Interventions sur "étudiant"

461 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...l balayé. Nous aimerions avoir une meilleure visibilité sur les nouveaux dispositifs d'accompagnement mis en place pour épauler les élèves les plus fragiles. Y a-t-il eu beaucoup plus d'initiatives que les années précédentes ? Les critères d'appréciation des professeurs et des chargés de travaux dirigés ont-ils été modifiés pour mieux récompenser ceux qui s'investissent dans l'accompagnement des étudiants ? L'idée d'accorder plus d'importance à l'encadrement des étudiants nous convient, mais nous entendons relayer les inquiétudes des syndicats pour qui la précarité étudiante demeure, alors que le montant des bourses allouées reste trop faible. Ils demandent la généralisation de demi-tarifs étudiants dans les transports. Certains comprennent mal la hausse de la contribution pour la vie sportive e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...e de l'entrée à l'université, ce budget pourrait se révéler toujours insuffisant. Cette réforme est par ailleurs accueillie favorablement, et les changements culturels sont en cours dans l'enseignement supérieur. La question est désormais celle des moyens financiers. Quelle réponse pouvez-vous apporter aux représentants du monde universitaire qui, je le rappelle, ont dû accueillir plus de 225 000 étudiants supplémentaires depuis 2012 ? Je souhaiterais notamment vous interroger sur le programme 150 consacré à l'enseignement supérieur, qui met en oeuvre la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, que nous avons examinée cette année. Cette réforme s'est traduite par une refonte du premier cycle universitaire et l'introduction d'attendus sur Parcoursup, par une procédure de valida...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

... enseignements se dégrade et le parc universitaire se délabre. Le programme « Formations supérieures et recherche universitaire », dont le budget diminue de 63 millions d'euros, est un exemple symptomatique. Les indicateurs de performance du Gouvernement ne sont pas sensibles aux évolutions démographiques. De ce fait, ce programme voit son budget diminuer malgré une forte augmentation du nombre d'étudiants, ce qui va finalement impacter de 10 % le budget par étudiant. Un indicateur qualitatif montrant la dépense par étudiant serait judicieux car il permettrait de mesurer l'impact de la diminution des dépenses sur leur réussite effective. Pour la recherche fondamentale, la philosophie est la même : privatisation, développement de l'entreprenariat et création de start-ups. Le Gouvernement déverroui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Madame la ministre, vous présentez un budget préservé, mais ce n'est pas de préservation que l'enseignement supérieur et la recherche ont besoin : c'est d'un véritable bond en avant, face au besoin d'accès du plus grand nombre aux connaissances, d'innovations, d'avancées scientifiques pour répondre aux défis humains et environnementaux de la planète, le budget consacré par étudiant ayant connu une baisse constante depuis dix ans. Le maintien d'étudiants en situation de grande précarité se poursuit. Le nombre de places supplémentaires ouvertes chaque année à l'université est largement insuffisant, justifiant la mise en place de différents systèmes de sélection particulièrement injustes. Je serais d'ailleurs intéressée de connaître votre analyse sur la mise en oeuvre des par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

... la transition écologique et énergétique représente une incontournable voie d'avenir, mais constitue également un ensemble considérable d'initiatives et d'emplois, tout comme la technologie agricole et la recherche en matière de santé. Nous n'ignorons pas les critiques qu'a suscitées ce budget de la part de la conférence des présidents d'université, des syndicats d'enseignants ou des syndicats d'étudiants, notamment le fait qu'il représente 2,27 % du PIB quand l'objectif en Europe est de 3 %. Mais nous prenons acte aussi des efforts accomplis, tout en sachant que ces derniers devront être poursuivis et, si possible, amplifiés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...contexte budgétaire contraint. Cette augmentation significative se retrouve en particulier dans le financement de la formation initiale et continue du baccalauréat à la licence qui progresse de 3 %, passant de 3 190 millions d'euros à 3 286 millions d'euros. Ces investissements permettront ainsi de poursuivre la mise en oeuvre de la loi du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, avec notamment la plateforme Parcoursup et l'accompagnement en première année de licence. Au coeur de cette loi se trouve l'ambition de faire réussir nos étudiants, dont nous avons longuement débattu lors de son examen. Pourriez-vous, en cette deuxième année, nous indiquer quels crédits, nouveaux ou réalloués, permettront la mise en oeuvre des dispositifs d'accompagnement et de parcours personn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...oge aujourd'hui sur l'attractivité et la reconnaissance de nos diplômes d'enseignement supérieur à l'international. Il y a quelques mois, le diplôme d'ingénieur a obtenu l'équivalence d'un master of science aux États-Unis, ce qui est une reconnaissance formidable et une promesse d'attractivité internationale pour ce diplôme français d'exigence. Mais le cursus du master en ingénierie suivi par les étudiants dans nos universités françaises n'a pas, aux yeux de certaines entreprises françaises, la même valeur que le diplôme d'ingénieur, et reste moins connu et peu attractif. Plus globalement, l'enjeu de l'attractivité et de la reconnaissance pèse sur beaucoup de formations qui n'ont parfois pas d'équivalent à l'international ou qui sont moins valorisées. Les doctorants français souffrent aussi de ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Je reviendrai sur Parcoursup, afin de relayer les constats sur sa mise en oeuvre qui a beaucoup inquiété bacheliers et parents, au printemps dernier et cet été. Dans le Val-d'Oise, aujourd'hui, les nouveaux étudiants sont, dans une large majorité, satisfaits de deux éléments. En premier lieu, le non-classement des voeux est désormais analysé comme positif car il a permis aux jeunes d'affiner leurs projets entre mars et juillet. En second lieu, ceux-ci ont le sentiment d'avoir été affectés dans une filière adaptée et choisie, augurant une future réussite dans leurs études supérieures. Mais une inquiétude deme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

Madame la ministre, permettez-moi d'évoquer l'exemple concret d'un jeune homme de ma circonscription. Comme bon nombre de jeunes issus du baccalauréat professionnel, Jean n'a fait que des voeux de brevet de technicien supérieur (BTS) sur Parcoursup. Mais aucun établissement n'a retenu son dossier. Fort heureusement, grâce à la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants et à la mise en place des commissions rectorales, une place en faculté dans sa spécialité lui a été proposée. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle disposition. Cependant, n'étant pas issu de la procédure classique et n'ayant pas suivi la procédure du « oui si », il ne bénéficie d'aucun accompagnement particulier, malgré ses fragilités. Madame la ministre, comptez-vous étendre cet a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Nous souhaitons réaffirmer notre volonté de rendre l'enseignement supérieur entièrement gratuit, afin non seulement d'assurer une formation accessible à tous, mais aussi de favoriser la formation continue et de faciliter la reprise des études. Ce principe constitue pour nous l'unique solution pour s'assurer que des étudiants ne renoncent pas à aborder un parcours universitaire en raison du coût des études et de la vie étudiante. Par conséquent, nous proposons d'abonder un nouveau programme intitulé « Transition vers la gratuité des études supérieures ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur pour avis des crédits de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante :

Il faut savoir de quoi l'on parle. Les frais d'inscription dans l'enseignement supérieur, à l'université, sont d'environ 170 euros pour les années de licence et 240 euros pour le niveau master. Mais dans mon université, par exemple, 56 % des étudiants ne paient rien. Je suis donc surpris que le groupe La France insoumise veuille absolument aider les classes les plus favorisées, et j'émets un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Le Gouvernement a décidé de limiter l'accès à l'enseignement supérieur et de sélectionner les étudiants plutôt que d'investir pour pouvoir accueillir le nombre d'étudiants qui, du fait de l'évolution démographique et de l'augmentation de nos conditions de vie, augmente. Même du point de vue budgétaire, les réorientations induites par ce système auront un coût. Il nous semble nécessaire d'avoir une vision globale et non pas seulement court-termiste. Par conséquent, nous proposons de transférer l'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur pour avis des crédits de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante :

Certains imaginent que Parcoursup n'a pas fonctionné, mais ce n'est pas le cas : il n'y a pas eu de tri d'étudiants, mais des orientations et des aides à l'orientation. Je le dis pour le vivre dans mon université toutes les semaines, et à la suite d'éléments fournis par la conférence des présidents d'université. Nous constatons cette année une augmentation considérable du nombre d'étudiants dans les universités, avec une très belle réorientation vers les STS, les IUT et les BTS. Mon avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur pour avis des crédits de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante :

Dans le prolongement du rapport Orsenna examiné par notre commission, cet amendement pointe la nécessité d'élargir les horaires d'ouverture des bibliothèques. Je considère que la ministre a répondu à cette préoccupation, et que la réponse apportée l'est dans un contexte budgétaire contraint. À titre personnel, je le vis dans mon établissement où les étudiants sont payés pour prendre le relais, et où nous voyons les plages horaires commencer à s'élargir. Poursuivons cette action à ce rythme. J'émets un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

De même, nous déplorons que l'ARPE soit supprimée avant qu'ait été mis au point le dispositif censé le remplacer. La Garantie jeunes, par ailleurs, n'est pas adaptée aux besoins des étudiants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

Nous avons le plaisir d'accueillir Mme Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. La mise en place d'un nouveau dispositif d'inscription dans l'enseignement supérieur est un des éléments clefs pour l'application de la loi du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (ORE). Cette audition a eu lieu quelques jours après l'ouverture de la phase complémentaire d'inscription et la publication des résultats du baccalauréat 2018, ce qui me paraît un bon moment pour vous entendre, madame la ministre, sur le fonctionnement de l'application Parcoursup et sur la manière dont les universités mettent en oeuvre leurs nouvelles obligations en matière d'examen des candidat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal :

Je suis ravi de vous retrouver en commission, madame la ministre, quelques mois après l'adoption de la loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants. Qu'avons-nous constaté depuis ? Toutes les Cassandre qui, parfois en raison de véritables inquiétudes ou, plus souvent, pour des raisons politiques, cherchaient à expliquer que le système ne fonctionnerait pas, que l'on allait vers un bug et un échec pour beaucoup de jeunes, ont été démenties par les faits. Nous avons aujourd'hui un système d'accès à l'enseignement supérieur qui fonctionne mieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...rs, 72 000 candidats ont abandonné la procédure. Où est donc le progrès ? Parcoursup sélectionne, c'est vrai. Il y a une augmentation de la part des filières en tension, qui est de 22 % des licences, et votre réforme donne aux universités la possibilité de refuser des élèves et d'effectuer un tri social avec des attendus locaux. La lenteur de Parcoursup a également eu un effet très négatif : des étudiants dans l'expectative et ne voulant pas, à juste titre, attendre la rentrée de septembre se tournent vers des écoles privées qui se frottent les mains. Vous entretenez une situation de tension : vous vous étiez engagée, madame la ministre, à créer 22 000 places supplémentaires à la rentrée prochaine, mais seules 10 000 verront effectivement le jour, alors que les besoins sont bien supérieurs. Pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

Vous avez eu le courage et la lucidité, madame la ministre, de réformer un système qui créait de fortes inégalités – je veux parler du tirage au sort. La possibilité donnée aux universités de répondre « oui si » aux étudiants et de leur proposer des parcours personnalisés, sous la forme de stages de remise à niveau, semble aller dans la bonne direction afin de réduire le taux d'échec en L1. Néanmoins, certaines universités, telles que celles de Paris 2 Panthéon-Assas et de Poitiers, ne jouent pas toujours le jeu et invoquent un manque de moyens. Quel est votre point de vue sur les stratégies que peuvent adopter certa...