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...eloppent à tout instant. Si l'on rajoute encore des schémas et des zonages, ceux-ci donneront matière à de nouveaux contentieux – sans pour autant supprimer ceux relatifs aux permis de construire. C'est pourquoi il faut créer un document unique, solution vers laquelle s'achemine le groupe de travail installé par le Gouvernement. Savez-vous, mes chers collègues, combien la France compte-t-elle d'éoliennes ? 8 000.
Mme Beaudouin-Hubiere s'est exclamée qu'elle en avait assez des discussions sur l'éolien, tant en commission que dans l'hémicycle. Mais bon sang, nous n'aurions pas de tels débats s'il n'y avait aucun problème !
...s permettez, madame la ministre déléguée, ainsi que votre engagement et votre volonté de résoudre les problèmes. Toutefois, ne nous trompons pas : nous sommes dans une situation de blocage. Dans mon territoire, qui rencontre d'importantes difficultés de santé publique, les conseils municipaux et communautaires prennent systématiquement des décisions qui vont à l'encontre du développement du parc éolien. Dans ces conditions, il nous sera impossible de continuer notre politique de transition énergétique, ainsi que la production d'énergie renouvelable. À un moment ou à un autre, nous serons obligés de poser la question de l'acceptabilité de l'éolien. J'ai parlé des élus et des citoyens, mais, nous-mêmes, nous devons nous apaiser. Dans cet hémicycle, nous sommes nombreux à nous interroger sur l'ac...
J'irai dans le même sens. Si, sur tous les bancs de cet hémicycle, nous parlons autant des éoliennes, c'est précisément parce qu'il y a un problème. Il faut l'entendre : nous avons été élus pour témoigner des difficultés que rencontrent les territoires. Madame la ministre, vous ne pouvez donc pas répéter dans chacune de vos interventions que vous respectez les territoires, tout en refusant de nous entendre. Nous répétons – tant pis si cela vous fait suer et que nos débats durent des heures –...
...leur prolifération, à laquelle il faut mettre un terme. Vous ne pouvez pas continuer à travailler contre les citoyens. M. Daniel vient de le dire : les conseils communautaires, les conseils municipaux et les communes se sont ligués. Dans ma circonscription, les pétitions se multiplient. J'y insiste : peut-on encore travailler contre les citoyens ? Puisqu'il existe des solutions alternatives à l'éolien, il faut y réfléchir, comme on l'a fait pour le photovoltaïque ou le nucléaire. Pour l'heure, ça ne va pas. En attendant, je vous invite à installer les éoliennes en ville, au lieu d'empoisonner toujours notre ruralité. Dans les Hauts-de-France, comme d'ailleurs dans d'autres régions, nous n'en pouvons plus – sans pour autant être opposés à la transition énergétique. Je vous remercie de m'avoir é...
Or, pour ce faire, il faut accélérer et simplifier l'acceptation du public. Aujourd'hui, force est de constater que le développement de l'éolien, tel qu'il est mis en oeuvre depuis des années par une politique de saupoudrage qui ignore les réalités territoriales, n'est plus accepté. On ne peut nier une réticence dans ce domaine. À la différence de M. de Rugy, je ne pense pas que l'objectif des zonages proposés par M. Jean-Louis Bricout ou Mme de La Raudière soit d'entraver l'éolien, voire la transition énergétique. Tout au contraire, ils...
Ces amendements tendent aussi à réduire les oppositions entre les élus locaux. Nos collègues en lien direct avec les maires et élus dans les municipalités le savent : il existe aussi des conflits liés au fait que, quand certains maires refusent un projet éolien sur leur territoire, ce qui peut se comprendre, celui d'une commune voisine peut l'accepter, en l'implantant à la limite du sien.
Il vise, lui aussi, à tirer la sonnette d'alarme. L'éolien en mer pose de nombreuses difficultés et crée, un peu partout, des conflits d'usage avec les marins-pêcheurs. J'appelle ici votre attention sur le problème de la compatibilité des installations éoliennes avec les besoins de certains parcs, notamment ceux du parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d'Opale, que le ministère a souhaité créer et que nous avons concrétisé dans les Hauts...
L'argument que j'entends depuis tout à l'heure est que, s'il n'y avait pas de problème, on ne parlerait pas de l'éolien. Or notre pays connaît actuellement des problèmes sanitaires ; pour autant, le projet de loi ne porte pas sur la santé ou sur les hôpitaux. Il connaît des problèmes économiques liés au marché du travail ; pour autant, le projet de loi ne traite pas de ce sujet. Il connaît des problèmes de sécurité ; pour autant, le projet n'aborde pas la question de la sécurité. Comme je l'ai dit hier soir, il s...
Je souscris aux propos de mon collègue Emmanuel Maquet. La Bretagne est confrontée à un projet d'éolien en mer extrêmement dangereux, au large d'Erquy, près du cap Fréhel. Représentez-vous cela : d'un côté, la magnifique baie de Saint-Brieuc ; de l'autre, la baie du Mont-Saint-Michel ; au milieu, bientôt, un immense parc de soixante-deux éoliennes, hautes de plus de 150 mètres chacune, qui occupera un espace gigantesque de plus de 100 kilomètres carrés. La pêche y sera totalement interdite, alors q...
Par ailleurs, en mer, la production d'énergie est supérieure de 30 %, car il y a 30 % de vent en plus. Je comprends l'inquiétude de M. Maquet, et peut-être certains lieux ont-ils été désignés prématurément, sans temps de concertation suffisant. Mais, monsieur Maquet, allez voir plus au nord, en Hollande, au Danemark… Le Danemark, grâce à ses éoliennes en mer, fournit de l'énergie aux pays voisins ; il fournira bientôt de l'hydrolien vert. Je ne peux pas non plus laisser passer les propos de M. Le Fur sur la concertation : depuis, nous avons fait les documents stratégiques de façade…
Monsieur le député, il y a en face de chez moi un projet de ferme éolienne. Les Bretons importent la totalité de leur énergie ; la ferme qui sera installée, entre Groix et Belle-Île, fournira de l'énergie à 3 millions de Bretons. Et ces documents stratégiques de façade ont permis une vraie concertation avec tous les acteurs de la profession. Mais outre l'objectif de développement économique, il y a un objectif de développement durable : celui que, peut-être, les éoli...
Je ne répéterai pas ce qu'a très bien dit Jimmy Pahun. Monsieur Le Fur, modérez vos propos : la concertation a eu lieu, y compris avec les pêcheurs. Moi aussi, dans ma région, j'ai un champ d'éoliennes. Une industrie va même s'implanter au Havre, où elle créera 750 emplois.
Nous sommes en train de parler d'un projet de simplification administrative. Or, dix ans après le lancement de la procédure en France, nous n'avons toujours pas une éolienne en mer : il est urgent de simplifier, et peut-être même d'accélérer !
...ocaux, et l'exécutif a plus que jamais besoin des élus locaux comme relais, notamment les maires. Forts de cette analyse, nous demandons le renforcement des pouvoirs des maires dans les procédures d'autorisation d'installation. Ce sont eux qui nous le demandent, sur l'ensemble du territoire français, lorsque nous visitons nos circonscriptions. Je reconnais qu'il existe une crispation autour des éoliennes. Or il faut noter que des centaines de milliers de mètres carrés de toits de hangars et d'entrepôts de zones industrielles, ou de toits de gymnases, ne sont pas recouverts de photovoltaïque.
Celui-ci pose pourtant objectivement beaucoup moins de problèmes. Et il existe d'autres solutions, comme la géothermie ou les petites unités de méthanisation, qui permettraient d'offrir de l'énergie verte sans crisper les territoires et sans susciter une opposition systématique aux champs éoliens.
Cet amendement vise à porter la distance minimale entre une installation d'éoliennes et les habitations de 500 à 1 000 mètres. Vous devez prendre conscience du rejet que suscitent les éoliennes. Au début, il n'y avait pas d'obstacle de principe : la population était plutôt favorable, intéressée, soucieuse de progrès. Aujourd'hui, les éoliennes se multiplient, et toujours au même endroit. Nous gâchons nos beaux territoires. Je pense bien sûr aux Hauts-de-France, à la Bretagne ...
J'ai rencontré les populations, et j'ai pu constater que, depuis la même maison, on aperçoit non pas dix ou quinze éoliennes, mais vingt, trente, trente-cinq ! Le soir, la nuit, c'est une véritable pollution visuelle. Elles constituent aussi un problème pour nos éleveurs, comme l'a dit à plusieurs reprises notre collègue Yves Daniel. Elles peuvent aussi se révéler dangereuses, puisqu'il arrive que les pales s'effondrent : cela s'est produit, à Plémet ! Heureusement, il n'y avait personne dessous mais, m'étant imméd...
Soyons donc très vigilants. Le bon sens, c'est de passer de 500 à 1 000 mètres – d'autant que la hauteur des éoliennes s'est sensiblement accrue depuis la fixation de cette norme…
Cette limite de 500 mètres, je le disais, a été fixée à une époque où les éoliennes étaient de taille relativement modeste. Aujourd'hui, celle-ci s'est sensiblement accrue. Il paraît dès lors légitime de passer à 1 000 mètres. Il y a une autre difficulté. Chacun s'accorde à dire qu'il faut lutter contre l'artificialisation des sols. Or il n'y a pas plus artificiel que les sols qui entourent les éoliennes : la surface bétonnée est gigantesque ! Pour une éolienne de 3 mégawatt...