans un souci d'efficacité, être accompagnés par du personnel bien formé et stable. En outre, une prime de 3 000 euros pour les personnels exerçant dans les zones en difficulté doit progressivement permettre la stabilité indispensable et inciter les enseignants expérimentés à rester dans les zones difficiles. Bref, avec 50,6 milliards d'euros, le budget de l'éducation nationale reste bel et bien le premier budget de la nation et répond aux attentes des professeurs, parents d'élèves et élèves. Pouvez-vous, monsieur le ministre, nous confirmer que cette hausse se poursuivra tout au long du quinquennat pour que l'école redevienne une chance pour toutes et tous ?
L'enseignement scolaire arrive en tête des dépenses du budget de l'État. Ce n'est que justice, tant les enjeux d'éducation sont décisifs pour l'avenir de notre pays. La refondation de l'école devait rendre notre système éducatif plus performant, et 54 000 postes ont été créés. Las ! La Cour des comptes souligne, dans son dernier rapport, immobilisme, rigidité et uniformité dans la gestion des enseignants. Elle constate que l'État n'a pas mis à profit l'effort budgétaire pour procéder à des réformes structurelles. Je...
...iliers sont de mon point de vue assez symboliques, puisqu'on parle de république d'excellence et de bienveillance. Cette hausse s'inscrit dans une trajectoire qui donne des moyens importants à nos établissements et personnels pour qu'ils puissent mener à bien les missions fondamentales qui leur sont confiées. Nous l'approuvons et le soutenons évidemment. À l'horizon 2020, la hausse du budget de l'éducation nationale devrait être de 1,5 milliard d'euros. Plus largement, nous saluons la volonté affichée, assumée par le ministre, de replacer au centre de l'acte d'enseignement la transmission des savoirs fondamentaux. Pour notre groupe, elle est essentielle. Je ne reviens pas sur le dédoublement des classes REP+ en primaire, que nous soutenons évidemment sans réserve. Dans le secondaire, la mise en p...
Je me réjouis tout d'abord de la hausse des crédits de l'éducation nationale, hausse particulièrement consacrée à la rémunération des personnels et au renforcement les effectifs. S'il existe un domaine dans lequel il est vital de maintenir les efforts budgétaires, c'est bien celui de l'éducation, qui porte en lui tous les enjeux de notre société. En tant qu'enseignante, je ne peux qu'approuver le choix de mettre l'accent sur le recrutement – j'entends par là au...
Nous nous réjouissons, monsieur le ministre, des objectifs que vous avez fixés, selon lesquels l'école doit évidemment permettre la maîtrise des savoirs fondamentaux. Nous sommes satisfaits de l'augmentation de 1,3 milliard d'euros du budget de l'éducation nationale. Cependant, il marque une rupture avec le quinquennat précédent, durant lequel près de 54 000 postes avaient été créés. Cette année, les effectifs restent stables et comme le premier degré bénéficiera de 3 880 créations de postes, cette progression se fait au détriment du second degré où un certain nombre de postes seront supprimés, dont 200 parmi le personnel administratif. Or les effe...
Vous vous en doutez, monsieur le ministre : pour nous, votre budget, malgré son augmentation, est loin de couvrir l'ensemble des besoins de l'éducation nationale. Vous l'avez d'ailleurs, d'une certaine manière, exprimé vous-même en ces termes : « On doit savoir faire des économies sur certains sujets, pour mieux dépenser sur d'autres. » Pour nous, il ne s'agit pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul, mais d'habiller tout le monde de la maternelle au lycée, car l'éducation est une priorité à tous les niveaux. Car si vous mobilisez vos crédit...
...e 2 000 postes d'enseignants stagiaires. Cette décision vaut presque prise en compte officielle de la crise de recrutement chez les enseignants. Cela aura pour effet de multiplier les recrutements de contractuels de plus en plus précaires. À l'origine, ces derniers étaient recrutés en cas de force majeure, or ce n'est plus le cas aujourd'hui. Ils le sont très souvent à l'année et dans les zones d'éducation prioritaire. Embaucher ces personnels en lieu et place d'agents titulaires, c'est, bien sûr, introduire dans l'éducation nationale une logique d'abaissement du coût du travail, et c'est aussi un risque – j'espère que ce n'est pas une volonté – de « défonctionnarisation » de l'éducation nationale. Enfin, cette baisse du nombre de postes offerts aux concours est forcément un mauvais signal envoyé a...
Je ne reviendrai pas sur l'ensemble des éléments que Mme Kuric et moi-même avons mis en avant dans notre rapport, souhaitant m'exprimer à titre plus personnel. Ancienne conseillère municipale adjointe au logement de Wattrelos et directrice d'école, j'ai pu constater que les différentes géographies prioritaires élaborées par les ministères du logement, de la sécurité et de l'éducation nationale s'articulent imparfaitement, et ce manque d'articulation n'est pas sans conséquence. À titre d'exemple, la ville de Wattrelos est dans une situation atypique : sa géographie prioritaire en matière de politique de la ville s'est réduite de 80 % tandis que, dans le même temps, le réseau d'éducation prioritaire (REP) de l'éducation nationale s'y est élargi depuis 2015. De surcroît, la zon...
... titre reconnaît l'immobilisme qui a prévalu précédemment : Gérer les enseignants autrement, une réforme qui reste à faire. Parmi les deux reproches principaux qu'il contient, vous avez répondu au premier, relatif à l'immobilisme de la gestion. Je souhaite quant à moi vous interroger sur le second, qui concerne la baisse de la qualité du recrutement des enseignants. C'est un danger mortel pour l'éducation nationale : la réussite éducative d'un élève n'est pas possible sans un enseignant bien formé et performant. Il s'agit d'un point majeur sur lequel j'aimerais vous entendre. Ma seconde question est une question que j'ai posée au ministre de l'agriculture, qui m'a renvoyée vers vous. Je vais donc vous la poser, même si la rémunération des enseignants agricoles relève non de votre ministère mais d...
La professeure de français que j'étais encore il y a quelques mois ne peut que se féliciter de l'accent mis sur l'apprentissage de la lecture et des efforts en direction de l'éducation prioritaire. J'ajouterai toutefois un petit bémol. Des retours de terrain me reviennent très souvent quant aux effectifs dans les lycées : 40 % des classes comptent plus de trente-cinq élèves. Ne risque-t-on pas d'aggraver encore la crise, réelle et profonde, des vocations si l'on ne touche pas aussi aux conditions de travail dans les lycées, qui sont devenues difficiles ? Le métier d'enseignant ...
Monsieur le ministre, je souhaite appeler votre attention sur la problématique de la sécurité des élèves en Guyane, d'où vous revenez. Avec ce projet de budget, notre académie perd un tiers de son contingent de contrats aidés. Cela affectera particulièrement les moyens de fonctionnement de la vie scolaire car les conseillers d'éducation ne seront tout simplement plus capables d'organiser concrètement la surveillance des élèves. Dans le contexte d'une délinquance des mineurs et des jeunes majeurs particulièrement élevée en Guyane, liée à l'insuffisance de structures dédiées, les établissements publics locaux d'enseignement (EPLE), notamment les lycées professionnels, accueillent nombre d'auteurs de violences, parfois très graves,...
Monsieur le ministre, vous avez dit que l'école maternelle serait l'une de vos priorités. Moment de l'éducation négligé dans le passé, elle doit être à vos yeux « l'école du langage ». Aujourd'hui, malheureusement, 10 % des élèves arrivent en CP en maîtrisant seulement 500 mots, alors que la moyenne est de 1 200. C'est pour eux un handicap majeur, qui entrave leur capacité à penser et à maîtriser le monde. Quelles sont vos orientations pour l'école maternelle ? Quels moyens engagerez-vous, peut-être dès c...
...nnais des cas dans ma circonscription. Nous nous privons ainsi de compétences reconnues. Entendez-vous gérer autrement les remplacements ? Le fonds de soutien au développement des activités périscolaires dans le premier degré, mis en place en 2013, est doté pour cette année de 237,1 millions d'euros, sur la même base que l'année précédente : 50 euros par élève, 90 euros pour les élèves en zone d'éducation prioritaire. Dans la mesure où vous avez donné aux communes une plus grande liberté d'organisation, ces critères demeureront-ils identiques à l'avenir ? Ce fonds sera-t-il pérennisé ? Par ailleurs, il a parfois été difficile de mobiliser les caisses d'allocations familiales (CAD). Qu'en sera-t-il des aides qu'elles proposent pour accompagner ces activités périscolaires ? Enfin, des mesures ont é...
Je souhaite revenir sur le dispositif « Devoirs faits », mis en place ces jours-ci. Les personnels enseignants et assistants d'éducation volontaires seront-ils assez nombreux pour encadrer les élèves ? Ne risquons-nous pas de créer de nouvelles inégalités entre des collèges où ce dispositif sera efficace, car bien suivi et doté de moyens humains suffisants, et d'autres où l'encadrement sera insuffisant ? Comment s'assurer que tous les élèves sans exception auront accès à ce dispositif dans les meilleures conditions, alors que les ...
...2015 : la pratique d'une activité physique et sportive dès le plus jeune âge est la meilleure garantie que cette bonne habitude sera poursuivie tout au long de la vie. Seriez-vous favorable à un grand plan d'aménagement des cours de récréations et des salles d'évolution dans les écoles, destiné à favoriser les jeux mixtes et la motricité ? Comment mieux faire respecter les horaires obligatoires d'éducation physique et sportive (EPS) dans le premier degré – en théorie trois heures, souvent plus proches en réalité d'une heure cinquante ou deux heures ? Vous avez évoqué tout à l'heure le « plan du mercredi » ; comment poursuivre la dynamique enclenchée par les nouvelles activités périscolaires, qui sont à 30 % des activités physiques et sportives ? Enfin, il existe une attestation scolaire du « savoi...
Monsieur le ministre, vous avez souvent exprimé le souhait d'une montée en qualité du temps périscolaire. Cette ambition suppose un travail de longue haleine et soulève des questions de recrutement, de parcours professionnel et de qualification des animateurs, et des moyens budgétaires qui pourraient y être consacrés. Elle nécessite aussi de réels partenariats entre agents de l'éducation nationale et acteurs de l'éducation populaire, qu'ils soient associatifs ou communaux. Ces derniers imposent de dégager du temps, temps de rencontre, de partage d'expérience, ce qui requiert un petit budget. Enfin, les communes sont en train de réfléchir à leurs choix sur les rythmes scolaires. Elles ont bien noté le maintien dans le budget 2018 du fonds de soutien, ainsi que le « plan mercredi ...
On a évoqué l'importance des activités d'éducation artistique, culturelle et sportive pendant le temps scolaire et la nécessité de réduire, grâce au fonds de soutien, les fractures territoriales et sociales qui persistent dans ce domaine. Pourriez-vous nous apporter quelques précisions sur le rôle des caisses d'allocations familiales (CAF) en la matière ?
Ma question porte sur la situation des parents d'enfants allophones. Comment s'immiscer positivement dans les familles afin que la racine de l'éducation, c'est-à-dire le socle parental, en particulier les mères, soit intégrée à votre bataille contre l'échec scolaire ? Comment garantir des heures d'apprentissage obligatoire du français aux mères de famille qui sont, pour diverses raisons, cloîtrées chez elles ? Pour les adultes, le temps d'apprentissage est long, donc coûteux ; or, le nombre des heures qui y sont consacrées est, pour l'instant, la...