Interventions sur "étudiant"

461 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation pour l'enseignement supérieur et la vie étudiante :

Madame la ministre, je souhaite appeler votre attention sur un sujet qui me tient à coeur : l'université inclusive, qui offre aux étudiants en situation de handicap les mêmes chances de réussite qu'à chaque étudiant. Nous avons beaucoup progressé dans ce sens ; la loi du 11 février 2005 est un marqueur fort de l'engagement de l'État en faveur des personnes en situation de handicap. Une étape majeure a été franchie et, depuis lors, les effectifs des étudiants en situation de handicap n'ont cessé de progresser dans nos établissements...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Hérin, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation pour la recherche :

Nous avions mis en avant, dans notre avis budgétaire de l'automne dernier, le thème de l'innovation. Nous avions regardé quel était le financement public accordé à l'innovation, à savoir le budget de l'État consacré au transfert de la recherche vers les entreprises, en étudiant le financement des instituts Carnot, les sociétés d'accélération du transfert de technologies (SATT) et le CIR. Pouvez-vous, madame la ministre, nous faire part de votre position sur l'exécution du budget en 2017 et surtout nous indiquer les perspectives qui pourraient suivre ? J'aimerais maintenant soulever un problème qui est à la limite de cette mission mais qui me semble devoir être évoqué, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

...-2020 de l'Union européenne, le programme Erasmus + totalise un budget de 14,7 milliards d'euros au niveau européen. En ligne avec les propositions du Président de la République, l'Agence Erasmus + France a suggéré plusieurs pistes d'évolution pour le programme 2021-2027, parmi lesquelles l'objectif d'un Erasmus pour tous qui nécessiterait d'ouvrir davantage le programme aux élèves, apprentis et étudiants de la formation professionnelle. Les annonces récentes de l'Union européenne répondent aux recommandations françaises, puisque le budget proposé pour 2021-2027 serait multiplié par deux pour atteindre 30 milliards d'euros, afin de tripler le nombre de bénéficiaires – de 4 à 12 millions. Erasmus + France est un des opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et la recherche. À ce titre, l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...ris de l'ampleur : le renforcement de la sécurité et de la cybersécurité des universités. En 2015, le Gouvernement précédent avait annoncé 30 millions d'euros pour améliorer la sécurité contre les menaces terroristes et couvrir les frais dits de gardiennage. Les universités ont recruté des responsables de la sécurité des systèmes d'information (RSSI) et engagé des frais lors des manifestations d'étudiants. Ainsi, l'université de Strasbourg a ainsi dépensé 1 million d'euros sur son budget 2018 en frais de gardiennage, hors programmation budgétaire, mais surtout au détriment des dépenses pédagogiques. Ne faudrait-il pas gérer ce problème en amont afin que les budgets soient plus sincères ? Les sous-budgétisations en loi de finances initiale conduisent à préempter la réserve de précaution, ce qui n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

...nditions décentes d'études dans ces universités et écoles d'ingénieurs ? Ma seconde question portera sur une autre recommandation de la Cour des comptes : la nécessité de maîtriser et de limiter les frais de gestion du CNOUS. Le président de notre commission l'a souligné : les coûts d'instruction et de gestion des bourses sur critères sociaux sont excessifs. Comment peut-on mieux accompagner les étudiants les plus vulnérables, afin que le dispositif soit le plus efficace possible ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

Madame la ministre, comment mieux évaluer l'efficacité des politiques menées pour l'enseignement supérieur ? Au-delà de la transparence budgétaire et compte tenu des inquiétudes du monde universitaire, des étudiants et des collectivités territoriales, il est nécessaire de considérer le cap fixé sur le long terme. Nous reconnaissons la continuité de l'action publique dans les moyens alloués aux universités, mais également dans le renforcement de certains programmes, tels que le 192 Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industriel. Pourtant, à l'instar de la Cour des comptes, nous nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Le groupe de La France insoumise déplore le caractère limité de nos prises de parole. En conséquence, je vais me concentrer sur le programme 150 et les indicateurs associés. Certes, le budget augmente légèrement, mais l'augmentation – plus importante – du nombre d'étudiants a eu pour conséquence une baisse de 10 % du budget par étudiant en cinq ans. Il serait intéressant de rajouter un indicateur qualitatif, de dépense par étudiant. Cela permettrait d'évaluer l'éventuel impact de la diminution des dépenses sur la réussite de ces derniers. Depuis le vote de la loi LRU et l'autonomie progressive des universités, une quinzaine d'entre elles sont en difficultés financ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Cet amendement de notre collègue Cordier vise à demander un rapport étudiant la possibilité d'un assouplissement des dérogations aux plafonds de ressources dans les secteurs détendus. Dans ces secteurs, accorder ces dérogations avec une plus grande souplesse permettrait d'attribuer des logements vacants et de garantir une meilleure mixité sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Nogal :

Le bail mobilité s'inscrit pleinement dans ce cadre de l'émancipation des individus. Certains ayant fait part de leurs expériences personnelles, je me permets de vous livrer la mienne à mon tour, en guise d'aparté. Je fais partie de ces étudiants de province qui ont dû venir à Paris pour des stages et des opportunités professionnelles ; or, en l'absence de garanties ou d'un garant, la recherche d'un logement est difficile. Si le bail mobilité avait existé à l'époque – assez récente, je vous l'accorde – où j'étais étudiant, de même que la garantie Visale, j'aurais pu effectuer mon stage à Paris, comme on me le proposait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Je pense notamment à un mécanisme de défiscalisation, qui visait les résidences services destinées à la mobilité professionnelle des étudiants ou des actifs. Faites-en le bilan ! On réalise peu d'études d'impact et de bilans de ce qui a été fait, alors qu'il y a eu de nombreuses lois et de nombreux mécanismes de défiscalisation pour favoriser la mobilité depuis une dizaine d'années. Qui, parmi ceux d'entre nous qui ont accueilli sur leur territoire une résidence services défiscalisée pour la mobilité professionnelle, peut se dire sati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ntique à celle de la précarité dans le travail ? Lorsqu'il existe une pression du chômage, les obligations de prendre un emploi précaire, non un emploi librement choisi, de manière mobile, sont évidentes. De la même manière, pour le logement, quand, dans de nombreux endroits de nos centres-villes ou de nos périphéries, il est très difficile de trouver des logements, notamment pour les jeunes, les étudiants, sans garantie de leurs parents, des baux réduits font en réalité l'affaire de ceux qui louent, non de ceux qui recherchent une location. Tout dépend donc d'où vient la pression. À l'heure actuelle, malheureusement, la pression n'est pas du côté de ceux qui cherchent à louer, mais des propriétaires. Nous avons déposé un amendement visant à ajouter à l'alinéa 9 de cet article non seulement l'art...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristelle Dubos, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Volontiers, madame la présidente : avis défavorable. Ces amendements rigidifient excessivement le bail mobilité ; ils empêcheraient notamment les étudiants ou les apprentis d'en bénéficier dans le cadre d'un stage ; cela les obligerait à conserver un autre logement, doublant ainsi le coût de leur loyer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

... l'amendement no 1484 me semble compliqué. Je trouve difficile de demander à un apprenti d'avoir une autre résidence, puisqu'il n'a pas beaucoup de moyens. Je pense que vous en conviendrez, monsieur Peu. Comment aurait-il une résidence principale et une résidence secondaire, pour laquelle il pourrait bénéficier d'un bail mobilité ? Je reviens à l'exemple déjà cité : notre collègue Mickaël Nogal, étudiant à Toulouse, avait dû refuser un stage à Paris. Il n'aurait pas davantage pu effectuer ce stage si, pour bénéficier d'un bail mobilité à Paris, il avait dû prendre en même temps un logement à Toulouse. Nous avons tous été étudiants. Nous avons tous connu ce problème qu'à mon sens, l'amendement no 1484 ne résout pas. Je regrette de vous dire cela, monsieur Peu, car j'ai souvent été d'accord avec v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

... les orateurs inscrits dans un groupe politique d'avoir demandé du temps supplémentaire après le dépôt hors délai de l'amendement du Gouvernement. Ils permettent ainsi aux députés non inscrits de s'exprimer. Le bail mobilité est un élément important du texte. Lors de la discussion générale, j'ai indiqué que je trouvais l'idée intéressante. Elle répond en effet à un besoin réel des apprentis, des étudiants ou des travailleurs saisonniers, notamment dans l'agriculture ou le tourisme. J'ai cependant précisé, monsieur le secrétaire d'État, que nombre de parlementaires et d'acteurs du logement s'inquiétaient à juste titre. Dans sa rédaction actuelle, le projet de loi tend un peu – d'autres l'ont dit avant moi – à précariser les locataires. Plusieurs amendements tendent justement à le sécuriser. C'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

Un mot pour vous répondre, monsieur Peu. Je comprends les dispositions de l'amendement no 1489 et j'entends bien votre désir de ne pas créer un bail précarité. Si l'on parle d'un intérimaire ou d'un saisonnier, je suis assez d'accord avec ce que vous dites. Le cas d'un étudiant est un peu différent. Si celui-ci part en alternance ou en stage, comment l'obligerait-on à avoir une résidence principale ? L'amendement fonctionne bien s'il vit chez ses parents, mais si tel n'est pas le cas, sa situation devient plus compliquée. Il ne pourra pas rendre, le cas échéant, son logement au centre régional des oeuvres universitaires et scolaires – CROUS – ou à son foyer de jeunes t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il s'agit d'un amendement de repli, qui participe de notre rejet de la logique de l'ensemble du texte. Les difficultés d'accès au logement, qui sont réelles pour les apprentis ou les étudiants, ne seront pas résolues par le bail mobilité. En effet, ce n'est pas en réduisant les droits que l'on facilitera l'accès au logement, et on aurait pu imaginer bien d'autres systèmes pour régler ce problème, comme la garantie universelle des loyers ou la possibilité pour le locataire de rompre son bail plus rapidement. En un mot, on aurait pu choisir une toute autre logique. Monsieur le secrétai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Merci de cette réponse, monsieur le secrétaire d'État. Mon but est que nous répondions au mieux aux besoins ; or il est parfois difficile de se loger, notamment en zone très tendue, quand on ne dispose pas de ressources très élevées. Ces personnes ne sont pas attractives pour les propriétaires. De plus, les étudiants doivent parfois, maintenant, assister à des sessions de pré-rentrée ; je pense aussi à tous ceux qui auront reçu des universités un « oui, si », comme le prévoit la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, dite ORE. Dans des zones tendues, il serait très intéressant pour tous ces étudiants de disposer d'un logement dès le mois d'août. Pour faciliter l'adoption de ces amendem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

...irés de la rapporteure, nous proposons d'utiliser le critère de la distance : le bail mobilité pourrait durer un an moins un jour si le service civique est effectué à plus de trente kilomètres du domicile familial ou de la résidence principale. Cette distance existe déjà dans la loi : c'est aujourd'hui la distance entre le domicile familial et l'établissement d'inscription nécessaire pour que les étudiants boursiers puissent obtenir un logement du centre régional des oeuvres universitaires et scolaires – CROUS. Cette adaptation exceptionnelle du bail mobilité au service civique, ce n'est pas une lubie ; c'est une façon de permettre aux 150 000 jeunes volontaires de quitter leur territoire d'origine. Pire encore, sans cela, certains pourraient renoncer à s'engager parce qu'ils ne pourraient pas se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristelle Dubos, rapporteure de la commission des affaires économiques :

L'objet de votre amendement est d'autoriser le dépôt de garantie dans le cadre du bail mobilité. Or l'interdiction du dépôt de garantie constitue précisément l'un des grands avantages de ce bail. Le fait de devoir avancer deux mois de loyer est parfois rédhibitoire pour des étudiants ou des salariés en mobilité temporaire. Le bail mobilité sera automatiquement éligible à la garantie Visale, dont le champ sera élargi à l'indemnisation des dégradations locatives. Comme vous l'avez indiqué, nous devons faire la promotion de ce dispositif, car il est simple, rapide et, surtout, gratuit pour les deux parties. Avant de terminer notre discussion au sujet du bail mobilité, je voudr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...er le bail mobilité à la situation où un propriétaire loue son bien de façon occasionnelle, pour répondre à un besoin spécifique du locataire, alors que ces amendements constituaient des garde-fous. Vous nous dites que ce dispositif est avantageux pour le locataire qui se retrouve dans la situation extraordinaire où il a besoin de louer un logement pendant dix mois. Mais ce n'est pas le cas d'un étudiant dans le supérieur – à moins qu'il n'interrompe ses études – , puisque l'année universitaire dure un peu plus de dix mois. Pourquoi chercherait-il donc un logement aussi précaire ? Il en va de même d'une personne en formation professionnelle et, souvent, de celle qui exerce ce que vous appelez une mission temporaire – un contrat à durée déterminée. Selon la fondation Abbé Pierre, si la durée norm...