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...mix, si on peut le présenter ainsi ? Comment entendez-vous les rendre suffisamment profitables ? Je rappelle, en effet, que le bénéfice net du groupe a accusé un recul de 22 %, soit 1 milliard d'euros, notamment en raison de l'arrêt de réacteurs nucléaires belges de votre filiale Electrabel. Où souhaitez-vous accentuer vos investissements parmi les énergies bas carbone que sont l'hydraulique, l'éolien, le solaire, la géothermie, la biomasse, mais aussi le gaz, qui est votre coeur de métier ? Comment d'ailleurs analysez-vous les différents investissements, avec quels modèles économiques ? Quels éléments vous poussent à privilégier l'un plutôt que l'autre ? Nous serons très heureux d'entendre vos analyses, en coût complet ou suivant le périmètre que vous aurez retenu. Cette stratégie de dévelop...
Les représentants de GRDF, que nous avons auditionnés ce matin, nous ont transmis une courbe des appels d'offres montrant une récente remontée des prix, en raison notamment du fait que l'on ne trouvait pas preneur dans le domaine éolien par rapport au volume proposé.
Ma question prolonge celle-ci et porte en particulier sur l'éolien terrestre. Il existe une partie ne nécessitant pas d'appel d'offres, lorsque la puissance installée est inférieure à 18 MW. Dans ce cas, quel est le prix ?
Il a été beaucoup question dans cet échange de prix de production et assez peu de rentabilité, pour les producteurs, de toutes ces énergies renouvelables. Quelle est la rentabilité moyenne d'un parc éolien de 6 éoliennes ou de 18 MW avant appel d'offres, en obligation ouverte, ou celle d'une installation photovoltaïque ? J'entends parfois dire sur le terrain que certains grands producteurs tels qu'Engie rachètent des projets éoliens purgés de tout recours. À quel prix moyen rachetez-vous ces projets au mégawatt ? J'entends parler de prix très importants, ce qui supposerait l'existence d'une forte ...
...ettez-moi de préciser ma question. Dans la mesure où cela concerne de l'argent public, il est assez logique que l'on s'intéresse à la question de la rentabilité ultérieure, afin d'éviter l'existence de bulles de rentabilité trop importantes. Ma question ne concernait donc pas le risque pour l'investisseur. Concernant les projets de rachat, mon propos ne visait pas le repowering, mais le rachat d'éoliennes non encore installées, de projets purgés de tout recours, dans lesquels un promoteur éolien développe le projet, négocie l'aspect foncier, puis vend à un producteur plus important la capacité d'exploiter, alors même que les éoliennes ne sont pas encore installées.
J'ai lu sur le site d'une préfecture un devis de démantèlement d'éolienne de 400 000 euros. Le différentiel avec la garantie de 50 000 euros est donc considérable. Il est logique que nous posions ce type de questions, dans la mesure où cela participe du coût complet.
Vous avez parlé de recyclage à propos des éoliennes. Or les pales des éoliennes sont en polymère. Comment procédez-vous pour recycler cela ?
Imaginons que vous ne trouviez pas de solution avant la fin des parcs éoliens : qu'adviendrait-il des déchets des pales en polymère ?
...es ? L'État pourrait ainsi se retirer au-delà d'une certaine somme. Je me rappelle avoir rencontré en 2008 M. Mouratoglou, président d'EDF Énergies nouvelles, qui m'avait expliqué, graphique à l'appui, que nous serions prochainement gagnants. Dix ans plus tard, ses calculs ne se sont pas révélés exacts. Quel serait l'impact, pour un acteur comme Engie, d'une décision consistant à conserver, sur l'éolien, sur le photovoltaïque, le principe d'un complément de rémunération versé par l'État, mais en le plafonnant ?
Si l'on appliquait cela au nouveau nucléaire, qui est plus cher que l'ancien, on rencontrerait exactement la même problématique d'analyse que pour l'éolien en mer : le début coûte cher. Il ne faut pas se baser sur le prix du réacteur européen pressurisé (EPR) de Flamanville et en conclure que tous les nouveaux EPR auraient le même coût. Si l'on veut appliquer de manière parfaitement égale les modèles économiques, il faut le faire dans tous les cas. Ma dernière question concerne les CEE : vous avez indiqué, me semble-t-il, qu'il faudrait sortir du d...
...profondi et factuel du dispositif ». Avez-vous l'intention de vous rapprocher de l'ADEME pour ce travail indispensable ? Que pensez-vous de l'évaluation qui avait été réalisée par la Cour des comptes ? Enfin, vous nous donnerez votre opinion sur le tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE) et sur la façon dont il intégrera les évolutions issues des récentes négociations sur l'éolien en mer. Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je vous demande de prêter serment.
Il reste un mystère que vous n'avez pas résolu. Nous sommes tous d'accord pour dire que les prix de l'électricité ont fortement augmenté ces dernières années et que le TURPE, que vous avez à peine évoqué, fait débat. Vous avez parlé d'une baisse de 25 % sur l'éolien en mer, sans préciser qu'un cadeau avait été fait aux opérateurs : le raccordement à RTE, qui devait être à leur charge, sera financé via le TURPE, intégré à la facture d'électricité. Il existe donc bien un lien entre le développement des énergies électriques vertes et le prix de l'électricité. Ce que je ne comprends pas, c'est que, lorsque l'on a ouvert le marché de l'électricité à la concurren...
Pour caricaturer, vous dites que nous produisons des énergies renouvelables à cause des déchets nucléaires. Mais avez-vous étudié l'efficacité écologique de toutes les filières du photovoltaïque et de l'éolien ? Cela me semble essentiel. Il suffit de penser au repowering de l'éolien terrestre : 10 % d'une éolienne ne seraient pas du tout recyclables, et son béton resterait dans le sol. Est-ce vrai ? Ces aspects sont-ils pris en compte ? Par ailleurs, la provision pour démantèlement est de 50 000 euros, ce qui ne correspond pas du tout au coût réel. Comme j'imagine mal les propriétaires fonciers payer l...
Ne pensez-vous pas qu'il serait intéressant de connaître l'efficacité écologique de l'ensemble des filières, ainsi que les unes par rapport aux autres – éolien terrestre, marin ou marin flottant et photovoltaïque, par exemple ?
Cela signifie-t-il que vous n'êtes pas favorable à l'installation de nouvelles éoliennes sur de nouveaux sites, mais que vous préconisez de rentabiliser les sites existants ?
Mon cher collègue, je vous invite à vous pencher sur la question du dysprosium dans les éoliennes…
Je voudrais également connaître la différence de coût de production en fonction du type d'énergie. Nous avons bien entendu que, pour l'éolien terrestre, dans les derniers appels d'offres, nous étions à 65 euros le mégawattheure, mais pourriez-vous nous indiquer, pour l'année 2018, non pas le coût moyen mais le coût réel de production de l'énergie émanant du nucléaire, de l'éolien terrestre et des autres énergies non renouvelables ?
J'imagine que, suivant les lieux et les territoires, le rendement d'une éolienne terrestre – ou de panneaux photovoltaïques, évidemment – n'est pas le même. Pourriez-vous m'indiquer quels sont les rendements et, plus spécifiquement, s'il y a une différence entre celui des éoliennes en mer et celui des éoliennes terrestres ?
Pourquoi y a-t-il 3 700 éoliennes en mer sur le littoral nord de l'Europe et une seule sur le littoral français ?
...gence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Il a également effectué des missions pour le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) qui s'enorgueillit depuis quelques semaines d'avoir un vice-président français ! M. Philibert a plus particulièrement travaillé sur les caractéristiques des énergies intermittentes et les particularités techniques du solaire et de l'éolien. Il anime également un blog personnel, intitulé Énergies et Changement climatique. Enfin, M. Nicolas Berghmans est un jeune chercheur en politiques climatiques et énergétiques au sein de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI). Il est co-auteur d'une récente note de l'IDDRI, publiée en mars 2019 et intitulée « Après le gel de la taxe carbone, quelles priorité...