Interventions sur "éolien"

1071 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...z. L'outarde apprécie les légumineuses, tout particulièrement les luzernes qui ont largement disparu de notre territoire. C'est plutôt le recul de ces cultures qui induit le déclin de cette espèce. Je suis intervenu lors d'une réunion publique consacrée à un projet de Valorem dans le nord de la Vienne, non pour défendre spécifiquement cette installation, mais pour expliquer pourquoi les énergies éoliennes étaient soutenues par les gouvernements successifs. Je suis a priori plutôt favorable à l'éolien, mais j'entends aussi certains arguments de ses détracteurs. Les territoires que je connais où sont implantées des éoliennes ont souvent une population très modeste. Certains habitants concourent aux projets de financement participatif, mais d'autres n'en ont pas les moyens. Ils estiment su...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Monsieur Grandidier, ma question faisait référence aux voisins directs des éoliennes, qui en subissent l'impact visuel. En contrepartie, quel retour tirent-ils de ces installations ? Peut-être leur collectivité y trouve-t-elle un bénéfice, mais ce n'est pas même assuré. Il arrive en effet que les projets soient situés en bordure d'une commune voisine. Cette dernière en subit les inconvénients, sans profiter de leurs éventuelles retombées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Les stations-service offriront donc plutôt une recharge d'appoint qu'elles ne constitueront le squelette d'un réseau d'infrastructures. J'en viens à mon autre question. D'après vous, monsieur Sauquet, faut-il cesser de subventionner les énergies vertes électriques intermittentes matures comme le solaire et l'éolien terrestre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Je m'étonne des éléments de calcul que vous avancez sur le démantèlement des éoliennes, monsieur Grandidier. En effet, ils sont loin de prendre en compte la globalité des impacts de ces installations et les perspectives d'innovation qui s'offrent à nous. Qui sait si, dans dix ou vingt ans, le béton n'aura pas une nouvelle valeur ? Si les matériaux de construction viennent à manquer, les socles d'éoliennes pourraient être réemployés dans la fabrication de ponts ou d'immeubles. Ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

Monsieur Grandidier, vous avez comparé les éoliennes aux châteaux d'eau. Je souligne que ces derniers ne sont hauts que de 25 mètres, qu'ils ne sont pas en rotation et ne clignotent pas la nuit. Ils ne présentent donc pas les mêmes nuisances que les éoliennes. Par ailleurs, certains interlocuteurs que nous avons auditionnés ont expliqué qu'un développement trop marqué de l'autoconsommation et des circuits courts irait à l'encontre des principes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Il nous a été dit que les nouvelles éoliennes terrestres produisaient une électricité aux alentours de 50 euros par MWh. Cela laisse penser que nous pourrions supprimer les subventions pour les nouveaux projets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...u moins un acteur économique serait capable de produire des énergies renouvelables sans subvention. Par ailleurs, l'existence de dispositifs d'aide incite des acteurs qui n'ont pas une viabilité financière suffisante à se lancer dans de tels projets. Sans incitation, ils ne le feraient pas. Je note que même en présence d'une incitation, Total a décidé dans un premier temps de ne pas opérer dans l'éolien marin. Cela nous interroge sur l'objectif des incitations. Si une incitation même généreuse ne suffit pas à convaincre un acteur d'adopter une position risquée, alors que dans d'autres cas ce même acteur peut se passer d'incitation, comment justifier le dispositif actuel ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Je voudrais vous poser une question sur l'éolien terrestre. Avez-vous mesuré l'impact, pour les investissements, des raccordements récents qui sont à la charge de RTE, voire des producteurs – puisque, in fine, ce sont les Français qui vont payer, soit par le biais d'une taxe, soit par le prix de l'électricité –, du fait de l'absence de toute planification territoriale pour l'installation des éoliennes terrestres ? Elles s'implantent là où les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Je ne suis pas sûre que le SRADDET soit un document d'urbanisme opposable et suffisamment élevé dans la hiérarchie des normes. Ensuite, il n'est pas possible, en instruisant un plan local d'urbanisme (PLU), d'interdire l'éolien sur la totalité du territoire d'une collectivité. C'est la situation qui prévaut aujourd'hui. Même si tel n'était pas le cas, il n'y a aucune planification : nombre de PLU sont mis en oeuvre sans même que la question de l'éolien ne soit abordée par les élus sur le plan local, souvent par méconnaissance. Concrètement, il n'y a donc pas de planification.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Rappelez-vous nos échanges de 2014, monsieur le président Brottes : à l'époque, vous affirmiez que les schémas de cohérence territoriale (SCOT) protégeaient les territoires dans lesquels ils n'autorisaient pas l'installation d'éoliennes mais, dans la hiérarchie des normes ; or ce n'est pas le cas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Revenons aux chiffres et soyons clairs, monsieur le président. Vous avez indiqué que le surcoût lié aux énergies renouvelables pour 2019-2022 s'élevait à 2,1 milliards d'euros, dont 1,2 milliard au titre de l'éolien en mer et 300 millions sont remboursés par les producteurs. Le surcoût total des énergies renouvelables pour cette période s'élève donc à 1,8 milliard. Cependant, vous avez évoqué un autre montant de 1,8 milliard qui correspond au raccordement d'un parc éolien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Soit, les choses sont claires. Reprenons : l'éolien en mer représente 1,2 milliard sur un total de 2,1 milliards et, partant du principe que les producteurs de ce secteur remboursent à RTE à peu près dans les mêmes proportions que les autres, le surcoût de l'éolien en mer doit donc s'élever à environ 1 milliard, selon une règle de trois des plus basiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Autrement dit, le montant de 1,2 milliard qui correspond à l'éolien en mer est un coût brut, sans remboursement aucun. Résumons : sur un surcoût total de 1,8 milliard lié aux ENR, 1,2 milliard provient de l'éolien en mer. Est-ce le cas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Très bien. Ma deuxième question découle de la première : au-dessus de 5 mégawatts, la prise en charge du raccordement, nous avez-vous dit, incombe à l'opérateur d'ENR, ce qui représente 94 % des unités de production. Qu'en est-il du surcoût de 1 milliard pour l'éolien que nous venons d'évoquer ? D'autre part, l'éolien en mer n'est pas pris en charge par l'opérateur mais quid des autres éoliens ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Autrement dit, les 5 % de parcs éoliens dont l'opérateur ne couvre pas la totalité des frais de raccordement génèrent 1,2 milliard d'euros de surcoût pour le seul éolien en mer et sans doute une autre part pour l'éolien terrestre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...n. Il faut aussi rappeler que les choix qui sont faits ne se fondent pas seulement sur le critère de la production mais aussi sur celui de l'organisation. Toute la difficulté consiste à identifier les surcoûts générés par la modification de l'organisation électrique. Pour 2019-2022, ce surcoût est de 600 millions d'euros par an, mais il risque d'augmenter à court terme en cas d'amplification de l'éolien, comme le prévoit clairement la PPE. Ma deuxième question porte sur l'évolution du prix de sortie de l'éolien en mer ou de l'éolien terrestre. J'ai cru comprendre que ce coût ne tient pas compte du fait qu'en « turpant » une partie des coûts, on les transfère de la production vers le transport. Autrement dit, le « turpage » de l'éolien en mer, notamment à Dunkerque, se traduit par un meilleur ra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Je suis preneur, en effet, des coûts de raccordement des parcs éoliens maritimes et terrestres comparés à ceux d'une centrale nucléaire. Ma dernière question porte sur la notion intéressante de taux de refoulement qui, en fait, est aussi un indicateur de la qualité de la gestion du réseau. L'un des objectifs du développement d'énergies, y compris des énergies intermittentes, consiste à éviter le refoulement. Ou bien l'électricité fonctionnerait-elle comme l'eau : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Vous nous avez cité le coût de raccordement de l'EPR de Flamanville. Pouvez-vous donner le coût du raccordement d'un parc éolien en mer pour RTE ? Vous avez donné tout à l'heure un coût global.