Interventions sur "éolien"

1071 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Je voudrais clarifier un point. Nous sommes confrontés à une petite contradiction. Nous avons reçu, ce matin même, le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui nous a expliqué qu'investir dans les énergies vertes électriques ne contribue pas à l'objectif de réduction du CO2. Il ajoute qu'en France le nucléaire est décarboné, et qu'investir dans des éoliennes ou le photovoltaïque n'a pas d'impact sur le CO2. Par ailleurs, nous appliquons une taxe carbone qui finance le développement de ces énergies en disant aux usagers qu'elle sert à la planète. S'il s'agit d'un choix autre de diversification énergétique, pourquoi l'habiller d'une approche environnementale ? Vous avez déclaré que nos scénarios futurs prenaient en compte la bioénergie, l'hydroélect...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Vous avez expliqué que le solaire était très cher il y a quelques années. Si j'avais déclaré il y a quelques années que le solaire ou l'éolien ne pourrait remplacer le nucléaire parce que trop onéreux, on m'aurait répondu quatre ans plus tard que les prix ont baissé… Pouvons-nous nous fonder sur les coûts des premiers EPR pour justifier le coût du nouveau nucléaire, sachant que les Chinois vont en construire et que, si l'on construisait dix en France, il est probable que le dixième n'aura pas le coût du premier, au même titre que le dém...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Monsieur Philibert, vous avez dit que le scénario prenait en compte quatre énergies renouvelables majeures : la bioénergie, l'hydroélectricité, l'éolien et le solaire. Vous avez précisé que 50 % de la contribution passait par la bioénergie, 20 % à 25 % par l'hydroélectricité et 20 % à 25 % pour l'éolien comme pour le solaire – soit un total, si l'on vous suit, de 125 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Certes, mais ce n'était pas le sens de ma question. Aujourd'hui, les énergies renouvelables électriques bénéficient d'un soutien d'environ 6 milliards d'euros, ce qui signifie que l'on dépense trois fois plus pour elles que pour la politique de rénovation des bâtiments. Il s'agit donc bien d'un choix politique puisque l'on aurait pu aussi décider d'affecter 2 milliards à l'éolien et au photovoltaïque et 6 milliards au logement. Ma question est donc la suivante : quels calculs ont-ils été effectués pour déterminer le secteur dans lequel l'impact CO2 sera le meilleur et décider de cette répartition de milliards d'euros qui ne sont d'ailleurs pas encore collectés ? La colère des gilets jaune montre bien que l'on ne perçoit pas toujours le volume de recettes fiscales prévu a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...France en matière d'électricité. Quels sont les résultats de la France, dans le cadre de la stratégie nationale bas-carbone, par rapport aux autres pays, en ratio par habitant ? Pour calculer les émissions de CO2 des énergies renouvelables par rapport à celles du nucléaire et de l'hydroélectricité, prend-on en compte l'ensemble de la filière, c'est-à-dire également le recyclage des installations éoliennes et photovoltaïques ? À terme, vous venez de l'expliquer, les énergies renouvelables ne demanderont plus de subventions publiques. Pourtant, certains secteurs comme l'éolien terrestre n'ont pas atteint leur maturité industrielle dans notre pays. L'objectif de 50 % de nucléaire dans le mix énergétique n'a-t-il pas été fixé trop tôt par rapport au niveau de développement des filières énergétique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Mais je m'interrogeais sur l'éolien terrestre, qui pose d'ailleurs aussi une question d'acceptabilité sociale. Les territoires sont de plus en plus nombreux à refuser l'implantation d'éoliennes terrestres, qui donnent rarement lieu à des appels d'offres et sont une source de rentabilité considérable. Je voulais savoir quelle était la réflexion de la DGEC à ce sujet. Vous avez parlé des projets offshore et flottants, mais pas de l'é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Dans l'éolien terrestre, quelle est la proportion de gros parcs et de petits projets non soumis à la procédure d'appel d'offres ? Du fait de cette distinction, il semblerait que l'on multiplie les petits projets éoliens, contrairement à ce qui se fait dans d'autres pays, ce qui pose d'ailleurs un problème de rentabilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

...e chaleur, et donc au fonds de chaleur. Il s'avère que, dans certains territoires, la géothermie profonde permet aussi la production d'électricité, et pallie de ce fait le manque d'EnR. Dans le nouveau projet de PPE, cette opportunité ne sera malheureusement plus subventionnée. Je suis député de l'Alsace. Dans mon département, le manque de grands couloirs aériens nuit au développement des projets éoliens. Nous sommes donc handicapés par la PPE et son nouveau positionnement sur la mixité des aides. J'aimerais vous interroger sur la territorialisation des politiques énergétiques. Nous travaillons beaucoup au niveau national, mais le meilleur niveau pour porter les énergies renouvelables n'est-il pas celui des territoires ? Les dépenses nécessaires pour atteindre les objectifs environnementaux on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Lorsque l'on investit dans l'éolien, le coût de la tonne de CO2 évitée est logiquement plus important puisque l'on substitue l'éolien au nucléaire. Il n'y a donc pas de CO2 évité. Investir dans l'éolien représente donc un coût, pour un effet CO2 limité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Restons à l'échelle de la France. Si l'électricité nucléaire passe de 75 % à 50 % pour être remplacée par de l'électricité éolienne ou photovoltaïque, l'impact carbone est nul. L'argent utilisé pour la substitution, en coût de la tonne de CO2 évitée, est donc très important puisque l'effet levier sur le CO2 est faible. En revanche, si l'on investit 1 milliard d'euros pour passer du véhicule à essence au véhicule électrique, l'impact carbone est réel. Je ne comprends donc pas ce que la plaque européenne ou les exportations v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Sans parler de l'éolien, les acteurs du solaire nous disent que leur filière est compétitive. C'est comme pour le vélo : on retire les petites roues à l'arrière quand l'enfant est capable de pédaler tout seul. Vous me dites qu'on ne peut pas retirer les petites roues aux filières des énergies renouvelables. C'est donc qu'elles ne sont pas compétitives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Avez-vous pris en compte, dans la PPE, la question de la décroissance marginale du rendement liée à la localisation ? Compte tenu de l'épuisement progressif des sites les plus favorables au solaire et à l'éolien, les nouvelles capacités seront implantées dans des endroits plus éloignés des centres de consommation. Comment avez-vous intégré cette dimension spatiale dans le rendement économique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Est-il possible de calculer l'impact carbone du nucléaire, de l'éolien et du solaire, à méthodologie et durée de vie équivalentes ? Il serait intéressant de comparer le CO2 émis lors du démantèlement et du renouvellement des parcs éoliens et solaires aux émissions d'un actif nucléaire pendant toute sa durée de vie, de manière à obtenir la même unité de compte. Quand on parle d'investissement et d'impact CO2, les durées de vie des installations considérées sont souve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Serait-il possible de disposer d'une comparaison, sur la même durée de vie, entre le nucléaire - construction, démantèlement, déchets, impact carbone, coût –, l'éolien, le photovoltaïque et les autres énergies non électriques ? Cela nous permettrait d'identifier les avantages et les inconvénients des uns et des autres en termes d'impact carbone et de coût.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles :

...mes ne sommes pas convaincus que l'économie réalisée par les énergies renouvelables et les besoins nécessaires pour retraiter les matériaux consommés se solde par un bilan positif. Les constructeurs que vous êtes ont une responsabilité en ce domaine. On peut faire appel à la puissance publique mais pouvez-vous nous convaincre que le retraitement des batteries, des panneaux solaires et des pâles d'éoliennes n'aggrave pas le bilan carbone ? Faute de bilan global, comment être certain d'une amélioration de l'efficacité énergétique et d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Morenas, vice-président :

En fin d'année dernière, nous avons organisé une réunion sur l'énergie solaire et la semaine prochaine, nous nous pencherons sur l'hydrogène et la méthanisation. Aujourd'hui, notre mission d'information s'intéresse à l'énergie éolienne. Dans cette première table ronde, plus spécifiquement consacrée à l'éolien terrestre, nous avons le plaisir d'accueillir M. Stanislas Reizine, sous-directeur du système électrique et des énergies renouvelables de la direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) au ministère de la transition écologique et solidaire ; M. Olivier Pérot, président de France Énergie éolienne accompagné de Mme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé, rapporteur :

Je suis élu d'une petite circonscription du Pas-de-Calais, déjà bien équipé en termes d'éoliennes, tout comme les Hauts-de-France, qui ont atteint leur objectif de développement éolien. J'ai été maire pendant neuf ans d'une commune qui compte désormais trois éoliennes. Le projet, qui avait été lancé avant que je ne sois maire, n'était toujours pas achevé lorsque j'ai terminé mon mandat… En fait, cela aura mis douze ans. Quoi qu'il en soit, l'expérience nous a montré que, dans certains endr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé, rapporteur :

Même si la région n'a pas de compétence dans ce domaine, le président des Hauts-de-France s'est dit déterminé à mettre un terme au développement éolien : c'est un signal important. De fait, nous manquons d'une vision d'ensemble. Certains endroits sont en situation de saturation, alors qu'il existe une demande pour d'autres. Tous les dispositifs dont vous avez parlé, monsieur Perot, ne sont que des dispositifs locaux. Ma circonscription compte 295 communes. Cela signifie qu'il peut y avoir 295 concertations locales, de qui ne donne pas une image ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Morenas, vice-président :

Avant de poser quelques questions, je tiens, monsieur Butré, à rappeler que, si l'État prélève des taxes, c'est pour entretenir son parc énergétique, qu'il soit éolien, nucléaire ou solaire. J'aimerais que l'on arrête de dire, dans nos débats, qui doivent se dérouler de façon apaisée, que lorsque l'État prélève une taxe, il rackette les gens.