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Cet article 10 en est un nouvel exemple. Au plan national, le réseau ONISEP accompagne depuis toujours la politique du ministère de l'éducation nationale et du ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Il élabore des supports d'information pour les jeunes en situation de handicap, pour les élèves décrocheurs, pour l'égalité filles-garçons. Pour ceux qui n'ont pas encore consulté le site ou les brochures, allez-y, car nous percevons dans ce texte un procès en creux fait à cet organisme, conséquence probable d'une méconnaissance de son fonctionnement et de l'investissement de son personnel. L'ONISEP s'est fortement mobilisé lors de la mise en place de Parcoursup. L'Office a par exemple dé...
L'ONISEP dispose de la base de données la plus large sur l'enseignement scolaire et l'enseignement supérieur. Chaque année, son site est visité 53 millions de fois : il s'agit d'une véritable mine d'informations pour les parents et pour les élèves. Le Gouvernement prévoit la suppression des délégations régionales de l'ONISEP ainsi que le transfert de leurs compétences et de leurs agents titulaires vers les régions. Avec ce transfert, l'éducation nationale perdrait sa compétence d'information sur les formations et les métiers. La qualité de l'information délivrée par l'ONISEP risque d'en être impactée. La régionalisation nuira à la commu...
...e vie et d'emploi, les personnes qui y travaillent et celles qu'elles aident. Je pense plus précisément à un CIO qui dépend de l'académie de Metz, dans les Vosges, que nous avons eu l'occasion d'évoquer. Vous avez parlé tout à l'heure de pragmatisme, monsieur le ministre. Je vais également vous en parler, de même que d'honnêteté. Car vous assurez que les conseillers doivent être au plus près des élèves, mais en fermant un CIO dont les élèves seront maintenant à plus d'une heure de route d'un conseiller d'orientation. Ce n'est pas précisément ce que j'appelle avoir un conseiller au plus près des territoires et des élèves. Voilà ce que se passe aujourd'hui avec ce CIO-là, qui mène plus de 1 500 rendez-vous par an – c'est donc loin d'être le moins fréquenté de la circonscription et de l'académie...
...faits de leur évolution professionnelle et recommandent leur filière. Une telle fierté d'appartenance mérite d'être soulignée. Les chambres consulaires, c'est surtout un atout sur lequel il relève du bon sens de pouvoir capitaliser. C'est pourquoi cet amendement vise à associer les réseaux consulaires aux régions pour les accompagner dans l'organisation des actions d'information en direction des élèves et des étudiants, notamment dans les établissements scolaires.
...les mots « en partenariat avec les chambres consulaires ». Il s'agit en effet de pouvoir associer les chambres consulaires aux régions eu égard à leur expertise en matière de promotion des métiers, de formation et d'apprentissage. Les réseaux consulaires doivent naturellement être pleinement associés aux régions pour les accompagner dans l'organisation des actions d'informations en direction des élèves et des étudiants, notamment dans les établissements scolaires. Tel est l'objet du présent amendement.
L'information des élèves et des étudiants sur les métiers et les formations n'a de sens que s'il est certain qu'elle soit bien en adéquation avec les réalités vécues au sein du milieu professionnel, notamment dans les entreprises, et au plus près des spécificités et des caractéristiques du territoire de façon à ce que cette information soit la plus pertinente possible. Cet amendement précise que l'organisation de ces a...
...es femmes, cet amendement inclut dans les missions d'information des régions la lutte contre les visions stéréotypées et sexuées des métiers. Cela permettra d'enrichir utilement les représentations des cursus de l'enseignement supérieur et du monde professionnel. Afin de favoriser la mixité des métiers et de garantir une bonne orientation des filles et des garçons, la politique d'orientation des élèves doit en effet mieux intégrer les questions de stéréotypes sexistes et d'égalité professionnelle.
Cet amendement vise à prévoir que l'État et les régions concluent une convention encadrant sur le plan national les actions pédagogiques en faveur de l'information et de l'orientation des élèves menées par l'État et les régions. Ce cadre national permettrait de garantir la diffusion d'une information exhaustive et objective, ne se limitant pas aux offres de formation ou aux bassins d'emploi du seul territoire régional, tout en étant adaptée à la diversité des territoires. Il préciserait les rôles respectifs de l'État et des régions, leurs complémentarités et les principes guidant l'inte...
Je comprends l'importance, l'intérêt et l'utilité qu'il y a à rapprocher l'information du terrain, des élèves et étudiants. Mais, tel qu'il est rédigé, il me semble que l'article est légèrement prématuré et échoue à sécuriser une partie de ces transferts. En l'absence d'une méthodologie claire, de moyens, d'objectifs et d'évaluation, on peut craindre des doublons entre l'échelon national – les compétences que conservera l'ONISEP – et les régions, ainsi qu'une certaine confusion des rôles, une perte d'ef...
Cet amendement vise à renforcer l'information des élèves sur les métiers. Je me réjouis que l'orientation soit renforcée dans les établissements scolaires, grâce à un temps spécifique dédié à l'orientation, à l'intervention des régions et à un renforcement de la présence des psychologues de l'éducation nationale. Ces dispositifs pourraient être utilement complétés par un renforcement des périodes d'observation. Nous connaissons tous le stage de troisi...
Il est plus facile d'accueillir un élève un jour, à des fins d'observation, pour avoir une illustration de ce qui se fait dans l'entreprise. L'idée, c'est que cette journée soit l'aboutissement de tout le travail de réflexion autour de l'orientation qui aura été mené pendant le parcours personnalisé d'orientation à l'école. L'intérêt est d'ouvrir l'horizon des jeunes, au-delà des métiers auxquels ils pensent spontanément du fait de leur...
... évidemment toute légitimité à proposer des amendements. Mais vous, monsieur le ministre, donner un avis favorable… Les bras m'en tombent ! Vous avez été recteur d'académie et directeur général de l'enseignement scolaire, vous êtes aujourd'hui ministre de l'éducation nationale ; vous savez que la question de l'absentéisme est essentielle et qu'il faut lutter contre. Et vous acceptez le fait qu'un élève pourra sécher une journée de cours pour aller en entreprise ?
Cela se fera à la demande de l'élève, à l'issue d'un « parcours avenir » qui va se construire depuis la sixième. Lorsque des jeunes commencent à découvrir le monde de l'entreprise ou qu'ils se rendent compte que le système scolaire n'est pas adapté à eux, à un certain moment, le fait de pouvoir les faire sortir, accompagnés, tutorisés dans une entreprise, pour qu'ils puissent savoir ce que c'est, voir autre chose, cela me semble int...
...ditionner, et non pas forcément soustraire. Je tiens à saluer à cette occasion la présence de M. le ministre de l'éducation nationale, dont j'avais regretté l'absence dans mon intervention en discussion générale. À mon sens, en effet, l'un des principaux problèmes aujourd'hui de la formation professionnelle trouve sa source chez les profs de l'enseignement général, qui transmettent aux parents d'élèves leur perception négative de l'enseignement professionnel, qui est même vu comme un échec. Votre présence, monsieur le ministre, est très importante. Je vous ai vu serrer la main de Mme la ministre tout à l'heure.
La loi du 28 juillet 2011 pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels a créé la possibilité pour les élèves de réaliser des périodes d'observation en milieu professionnel d'une semaine en entreprise,
durant leurs vacances scolaires pour les aider dans leur orientation. Ces stages rencontrent un vif succès auprès des élèves, qui plébiscitent cet outil. Pour les étudiants, c'est une autre histoire. En effet, exception faite de leur stage de fin d'études de trois à six mois ou du stage d'été souvent difficile à décrocher, ils n'ont pas vraiment l'occasion de faire des stages d'observation avant de se lancer dans des stages à caractère professionnel. Par ailleurs, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir se réorie...
... présent amendement vise à faire de la découverte des métiers une véritable matière à part entière des enseignements généraux. Cela permettrait d'enseigner la réalité des métiers, d'en faire découvrir l'évolution passée et à venir, de faciliter les immersions en milieu professionnel, de rendre le monde du travail plus familier et de nourrir des échanges plus fréquents entre le monde éducatif, les élèves et le monde du travail.
Cet amendement a pour objet d'améliorer la visibilité et l'attractivité des formations en apprentissage. Pour cela, nous proposons de préciser que les CFA participent au conseil en orientation dont bénéficient les élèves par le biais d'une présentation de l'apprentissage et des formations qu'ils proposent. Nous proposons également d'impliquer les CFA et les branches dans la mise en oeuvre du parcours d'orientation et de découverte du monde économique que chaque élève du second degré doit suivre. Nous proposons, pour finir, que la formation des élèves des lycées comprenne deS sessions de découverte des métiers e...
...int très important. Dans cette perspective, les centres d'information et d'orientation – CIO – doivent devenir des lieux ouverts au monde économique et aux diverses voies d'enseignement. Il faut en faire des lieux d'échange, de confrontation. C'est pourquoi nous proposons, par cet amendement, d'ouvrir les CIO aux chefs d'entreprise, aux enseignants du secondaire et du supérieur, et aux parents d'élèves.
La loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique dite « loi Lemaire » a permis d'adapter le code de l'éducation, afin de prendre en compte le développement des enseignements à distance et numériques, de manière à optimiser les enseignements dispensés aux élèves grâce aux nouvelles technologies. Toutefois, l'article L. 611-8 du code de l'éducation ainsi modifié par la loi Lemaire ne concerne que les établissements d'enseignement supérieur publics. Nous proposons d'appliquer parallèlement ces dispositions aux établissements d'enseignement supérieur privés.