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...mière vague à partir de février 2020, sans bénéficier d'équipements de protection individuelle. Cette carence due à l'incurie du ministère de la santé a entraîné la contamination d'agents hospitaliers. Pourquoi, monsieur le ministre, les stigmatisez-vous ainsi désormais ? Soulignons, en outre, que depuis juillet 2021, les données épidémiologiques prouvent qu'il n'y a pas eu de quatrième vague. L'épidémie est derrière nous, même si nous ne nions pas que le virus est toujours présent. Alors pourquoi cet acharnement à vouloir maintenir le passe sanitaire,…
...és. Par ailleurs, le taux d'incidence n'est pas toujours l'indicateur le plus approprié, même s'il reste une référence utile. Nous nous sommes toujours abstenus de fixer des seuils chiffrés afin de pouvoir nous adapter aux circonstances face à un virus qui ne cesse de nous surprendre. Et quand je lis qu'il faudrait attendre jusqu'à quatorze jours avant de prendre des mesures d'urgence face à une épidémie qui appelle une réactivité extrême, je ne peux qu'être circonspect. Je suis donc défavorable à ces amendements qui remettent en cause un cadre juridique adopté en parfaite harmonie par l'Assemblée nationale et le Sénat et qui a été conforté depuis.
Les mesures prises dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire sont dérogatoires du droit commun et n'ont pas vocation à s'appliquer au-delà de ce qui est strictement nécessaire. Elles doivent en outre être proportionnées. Je propose donc qu'elles soient territorialisées selon la gravité de l'épidémie et qu'elles cessent de s'appliquer dès lors que l'épidémie est maîtrisée. L'état d'urgence doit avoir une fin. C'est toujours mieux en le disant et en l'écrivant noir sur blanc dans la loi. Cela rend le dispositif plus lisible.
Mon collègue Gosselin a fort justement rappelé hier que, le 7 septembre, nous sommes tous revenus pour voter la prorogation de l'état d'urgence sanitaire dans les outre-mer et que rien n'empêcherait de convoquer le Parlement pour une session extraordinaire au-delà du 26 février 2022, si besoin était. L'évolution de l'épidémie ainsi que sa gravité doivent être finement évaluées avant d'imposer à nouveau à nos concitoyens des restrictions démesurées. Nous avons de quoi nous inquiéter avec ce blanc-seing que vous exigez de nous aujourd'hui. Notre responsabilité première vis-à-vis de nos concitoyens, c'est de contrôler l'action du Gouvernement.
...e l'accès à l'eau potable en outre-mer constituait une véritable problématique, a fortiori en période de pandémie, quand il est particulièrement nécessaire de garantir de bonnes conditions d'hygiène. Il est proposé de mettre en œuvre le plan ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile) dans les outre-mer quand surviennent des problèmes de distribution d'eau dans le contexte d'une épidémie – c'est le covid en ce moment, mais cela pourrait être autre chose. Vous nous aviez indiqué en commission, madame la présidente, monsieur le ministre, que vous auriez des éléments d'information à nous communiquer sur ce point lors de l'examen en séance publique. Nous y sommes et je vous demande donc quelles sont vos propositions pour garantir l'accès à l'eau potable dans les outre-mer.
...stribution d'eau est le plus criant. J'observe d'abord que le plan ORSEC intitulé « Gestion des perturbations importantes de l'approvisionnement en eau potable » prévoit des mesures d'urgence relatives au rétablissement de la production d'eau et à la constitution d'un réseau de distribution alternatif en cas d'altération imprévisible de la distribution de l'eau. Néanmoins, chacun conviendra que l'épidémie de covid-19 – à la différence d'un événement climatique majeur, par exemple, qui viendrait à détruire les réseaux – n'a aucune conséquence sur la distribution de l'eau, quelle que soit l'importance de celle-ci en période de pandémie. La problématique de la distribution de l'eau potable en Guadeloupe relève en effet d'un problème structurel durable, ce que personne ne conteste. Saisie d'un référé...
...avait pas de prix, alors qu'il avait fermé 7 400 lits d'hôpital en deux ans et qu'il a continué, au cœur même de la crise, fermant 5 700 lits en 2020. De la même manière, nous vous avons alerté hier, par la voix de mon collègue Ratenon, sur le danger de votre choix de dérembourser les tests, qui va, quoi que vous puissiez en dire, se traduire par une diminution du nombre de tests à un moment où l'épidémie regagne du terrain – c'est le cas notamment en Angleterre. Par ailleurs, ce passe sanitaire vous exonère de faire tout ce que vous devriez faire. Alors que l'hiver arrive, nous n'entendons toujours pas parler de l'installation de purificateurs d'air dans les salles de classe.
Les gamins n'auront qu'à ouvrir les fenêtres. Vous dites vous-même que l'épidémie pourrait connaître…
...nous anticipons une proportion de primovaccinés de 80 % chez les adolescents et de 90 % chez les adultes […] Grâce à la couverture vaccinale élevée et encore améliorable, il ne sera a priori pas nécessaire de réinstaurer des mesures très contraignantes de type couvre-feu ou confinement. Si les mesures et comportements actuels sont maintenus, on ne s'attend pas à une reprise importante de l'épidémie, même lorsqu'on prend en compte le refroidissement des températures. » C'est ce même avis du Conseil scientifique que vous avez jeté à la corbeille en vingt-quatre heures. Quand deux rapports se contredisent en si peu de temps, je m'interroge, à moins qu'ils aient répondu à une commande. Le Conseil poursuit : « le passe sanitaire a été mis en place pour accélérer la vaccination et afin de limite...
... confinement ou des restrictions de libertés, aux effets inégalitaires qui plus est. Le dispositif proposé est contraire à nos valeurs fondamentales et notamment au principe d'égalité, puisqu'il marque une séparation entre vaccinés et non-vaccinés, laquelle est encore accentuée depuis que les tests sont payants – ce qui, vous en conviendrez, est une aberration quand on cherche à lutter contre une épidémie.
... quelques mois, le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel avaient validé le passe sanitaire au motif qu'il était « strictement proportionné aux risques sanitaires encourus », ce qui signifiait qu'il faudrait y mettre fin sans délai s'il n'apparaissait plus nécessaire. Or la situation sanitaire est encourageante. S'il y a un léger rebond des taux d'hospitalisation et quelques nouveaux cas, l'épidémie reste maîtrisée puisque le nombre total de personnes prises en charge dans les services de soins critiques est en diminution. Même les augmentations observées restent largement inférieures aux chiffres atteints lors des précédentes vagues. Dans ce cadre, la prolongation de l'usage d'un outil coercitif, uniquement destiné à entraîner la vaccination d'une portion congrue de la population française,...
Cet amendement de repli vise à conserver au Gouvernement la possibilité d'agir en cas de reprise de l'épidémie dans les trois mois à venir ; passé ce délai, il reviendrait devant le Parlement afin que celui-ci puisse contrôler son action, comme la Constitution le prévoit. Il importe aujourd'hui que nous sortions tous grandis de cette crise. Ne vous en déplaise, chers collègues, les oppositions n'ont eu de cesse de le répéter, et je ne crois pas que nous ayons manqué à notre devoir de construction, ni aux...
La loi du 31 mai 2021 prévoit à la fois le passe sanitaire et les mesures que peut prendre le Premier ministre pour lutter contre l'épidémie. Ces dispositions ont prouvé leur efficacité : il est nécessaire de les maintenir. Par conséquent, avis défavorable.
...e sanitaire en tant que mesure exceptionnelle, nécessaire pour faire face à une éventuelle quatrième vague, et surtout parce qu'il poussait les Français à se faire vacciner : on doit admettre qu'à cet égard, il s'est révélé efficace. Reste qu'en l'état actuel des choses, rien ne justifie sa prolongation jusqu'au 31 juillet. Il convient de le territorialiser et d'en prévoir le terme dès lors que l'épidémie est maîtrisée – ce qui est le cas : tous les indicateurs sont au vert. Il convient également d'écrire tout cela noir sur blanc, car une loi claire est plus acceptable et donc, au risque d'une lapalissade, mieux acceptée ; elle rassure les Français. Monsieur le rapporteur, ne vous avisez pas de me répondre, comme en commission, que l'état d'urgence sanitaire se trouve déjà territorialisé, car app...
Il vise également à supprimer l'alinéa 3. Notre collègue Rebeyrotte affirme que la baisse de la courbe épidémique prouve l'utilité du dispositif et la nécessité de le prolonger. Si l'on suit un tel raisonnement, il faudra continuer à l'appliquer même après la fin de l'épidémie, puisque l'absence de circulation du virus sera la preuve de son efficacité ! Autre remarque : en ce moment, le taux d'incidence remonte – je ne sais pas si vous avez consulté les chiffres, je les ai pour ce qui concerne la Seine-Saint-Denis –, alors que le passe sanitaire est en vigueur : cela laisse à penser que la corrélation n'est pas aussi nette que vous le croyez.
Il s'agit d'un amendement de repli, qui a pour objet de fixer la clause de revoyure et l'échéance du régime d'exception non pas au 31 juillet 2022, mais au 30 novembre 2021, dans un peu plus d'un mois : nous aurons alors davantage de recul sur l'évolution de l'épidémie au cœur de l'hiver. J'en profite pour vous poser une question concrète, monsieur le ministre. La quatrième vague a commencé à refluer avant que le passe sanitaire entre en vigueur et produise des effets. Depuis le début de l'épidémie, vous affirmez qu'il faut peser le pour et le contre, mettre en balance ce qui est le plus bénéfique du point de vue sanitaire avec ce qui est le moins coûteux. Est...
Il s'agit d'un amendement de repli, visant à instaurer une clause de revoyure au 31 janvier 2022. Dans l'état actuel de l'épidémie, le principe de précaution ne peut être sérieusement invoqué, d'autant que le passe sanitaire pèse sur nombre de nos libertés élémentaires. Vous arguez que la période hivernale sera propice à la circulation ou à la reprise du virus : le 31 janvier, nous pourrons donc faire le point en toute connaissance de cause sur l'évolution de l'épidémie. Adoptez nos amendements : ce sera une preuve de votre ...
Le passe sanitaire était censé répondre à la vague épidémique du variant delta. Il laisse de côté près de 7 millions de personnes qui ont choisi de ne pas se faire vacciner, dans un contexte où l'épidémie est sous contrôle. Pouvons-nous limiter leurs libertés aussi longtemps que vous le proposez, jusqu'au 31 juillet 2022, alors que le Gouvernement n'a pris aucun engagement quant à la date à laquelle le passe sanitaire serait levé ?
Il serait impensable de le prolonger jusqu'au 31 juillet 2022 alors que l'épidémie est sous contrôle : cela aurait des conséquences au quotidien pour des millions de personnes durant plusieurs mois. La prorogation doit être limitée au 15 février. Tous les députés, sur tous les bancs, se sont battus et ont voté majoritairement pour des clauses de revoyure régulières. Je crois que la tenue d'élections ne peut être un argument valable eu égard à l'impact de ces mesures sur le quo...
...us proposons donc, avec cet amendement, que ce débat à l'Assemblée soit automatique, pour que vous reveniez décider avec nous – c'est, somme toute, ce que vous supposez vous-même. Troisièmement, enfin, les arguments que vous venez de présenter, monsieur le ministre, prouvent précisément qu'il nous faut nous revoir. Vous nous dites en effet qu'il faut faire attention car, comme la bronchiolite, l'épidémie peut repartir – y compris, si j'ai bien compris, alors que le passe sanitaire est en vigueur.